Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 594, vendredi 7 mars 2008 : Sur la refonte du système d’immigration britannique

Le parti de l’In-nocence est sensible au début de remise en cause, en Grande-Bretagne, du système d’immigration, car cette esquisse de révision privilégie la volonté de maîtriser le devenir de la population du Royaume-Uni comme de sa société.

Le parti de l'In-nocence, qui pour sa part est hostile, sauf cas individuels exceptionnels, à toute nouvelle immigration extra-européenne, ne peut évidemment souscrire, s'agissant de nouveaux arrivants, à l'idée d'un "pacte d'intégration" auquel il ne croit pas une seconde, ni à celle de "permis à points". Il note néanmoins que de telles mesures, comme d’autres qui vont dans le même sens et qui sont progressivement mises en place dans différents pays d’Europe, donneraient certainement lieu en France, pour insuffisantes qu'elles soient, à un tollé général et aux habituelles accusations de xénophobie, racisme, fascisme, etc. — de sorte que même ces modestes témoignages d'un commencement de prise de conscience sont dans notre pays purement et simplement impensables, alors que le problème dont il s'agit y a pris des proportions pires encore, sans doute, et probablement irréversibles.
Utilisateur anonyme
07 mars 2008, 23:01   Prophétie.
Entièrement d'accord avec ce communiqué !

Et j'ajoute en passant que malheureusement (pour nous) l'identité ne se décrète pas; une fois perdue - à force de la "distribuer" généreusement - on ne la retrouve jamais totalement. Pour le dire autrement, une prothèse ne comble jamais le membre perdu.

Puisse la prophétie de Friedrich Nietzsche se réaliser (quoique...) : "Je suis l'homme de la fatalité. Car lorsque la vérité entrera en conflit avec le mensonge millénaire, nous aurons des ébranlements comme il n'y en eu jamais, une convultion de tremblements de terre, un déplacement de montagnes et de vallées, tel qu'on en a jamais vu de pareil. L'idée de politique sera alors complètement absorbée par la lutte des esprits (...). Il y aura des guerres comme il n'y en eut jamais sur terre." ("Par-delà le bien et le mal")
10 mars 2008, 12:39   Une classe disparaît
Je l'aimais, moi, cette classe ouvrière britannique. Une des plus combatives du monde entre 1970 et 1985 avant d'être brisée par l'offensive thatcherienne après la défaite, après un an de grève héroïque, des mineurs du Yorkshire.
Sur cette histoire, lire l'extraordinaire roman de David Peace, "GB 84".
Après la common decency, la charia.
Amen


La BBC s'inquiète du sort de la classe ouvrière blanche
LE MONDE | 08.03.08 | 14h27 • Mis à jour le 08.03.08 | 14h27
LONDRES CORRESPONDANT


ù est donc passée la classe ouvrière blanche britannique ? Avec l'écrasement de la grève des mineurs par Margaret Thatcher en 1985, l'irrésistible ascension de la classe moyenne "blairiste", l'avènement du multiculturalisme et l'immigration de masse des pays de l'Est, les cols bleus de souche ont disparu du paysage politique et social, s'inquiète la BBC. Le retentissement de plusieurs émissions de la chaîne publique sur le thème de "la tribu oubliée" souligne l'ampleur de cette cassure.


"Notre objectif est d'analyser ce qui est advenu de cette classe sociale durant une période de changements dramatiques qui a bouleversé le pays. Sa voix est devenue inaudible", explique Richard Klein, le producteur de "The White Season", une série de reportages chocs consacrés à l'aliénation des petits Blancs britanniques. Pour une raison ou une autre, les ouvriers, vivant majoritairement à Londres et dans le nord du pays, attribuent à l'immigration, à la construction européenne, au multiculturalisme l'origine de leurs problèmes.

La révolte sourde des habitués du Wibsey Working Men's Club, un club d'anciens mineurs de Bradford, dans le Yorkshire, constitue un terreau fertile aux thèses du BNP, le British National Party, équivalent du FN français, très actif à l'échelle locale.

Son programme met en évidence la colère, l'ignorance, les frustrations et la peur de l'avenir des Blancs "d'en bas" qui se déclarent trahis par le New Labour au pouvoir depuis 1997. Sans parler du racisme, affiché et sans complexes. Ainsi, à Barking, à l'est de la capitale, un vieux cockney déclare ne pas vouloir de voisins noirs tout en reconnaissant que son beau-fils est antillais...

L'écrivain Michael Collins nuance le tableau. A lire l'auteur de The Likes of Us : a biography of the White Working Class, la majorité de la classe ouvrière blanche a profité de la formidable croissance économique de l'ère Thatcher-Blair pour quitter ses quartiers de prédilection du centre-ville. "Les cols bleus ont recréé leurs institutions dans de nouveaux territoires, dans les confins des banlieues, le pub, le bingo, le foot", écrit-il. Restent les "perdants" blancs, les travailleurs les moins qualifiés et les retraités : ils cohabitent aujourd'hui avec les minorités noires et asiatiques qui dominent désormais les zones populaires des grandes villes anglaises.

Cet exode blanc "à l'américaine" des villes inquiète le président de la commission pour l'égalité raciale et les droits de l'homme, Trevor Phillips, qui redoute son impact sur des relations communautaires déjà très fragiles.
"l'aliénation des petits Blancs"


D'où vient donc cette ridicule expression de "petits Blancs" ? J'imagine le tollé si demain l'on se mettait à appeler les "Blacks" les "petits Noirs"...
Cette expression me fait penser à celle de "petits Belges", que j'ai très souvent entendue dans la bouche de Français (ne m'en veuillez pas : je suis à moitié français par ma mère, et j'ai passé toutes les vacances de ma jeunesse en France chez mes oncles...) Jusqu'au jour où j'ai répondu à un indélicat qu'il y avait pire qu'un petit Belge, c'était un Français moyen...
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