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Discours de Montpellier, au Peyrou, 8 septembre 2016

Envoyé par Renaud Camus 
Discours de Montpellier, au Peyrou, 8 septembre 2016

Mes chers compatriotes,

Cambronne est arrivé à inscrire un mot dans l’histoire de France. Plus heureux, je suis arrivé à en placer deux : Grand Remplacement. Dans l’un est l’autre cas la chose désignée n’est pas très savoureuse. Il se pourrait d’ailleurs qu’elle fût presque la même, car ce qu’exige le remplacisme — l’idéologie qui promeut le Grand Remplacement —, c’est la matière humaine indifférenciée, désoriginée, déculturée, décivilisée, dénationalisée, industrialisée, chimique, interchangeable à merci.

J’avais parlé de l’“homme-Nutella”, pour désigner cet homme remplaçable, qu’on peut étaler n’importe où. Mal m’en a pris : tous les noirs de France me sont tombés dessus, se croyant bien à tort visés. J’avais oublié que le Nutella était plus ou moins noir, ou plutôt ce n’était pas du tout cette qualité-là qui me l’avait désigné. Mais pour une fois j’ai pu m’expliquer, et mes opposants, chose bien rare, ont bien voulu reconnaître qu’ils m’avaient mal interprété. L’homme remplaçable, l’homme industriel, l’homme Nutella c’est plutôt l’homme blanc, à vrai dire, soigneusement préparé qu’il est par l’enseignement de l’oubli et par l’imbécillisation de masse à perdre toutes ses caractéristiques, à s’oublier lui-même, à disparaître.

Nos remplaçants ne sont pas du tout remplaçables, eux. Au contraire, ils arrivent avec leur culture, leur civilisation, leurs coutumes, leurs costumes, leurs façons d’habiter la terre et d’habiter la ville, le quartier, l’immeuble, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas les nôtres, mais qu’ils n’ont aucune intention d’abandonner. Ce sont de farouches identitaires.

Les remplacistes vont à leur perte : ils remplacent des veaux par des chacals. Ils seront mangés. Mais c’est une maigre consolation pour les veaux.

Le remplacisme est né des amours tardives du vieil et sympathique antiracisme et de la haute finance internationale. Ces deux-là ont découvert sur le tard qu’ils avaient beaucoup d’intérêts communs : l’antiracisme apportait au patronat financiarisé la respectabilité idéologique, la finance apportait à l’antiracisme la puissance politique et l’argent. Unis ils étaient invincibles. Ils sont le pouvoir qui s’occupe en ce moment même, et depuis des lustres, à changer le peuple.

Personne n’est assez bête pour croire une seule seconde à cette histoire de “réfugiés”. Les réfugiés sont l’alouette de ce pâté étouffe-chrétien que le pouvoir remplaciste veut nous faire avaler à toute force, pour en finir une bonne fois avec nous. Est-ce que des réfugiés violeraient les femmes en masse, brûleraient les voitures, attaqueraient les camions, se mêleraient de faire la police dès qu’ils sont assez forts et nombreux pour cela, affronteraient les forces de l’ordre, saccageraient tout sur leur passage ? Quelle sorte de réfugiés est-ce là ?

Il n’y a pas, ou presque pas, de réfugiés. Il y a des envahisseurs et des traîtres.

Il n’y a pas de migrants secourus en mer. On n’est pas secourus lorsqu’on embarque à seule fin de l’être. On est “réceptionné”, plutôt, comme la matière première d’une industrie, le remplacisme global, la fabrique de l’homme remplaçable.

Le naufrage est devenu un moyen de transport comme un autre. Mieux, il est le plus efficace des moyens de conquête et d’invasion, dès lors que les naufragés sont assurés de la coopération de l’autre bord. Certes il y a des pertes, mais pour le remplacisme elles sont peu de choses au regard des profits. La preuve en est qu’il pourrait y mettre fin en un tournemain. Il lui suffirait de mettre un terme aux prétendus “sauvetages”, cette contrebande humaine voulue et exploitée par les États, et par les diverses instances inter ou supranationales, Union européennes ou Nations Unies. Ni au large du Japon ni au large de l’Australie, qui refusent le changement de peuple, il n’y a naufragés.

Aucun gouvernement n’a le droit de changer de peuple. C’est le contraire exact de sa raison d’être. Celui qui le fait perd toute légitimité. Le nôtre déclare se livrer à une politique de peuplement, comme si déjà nous n’existions plus. Autochtones français et européens ont en fait une attitude démographique parfaitement raisonnable qui tendrait, si n’intervenait pas la submersion migratoire, à une légère décroissance de population, tout à fait conforme aux exigences de la situation actuelle de la planète, dont tous les maux écologiques ont une source unique, le développement démographique inconsidéré. Les Nations Unies, l’Union européenne, tous les pouvoirs remplacistes et notre gouvernement, considèrent que les taux de natalité démentiels des pays sources de l’invasion leur donnent des droits à la conquête. C’est encourager le vice et punir la vertu.

Or tel est bien le principe opératoire du remplacisme global, dont la règle première est le chiffre, les chiffres, ceux-là même qui ont été parmi nous depuis trente ans l’instrument par excellence du mensonge.

Ce sont les chiffres, une avalanche de chiffres, qui ont voulu faire croire au peuple qu’à l’École « le niveau montait », moyennant quoi il se retrouve avec un système scolaire en ruine.

Ce sont les chiffres qui ont prétendu convaincre le public que la délinquance décroissait et qu’elle n’avait rien à voir avec la délinquance ; moyennant quoi nous vivons tous dans la méfiance perpétuelle, les codes d’accès, les systèmes de défense personnelle, avec l’exaltant projet d’une multiplication des prisons et des caméras de surveillance.

Ce sont les chiffres, les statistiques, les experts, les prétendues “sciences humaines”, la sociologie et les sociologues de cour du régime remplaciste qui nous ont prouvé par a plus b que l’immigration il y en avait de moins en moins, que d’ailleurs la France avait toujours été un pays d’immigration, que les étrangers étaient de plus en plus rares dans notre pays ; moyennant quoi nous nous retrouvons avec un peuple changé, nous sommes nous-mêmes remplacés et, si nous faisons mine de protester un peu, les mêmes experts ou leurs remplaçants nous expliquent qu’il est trop tard, que le Grand Remplacement a déjà eu lieu, que tous ce que nous pouvons faire est de nous en accommoder, d’apprendre à l’aimer.

La morale n’est pas de leur côté, comment pourrait-elle l’être ? Elle n’est pas de leur côté parce qu’ils mentent comme des arracheurs de dents, et d’abord au moyen des chiffres, des statistiques, de la sociologie de cour. Mais surtout elle n’est pas de leur côté parce que l’homme remplaçable est une monstruosité éthique.

La morale n’est pas de leur côté, elle est du nôtre. Le pouvoir aura beau envoyer contre nous ses juges, ses préfets, ses prétendus “antifas” qui sont en fait ses nervis, ses SA, la Milice de cette Deuxième Collaboration, il n’ôtera rien à la légitimité de notre révolte. Elle est pour nous une affaire de vie ou de mort : en effet ces gens-là veulent notre peau, qu’ils haïssent même quand elle est la leur, car ils se haïssent eux-mêmes, à bon droit.

Révoltez-vous !

Révoltez-vous !

Révoltez-vous !

Multiplions les manifestations comme celle-ci, soyons-y de plus en plus nombreux. Quelqu’un parlait tout à l’heure de guerre civile, mais la guerre qui vient, si elle vient, et j’en suis à presque l’espérer, car je la préfère à la soumission, n’aura rien d’une guerre civile. Ce serait bien plutôt une guerre de libération nationale, une guerre d’indépendance, une guerre de décolonisation. Je ne tiens certes pas à l’affrontement physique et militaire, si nous pouvons l’éviter, mais je tiens passionnément à la révolte, au grand refus, à la décolonisation et à la remigration, qui en est à la fois la condition absolue, le moyen unique et la fin suprême.

Révoltez-vous !
On n’est pas secourus lorsqu’on embarque à seule fin l’être

Pour la clarté de la phrase, ma foi très percutante, il faudrait sans doute rétablir le de qui a dû sauter au dernier moment entre fin et l'.
Ah oui, en effet, merci.
Connaissez vous Boris le Lay ?
Il fait d'excellentes videos (à mon sens évidemment) comme celle-ci : [youtu.be]
Utilisateur anonyme
18 octobre 2016, 09:25   Re : Discours de Montpellier, au Peyrou, 8 septembre 2016
Superbe, oui. Je crains malheureusement que la majorité va continuer de subir, bien plus qu’agir. Nous sommes conditionnés à ça. Les citoyens sont trop habitués à regarder des événements sans y réagir, à tout accepter, à s’en remettre au maître-État. La France n’est psychologiquement pas prête à ce chaos. De plus, le Français ne voit plus bien quoi sauver de la France, qui lui paraît déstructurée, sans âme, perdue… Il se battra d’abord pour lui-même, les siens… (L. Obertone)
Dans les siècles passés les masses se mettaient en mouvement, parfois avec une précipitation folle, pour renverser les régimes, et c'était souvent par défaut de connaissance et de réflexion ; aujourd'hui, elles sont amorphes, inertes, de trop savoir.

L'âge des cyber-réseaux et de l'accès aux informations et aux connaissances, et à la réflexion libre et profonde donnée à tous, se trouve être aussi celui de la stase, de la paralysie de l'action de masse décisive, de l'élan politique collectif contre le régime. La réactivité est étouffée par le poids de la chose sue et entendue. Le vent de l'histoire ne souffle plus que sur les écrans, dans les esprits et par les trous de serrure des huis closes. Les manifestations de Riposte Laïque, site de résistance suivi par des dizaines de milliers d'internautes, rassemblent 250 personnes.
C'est vrai qu'il n'y a guère de réaction et ce n'est pas Boris qui vous dira le contraire comme ici : [youtu.be]
Mais pour en revenir au sujet du discours voici un autre éclairage du grand remplacement : [youtu.be]
Utilisateur anonyme
23 octobre 2016, 12:24   Re : Discours de Montpellier, au Peyrou, 8 septembre 2016
Citation
Francis Marche
Dans les siècles passés les masses se mettaient en mouvement, parfois avec une précipitation folle, pour renverser les régimes, et c'était souvent par défaut de connaissance et de réflexion ; aujourd'hui, elles sont amorphes, inertes, de trop savoir.

L'âge des cyber-réseaux et de l'accès aux informations et aux connaissances, et à la réflexion libre et profonde donnée à tous, se trouve être aussi celui de la stase, de la paralysie de l'action de masse décisive, de l'élan politique collectif contre le régime. La réactivité est étouffée par le poids de la chose sue et entendue. Le vent de l'histoire ne souffle plus que sur les écrans, dans les esprits et par les trous de serrure des huis closes. Les manifestations de Riposte Laïque, site de résistance suivi par des dizaines de milliers d'internautes, rassemblent 250 personnes.

Très juste Francis.

Une petite objection cependant : dans les pays musulmans les masses sont également hyper-connectées (tous accros à leurs smartphones, recherchant infos, théories du complot, etc., des vrais dingues ! (je suis en Malaisie)), ce qui n'empêche pas qu'à la moindre offense faite à l'Islam ces masses descendront dans la rue, et certainement pas pour "marcher dans la dignité", mais pour en découdre physiquement ! Comment l'expliquez-vous ?
La dissidence politique en Malaisie est durement réprimée et l'opposition muselée. Dénoncer la corruption de certaines personnalités du régime n'est pas sans risque, par exemple. Des activistes politiques équivalents à Pierre Cassen ou d'autres seraient sous les verrous en Malaisie, ou pire. En France ils ne sont encore que harcelés judiciairement et leur site Riposte Laïque n'a pas été fermé.

Comme en Chine, Internet et la presse de Malaisie sont sous l'étroit contrôle du régime. En 2016, la Malaisie pointe à la 146ème place (sur 180) dans l'indice mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

Les théories du complot abondent, en effet, sur le Net malais, à défaut d'autre chose, et les ventes de Mein Kampf restent au beau fixe dans les librairies.

En Occident, la connaissance, la libre connaissance offerte à tous, semble avoir un effet de sidération, d'encombrement de l'action. Mais c'est une remarque très subjective de ma part. Le mouvement des policiers contestataires, pour peu que vienne s'y greffer la contestation du régime par la société civile, pourrait mettre le feu aux poudres.

En 1944, dans l'été parisien de cette année-là, le point de bascule fut atteint quand la police a changé de camp. C'est à ce moment que l'on a entendu sonner le glas pour la collaboration, qu'une page de l'histoire s'est tournée.
Utilisateur anonyme
24 octobre 2016, 01:31   Re : Discours de Montpellier, au Peyrou, 8 septembre 2016
En Occident, la connaissance, la libre connaissance offerte à tous, semble avoir un effet de sidération, d'encombrement de l'action

Pas de Reconquista possible sans désencombrement des esprits, sans purification des âmes - vaste programme. Sans "nouvelle spiritualité", ou "spiritualité régénérée", en clair sans LA FOI, je vois mal de quelle manière nous pourrions y parvenir (?).
Utilisateur anonyme
24 octobre 2016, 02:01   Re : Discours de Montpellier, au Peyrou, 8 septembre 2016
Prendre également en compte que le camp d'en face, lui, est déjà armé !



Dans Le Parisien :

Seine-Saint-Denis : « pas une semaine ne passe sans qu’une arme de guerre soit découverte » 23/10/2016
« Rarement une promotion aura été attendue avec autant d’impatience », admet François Léger, le patron de la police en Seine-Saint-Denis, face à la jeune assemblée.



Il décrit un département difficile, « sensible, parfois hostile », où la délinquance a augmenté de 6,3 % par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2015, « où pas une semaine ne passe sans qu’une arme de guerre soit découverte », où « les stupéfiants, aussi, sont présents sur toutes les communes », mais aussi un département, où « pour la majorité des personnes, la police est le dernier recours ».(...)
Je plussoie comme on aime à dire ici.
Utilisateur anonyme
26 octobre 2016, 10:17   Re : Discours de Montpellier, au Peyrou, 8 septembre 2016
Citation
Jean Rhi
Je plussoie comme on aime à dire ici.

Oui d'accord, très bien. Sauf que maintenant il faut vous lancer, cher M. Rhi ! A moins que vous ne soyez effrayé pas le trop grand nombre de participants qui animent ce Forum... ?
Me lancer ?
Que voulez-vous dire par là ?
Utilisateur anonyme
26 octobre 2016, 14:24   Re : Discours de Montpellier, au Peyrou, 8 septembre 2016
Que veux-je dire par là ? Prenez la parole, je veux dire le clavier, écrivez, débattez, that's all.
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