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Euh... Non, rien.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
03 novembre 2016, 14:23   Euh... Non, rien.
Le prix Goncourt est décerné à Leïla Slimani pour "Chanson douce", le Renaudot à Yasmina Reza...
Utilisateur anonyme
03 novembre 2016, 15:09   Re : Euh... Non, rien.
Prix Goncourt 2016 :

"Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. ..."

18 €


Prix Renaudot 2016 :

"Tout le monde riait. Les Manoscrivi riaient. C'est l'image d'eux qui est restée. Un rire que je scrute à l'infini. Un rire sans malice, sans coquetterie, que j'entends encore résonner avec son fond bêta, un rire que rien ne menace, qui ne devine rien, ne sait rien. Nous ne sommes pas prévenus de l'irrémédiable."

20€
03 novembre 2016, 17:52   Re : Euh... Non, rien.
Pierre Assouline est membre de l'académie Goncourt. Vous savez le type qui jugeait scandaleux que l'on puisse discerner le prix Nobel de littérature à Bob Dylan et qui "mena la fronde" contre cette distinction attribuée à l'auteur-compositeur américain.

C'est vrai que, mazette ! c'est pas ce peigne-sans-dent de Bob Dylan qui pourrait se fendre d'une prose aussi lumineuse et profonde dont ont nous livre un échantillon supra, et à laquelle se reconnaît la vraie, la noble littérature.
03 novembre 2016, 18:18   Re : Euh... Non, rien.
Je n'ai jamais lu une ligne de Yasmina Reza, mais ce passage ne me paraît pas, à première lecture, honteux ou rédhibitoire, il arrive même à susciter un certain intérêt ; oh, ce n'est point qu'on en soit tout interdit et veuille séance tenante se procurer le livre, mais enfin, ces quelques phrases se tiennent, c'est déjà ça...
C'est le "fond bêta" qui vous choque ?

Le Goncourt en revanche annonce plutôt le carton-pâte habituel, bon, on s'en fout d’emblée, de leurs histoires...
03 novembre 2016, 18:28   Re : Euh... Non, rien.
Yasmina c'est le Renaudot. Elle écrit aussi des pièces de théâtre. Rien à dire sur "le fond bêta". C'est de l'autre que je parle. Cet Assouline, tout de même, quel talent de découvreur ! Quel flair pour dénicher le génie qui n'attendait que lui pour accéder à la reconnaissance !

C'est décidé, je vais changer de fond de teint, me faire boucler les cheveux, remonter la poitrine, parfaire mon regard d'ange sous les caméras et tenter de vous pondre le prochain Goncourt en vous écrivant. Des phrases comme ça. Alignées sans queue. Ni tête. Et après un casting sévère, j'aurai très vite conquis l'affection de Pierrot. Et les tables. Des libraires.
03 novembre 2016, 18:43   Re : Euh... Non, rien.
Francis, mettez-vous en plantureuse nounou, ça l'fera !
Utilisateur anonyme
03 novembre 2016, 21:11   Re : Euh... Non, rien.
C'est décidé, je vais changer de fond de teint, me faire boucler les cheveux, remonter la poitrine, parfaire mon regard d'ange sous les caméras

Mouais. Sauf que Francis Marche, dans "la France d'après", ça fait pas très "divers"... C'est pas vendeur un nom pareil, c'est trop "souchien". Y vous faudrait un nom d'migrant ou quelque chose dans ce genre-là (té!, et si on décernait le prochain Goncourt à un migrant romancier !?... Ça aurait d'la gueule - non ?).
03 novembre 2016, 21:34   Re : Euh... Non, rien.
En plus 18 euros, c'est d'un cheap. Ca vous fait Prisunic je vous dis pas. A vous dégoûter de mettre 60 balles dans un fond de teint Chanel compact 4 pour aller dans le monde pfffff !
04 novembre 2016, 17:59   Re : Euh... Non, rien.
Je ne sais qui a écrit ce résumé ("Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame"). L'éditeur ? Un de ses employés ? Le directeur de collection ? L'auteur ?
Il suffit de lire ces quatre lignes pour se convaincre qu'il serait vain d'essayer de lire ce "roman". On peut y relever, entre autres, un emploi impropre de "réticences" pour "réserves" ou "hésitations", l'anglicisme "casting" employé improprement, les constructions syntaxiques de pisse-copie (activités au sein de, se mettre à la recherche de quelqu'un), l'absurdité sémantique de l'adjectif "sévère" prédiqué à "casting", l'indigence de la métaphore "conquérir" (l'affection), l'emploi abusif de "foyer" à la place de "famille", l''emploi de métaphores lexicalisées ou mortes (le piège se referme) et la syntaxe peu rigoureuse de se refermer jusqu'au drame, en dépit de la virgule censée indiquer une césure, etc.
Il semble que Gallimard emploie des sous-fifres qui ne savent pas ce qu'est la langue française et édite aussi des auteurs qui ne déparent pas dans ce magma. J'ai parcouru dans une librairie quelques lignes de ce roman : je crains que la langue qui y est écrite (je ne parle pas du sujet qui relève des faits divers) ne soit à l'image du résumé de l'éditeur.
On peut cependant remercier Gallimard : il nous a épargné les 18 € que nous aurions pu dépenser pour acheter deux cents pages imprimées dont nous aurions interrompu la lecture aux environs de la première page.
Utilisateur anonyme
04 novembre 2016, 18:20   Re : Euh... Non, rien.
Et que dire de « scruter un rire » ? Quid de « prévenus de l'irrémédiable » ?

Est-ce que cela n'a pas le goût du néant le plus prétentieux qui fût ? Voilà pourtant ce qui tient lieu aujourd'hui de littérature dans ce qui était, naguère encore, l'un des deux ou trois pays les plus littéraires de l'histoire de l'humanité.

Goncourt, Renaudot : dans un cas comme dans l'autre, de la méchante sous-littérature de bonne femme d'aujourd'hui pour bonne femme d'aujourd'hui.

Nous sommes trois fois morts.
04 novembre 2016, 18:56   Re : Euh... Non, rien.
Oh écoutez, à ce régime personne ne pourrait jamais écrire quoi que ce soit, de peur panique d'être toujours à côté de la parfaite justesse sémantique millimétrée, laquelle n'existe tout simplement pas, parce que la forme des mots ne dessine pas quasi spatialement l'emplacement rigoureusement délimité du sens.
Utilisateur anonyme
04 novembre 2016, 19:38   Re : Euh... Non, rien.
C'est bien vrai. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Booba est le nouveau Céline.
On ne va pas étrangler la créativité de ces dames, tout de même ?
04 novembre 2016, 23:50   Re : Euh... Non, rien.
Qwa les machos ! Ca vous dérange que les femmes elles s'expriment enfin (avec leurs tripes) !

"occupe progressivement" : du temps de la Beauvoir ou même chez Christiane Rochefort ou Régine Desforges, on aurait lu "en vient progressivement à occuper", et on aurait peut-être eu envie de lire le roman, voire de l'acheter.

Et ce "ils" de "ils engagent" qui n'admet d'autre référent antécédent dans la chaîne syntaxique que le singulier "le couple", à l'anglaise...

Le Goncourt était alors un prix unique. C'est aujourd'hui un Prisunic.

Ben qwa ! le Marche... T'es parfait toi quand t'écris ?!

Ta gueule la pouffe ! Tu vois pas que je bosse non ? L'an prochain, je m'aligne au Femina.
Utilisateur anonyme
05 novembre 2016, 07:29   Re : Euh... Non, rien.
Cette question de Renaud Camus, qui tombe à pic : "Mais la langue, en même temps qu'elle cessait d'être un objet d'amour, a cessé d'être un objet de culture ; à fortiori un objet d'art, le champ d'un travail esthétique. Dès lors cet inévitable question : est-il possible de parler d'art au moyen d'une langue sans art ; d'atteindre à quelque vérité de la beauté artistique, ou poétique, à partir d'un instrument qui proclame, perpétuellement, sa propre indifférence à l'art, à la culture, à la beauté ?"

"L'Esprit des terrasses", p. 304.
Utilisateur anonyme
05 novembre 2016, 07:42   Re : Euh... Non, rien.
Une pointure la Yasmina :

Molière de l'auteur (1987 ; 1995)
Tony Award de la meilleure pièce (1998 ; 2009)
Grand prix du théâtre de l’Académie française (2000)
Prix Goncourt des lycéens (2016)


Alors Francis (et Trystan, et Henri) ?, ça vous en bouche un coin un palmarès pareil, hein ?
05 novembre 2016, 13:38   Re : Euh... Non, rien.
Je dois avouer mon ignorance : je croyais naïvement que Yasmina Reza était une beurette exemplairement intégrée, mais renseignements pris, quelle ne fut ma surprise !
Malgré un nom à forte consonance remplaciste, circonstance certes suffisante en soi pour lui refuser toute distinction, la lauréate n'est point récemment venue du Levant, du moins pas plus que n'importe quelle Zylberstein, Schwarz ou Rozencwajg ; il s'agit en effet d'une bonne juive, née de Paris, en l'an mil neuf cent cinquante neuf, et ayant grandi dans une famille cossue et bourgeoise alliant la finance et l'art.
Eh bien...
05 novembre 2016, 14:23   Re : Euh... Non, rien.
Au rayon des grandes découvertes... Mais enfin, elle règne sur Boboland depuis 20 ans! Ses pièces sont jouées dans le monde entier et les films adaptés de ses romans passent tous les soirs à la télé. Elle fait partie des vedettes culturelles qui ont inauguré le style "allumé" que Carla Bruni incarne aujourd'hui à merveille. "Dans quelle secte sont-elles?", se dit-on quand on les voit. Leila Slimani, me semble-t-il, est davantage dans le registre identitaire. Puis elle est franco-marocaine, ce qui est très payant de nos jours.
05 novembre 2016, 15:58   Re : Euh... Non, rien.
Pierre Jean, je n'ai pas dit que j'ignorais jusqu'à l'existence de cette dame, en ces confins de l'oecumène où je réside, non : j'ai même eu connaissance, indirectement, de son travail par une adaptation d'une sienne pièce dans un film de Polanski (pas mal, d'ailleurs) ; simplement, j’étais bêtement convaincu qu'elle était une beurette, une remplaçante, quoi...

Toujours est-il que je ne vois toujours pas pourquoi une telle personne serait fatalement incapable d'écrire un livre qui ait quelque intérêt, malgré les savantes et pointues réserves de ses détracteurs. Je reste d'avis que pour se prononcer sur la valeur d'un livre, il faut l'avoir lu, du moins en partie...
Utilisateur anonyme
05 novembre 2016, 16:27   Re : Euh... Non, rien.
En vingt ans, elle n'a jamais produit autre chose que cette sous-littérature populo-chic écrite par et pour les lectrices de Elle, si vous voyez ce que je veux dire — cette prose tragico-mielleuse qui constitue 95% de ce qui tient lieu de littérature aujourd'hui dans ce pays.

La soupe est bonne, et ce n'était pas en 2016 que cela allait changer.
05 novembre 2016, 16:56   Re : Euh... Non, rien.
Yasmina Reza fut la "chroniqueuse officielle" de la campagne de Nicolas Sarkozy aux présidentielles de 2007. Le journal Libération : "L'historiographie des Grands est un métier délicat et symptomatique. Descendons les marches : Louis XI eut Commynes ; Louis XIV, Racine ; De Gaulle, Mauriac. Nicolas Sarkozy a Yasmina Reza. L'auteur d'«Art» et de Dans la luge de Schopenhauer a suivi le futur président pendant l'année de campagne, jusqu'à son élection. Son livre, L'aube le soir ou la nuit, tient chronique de cette aventure : choses vues ou entendues, brèves conversations, méditations à pompe et mille fois lues sur le pouvoir, la volonté, la solitude, le temps, etc. Le titre donne le ton. Il vient de la page 126 : «Il n'y a pas de lieux dans la tragédie. Et il n'y a pas d'heure non plus. C'est l'aube, le soir ou la nuit.» On est au club des médailles - hommes et phrases."

A l'occasion de la sortie de ce "bouquin", le grand homme, Nicolas Sarkozy, a publiquement souligné le talent de la dame.

Now, je vous le demande : qui parmi nous pourrait se permettre de contester les goûts littéraires de Nicolas Sarkozy ? L'homme qui sut déceler l'hoax derrière La Princesse de Clèves, qui sut dire à tous que la reine Mme de la Fayette était nue ? hein ? Je vous le demande. Allons messieurs, un peu de modestie. Sachons nous incliner devant le génie, littéraire et politique s'il-vous plaît.

A propos de Neully-sur-Seine et de la prose Prisunic-Elle, cet article de notre ami Christian Combaz jette un éclairage particulier sur le phénomène, qu'il juge comme l'époque qu'il caractérisa : révolu, désormais. Sa thèse a ceci d'original qu'elle lie époque, style d'humour, phase historico-politique (l'après giscardisme dans la France mitterrandienne) et analyse de classe-caste. Pour lui, les années Canal-Plus, le Splendid-Les Bronzés, sont d'un même bloc historique: celui de l'essor d'une plouquerie nouvelle, et qui après s'être inscrite dans le paysage médiaque, s'inscrit à présent dans les "lettres" (sur ce dernier point je ne fais qu'exprimer mon point de vue personnel).

La plouquerie nouvelle (qu'on nommait autrefois "le style/la classe parvenu(e)") a eu Neully-sur-Seine comme berceau, comme emblème, comme mer des Sargasses, à la manière du Siècle de Louis XIV qui eut les siens à Versailles.

Neuilly-sur-Seine, c'est le Versailles du plouc post-moderne, style "les Bronzés" (et Yasmina est sa grande prêtresse de prédilection, son Commynes, son Racine, son Mauriac) :

Combaz : [christiancombaz.com]
06 novembre 2016, 11:15   Re : Euh... Non, rien.
Combaz : « la machine à tout corrompre est en train de s'enrayer. La vulgarité de ces gens nous a conduits au bord du désastre. Il est temps de dire que la France qu'ils ont prise pour un pays de ploucs pendant quarante ans s'est sournoisement réunie, rassemblée, liguée contre eux, leur prétention et tous ceux qu'ils ont invités au banquet sans vérifier l'identité des convives. La collusion instinctive entre le peuple, le vrai, ce qu'on appelle la France profonde, et les anciennes élites conservatrices collet-monté qui avaient de la morale, de la sagesse, de l'humilité, de la grandeur, est en train de se manifester (armée comprise) »

On aimerait tellement pouvoir y croire, mais hélas !, l'hypothèse de l'Europe transformée en « une espèce d'Arizona truffé de centres commerciaux où des gens de toutes les origines serviront des tacos et du riz tandoori dans des barquettes en plastique en écoutant Rihanna » est tellement plus vraisemblable...
06 novembre 2016, 13:19   Re : Euh... Non, rien.
En tout cas, le "peuple" est vraiment devenu cette chimère que tout le monde met à sa sauce, en établissant des distinctions catégoriques entre un "vrai" peuple, et le ramassis de "ploucton" inerte porté par les courants du jour, qui doit être le "faux" peuple, le "faux-peuple", du purement mousseux...
N'y aurait-il plus que quelque troglodytes obstinément agrippés à un mythique tuf, que ce serait encore le "peuple", la partie inférieure de la tenaille devant porter l'énorme masse amorphe de l'actuelle unique classe uniformisée, la partie supérieure étant bien sûr dévolue aux "anciennes élites".
06 novembre 2016, 14:09   Re : Euh... Non, rien.
"Le bon peuple" a bien dû exister. Le petit bourgeois n'en sait rien. Les gens du peuple, pris individuellement, pouvaient être mauvais (Combaz à propos des faux comiques de Neuilly, dit "méchants") ou bons. Ce qui était remarquable avec lui, le peuple, est que vu globalement, il était bon. Le travail, la tâche et les métiers d'art attestaient de sa bonté générale et collective, son don de soi dans le faire, le plus souvent rachetait ses tares ou ses défauts. Il ne lui venait jamais à l'esprit de cultiver ses tares et ses défauts, comme s'attache complaisamment à le faire le petit-bourgeois.

Chez le petit-bourgeois neuillyiste au sens combazien, ce doit être le contraire : c'est collectivement, c'est son groupe, qui est détestable. Par exemple, je crois probable que Josyane Balasko est une personne qui n'est pas désagréable à fréquenter de près, mais son système idéologique et la pensée de groupe dans laquelle elle est prise, celle d'une caste méprisable et méprisante (le petit-bourgeois est cette aporie vivante : il est méprisant et méprisable) sont rhédibitoires, haïssables, parce que vains, petits, grossièrement simplets et leurs représentants sont ignorants d'à peu près tout bien que certains aussi d'à peu près tout.

Le plouc post-moderne profond, le neuillyiste formaté et formateur qui dès la chute de Giscard a suivi "les chemises ouvertes" de Mitterrand, est l'animal social le plus détestable qui se puisse rencontrer en France. C'est l'animal Canal-Plus au rire méchant, supérieur. Prédire comme le fait Combaz sa disparition, son anéantissement est en soi, un régal.
Utilisateur anonyme
06 novembre 2016, 22:44   Re : Euh... Non, rien.
“Neuilly” symbolise bien, en effet, la période allant de Giscard à Sarkozy, ce dernier représentant l'aboutissement total de ce style de vie, de cette manière d'être, de cette façon de parler. Il me semble qu'un personnage comme Franck Dubosc résume à lui seul et à merveille toute l'abjection de ce type humain vaguement friqué qui a triomphé en France au cours de cette période. Il y avait eu avant cela Thierry Le Luron, Coluche, le chanteur Renaud, les Bronzés, Jean-Marie Bigard, et mille autres figures de ce genre qui personnellement me mettent le cœur au bord des lèvres. Incarnations parfaites de l'atroce collusion petite-bourgeoise du show-biz, des médias et de la politique.

C'est cette génération de nouveaux ploucs ricaneurs, prétentieux et dégénérés qui a trahi le peuple, salopé la nation et liquidé le pays. Mais à bien y regarder, leur règne est en train de prendre fin. Sarkozy fait peine à voir, il est déjà l'homme du passé. Voyez-le se noyer dans ses contradictions : ça ne prend plus, et ce n'est pas un hasard. Canal Plus, également, n'en finit plus de mourir — puisse le Seigneur hâter ses souffrances (et les nôtres).

Avec Hollande, en revanche, on est entré dans une autre ère, celle qui précède de très peu la soumission, à moins que ce ne soit la guerre qui se profile (mais j'en doute). Quoi qu'il en soit, dans la République islamique de France comme dans la guerilla, tous les vieux pitres de Neuilly auront disparu. Josiane Balasko mettra peut-être une burqa et nous expliquera avec des trémolos dans la voix que l'islam lui a apporté une sérénité nouvelle. Les “hommes”, eux, fuiront comme des rats, ou du moins raseront les murs, évidemment.

Tant mieux.
Utilisateur anonyme
06 novembre 2016, 23:20   Re : Euh... Non, rien.
Tous ces gens ne pensent qu'au fric - comment s'en faire davantage, comment le placer, le faire fructifier ?, etc. Et ce qui les rend monstrueux, malgré leur moraline à 2 balles, c'est d'être intégralement économiques. - C'est l'homme devenu un être économique de part en part : devenu une chose.
07 novembre 2016, 09:32   Re : Euh... Non, rien.
''Tous ces gens ne pensent qu'au fric - comment s'en faire davantage, comment le placer, le faire fructifier ?, etc. Et ce qui les rend monstrueux, malgré leur moraline à 2 balles, c'est d'être intégralement économiques. - C'est l'homme devenu un être économique de part en part : devenu une chose.''
C'est bien ça : ''des bohêmes-bourgeois'' pires encore que des bourgeois-bourgeois.
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