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Communiqué n° 1970 : Sur une plaisanterie (?) de M. Jean-Michel Aphatie

Communiqué n° 1970, lundi 14 novembre 2016
Sur une plaisanterie (?) de M. Jean-Michel Aphatie

Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple & de Civilisation) relèvent que M. Jean-Michel Aphatie, journaliste bien connu, paraît-il, et bien connu pour l’ardeur de ses opinions immigrationnistes, déclare que, s’il était président, la première mesure qu’il prendrait serait de faire raser le château de Versailles : ce palais, en effet, selon M. Apathie, donne aux Français des illusions de grandeur, les entretient dans la nostalgie de fastes périmés, les détourne des réalités présentes et de leurs exigences.

Le parti de l’In-nocence et le NON veulent croire que M. Aphatie plaisantait, bien qu’il n’en ait pas eu l’air, et qu’il fût même fort véhément. Les explications qu’il a fournies sont données ici en traduction : elles étaient plus abruptes et hargneuses. Plaisanterie ou pas, au demeurant, ne change rien à l’affaire. Le mérite de la saillie aphatienne, c’est qu’elle expose plus nettement que jamais, et comme en raccourci pour la démonstration, à quel point le remplacisme est un tout, et combien déculturation et changement de peuple, éducation de l’oubli et prétendue “ouverture à l’autre”, sans frontiérisme et horreur de l’héritage (en plein accord avec la vulgate bourdieusienne et le “pédagogisme”), sont en fait une seule et même chose : à savoir, le remplacisme global. Les remplacistes, avec leur génie du mot pour un autre, sont prompts à parler de haine, pour désigner le refus de l’invasion. Ils parlent en connaissance de cause : dans leur exécration de la France et de son histoire, il n’est humiliation qu’ils ne se plaisent à faire subir à son malheureux peuple, jusqu’à vouloir lui arracher ses pauvres consolations, les témoignages glorieux de ce qu’il fut.
Sauf que jusqu'à présent ses "plaisanteries remplacistes" lui réussissent plutôt bien, je veux dire financièrement parlant. Il aurait tort de ne pas continuer dans ce sens.

On se souvient que Dupont-Aignan eut l’affront de lui demander, sur le plateau du « Grand Journal » de Canal+ (13 avril 2012), de dévoiler son salaire qu’il jugeait vraisemblablement mirobolant au regard de son utilité pseudo-journalistique dans un PAF sursaturé de saltimbanques se prenant pour Rouletabille. L’autre se récria, furibard, phobique, à l’instar de Dracula face au soleil. Pourtant, ce « pilier du “Grand Journal” dont les interventions relèvent davantage du divertissement grand-guignolesque que de l'information percevait, « au titre de sa participation au “Grand Journal”, 400.000 euros par an […], soit 1.200 euros par prestation quotidienne » ainsi qu’« un salaire annuel de 250.000 euros comme directeur adjoint de la rédaction de RTL » (Emmanuel Schwartzenberg, « Les stars TV soumises à l’impôt Hollande ? », Le Figaro, 16 avril 2012).

D'autant qu'Apathie se défendit plutôt mal... ne suggèrant pas moins que pour Dupont-Aignan « à partir d’un certain salaire on n’aurait plus le droit d’exercer un métier ? C’est très crétin, comme attitude. »

Mais, en définitive, ce manque de perspicacité est symptomatique de ce que le grand reporter Jean-Jacques Cros appelle ces « journalistes d’en haut […] excessivement bien payés, apparaissant dans les pages de la presse people, au point qu’on peut se demander s’ils appartiennent encore au même monde que le reste des journalistes. […] Ces journalistes ne considèrent pas que leur premier devoir est de surveiller le pouvoir en place. Nombre d’entre eux se voient plutôt comme des "intellectuels", préférant "analyser" les événements et influencer les lecteurs plutôt que de reporter des faits » (Médias : la grande illusion, JCG, 2013)
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