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Requête en explication de texte

Envoyé par Thomas Rhotomago 
M. Macron présente son programme au Nouvel Obs. A la rubrique scolaire, on peut lire :

"Pour assurer une véritable mixité sociale, pour que les écoles accueillent des publics vraiment divers, que les enfants des quartiers aient le droit d’aller dans les établissements des centres-villes, Emmanuel Macron défend une vraie réforme de la carte scolaire. "On doit absolument la faire évoluer", affirme-t-il, s’appuyant sur l’exemple d’une mère de famille de La Paillade, à Montpellier, qui lui a confié : "Moi, avec la carte scolaire, je n’ai pas le droit de mettre mon gamin à l’école en centre-ville, c’est injuste. Il n’y a plus de petits blonds dans nos écoles"."

Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'est censé illustrer l'exemple de cette mère de famille de la Paillade. Je ne comprends pas. Souhaite-t-elle opérer un regroupement de "petits blonds" ? Quid dans ce cas de la "mixité sociale" voulue par Macron ?
Il semble que cette dame, et Macron avec elle, déplore le regroupement dans les écoles des "quartiers" de "gamins" , comment dire, non blonds (gamin est un terme que n'emploient que les femmes en France, il ne désigne, dans la population enfantine, que les garçons, au détriment d'une équité nominale entre les sexes, pourtant si chère aux femmes, justement, et aux féministes en particulier). En ce sens, la mixité serait celle qui verrait un plus grand nombre de blonds scolarisés dans les quartiers non blonds.

Mais d'autre part, si Macron et cette mère de famille sont favorables à l'envoi des blonds des quartiers périphériques et sensibles (la Paillade en constituant l'exemple même) dans les écoles des quartiers blonds des coeurs de ville, un tel mouvement irait à l'encontre du souhait d'une mixité dans les quartiers périphériques en n'aboutissant qu'à renforcer dans leur population scolaire, l'uniformité non blonde.

Bref, nous sommes en plein pataquès illogique. La com politique et la logique, c'est un peu comme l'huile et l'eau, voyez-vous.
"Bref, nous sommes en plein pataquès illogique."

Merci de m'avoir rassuré, c'est bien ce qui me semblait : inintelligible.
Il vous a rassuré, et bien fait rire aussi? Parce qu'un Marche au prise avec l'imbécile réalité, qui s'explique avec les énormités désastreuses de l'époque, cela donne lieu à des formules absolument tordantes (non blonds! pataquès illogique!)

Concernant le problème que vous soulevez: après-guerre à Paris, face à l'exécution selon lui calamiteuse d’œuvres de Schoenberg et de Berg, Boulez, qui connaissait les partitions, croyait être frappé de ce qu'il appelait un "strabisme de l'oreille". J'ai l'impression que l'effondrement syntaxique que Renaud Camus épingle notamment sans ses tweets floute le sens, le fait loucher. Sur le moment, d'ailleurs, on est même pas sûr de ne rien comprendre.
Ah oui, tiens, le strabisme cervical, un hémisphère qui louche ou même les deux, c'est assez drôle comme image.
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