Le leurre Fillon

Tout de même, n'a-t-il été assez seriné, ici ou ailleurs, que l'islam était aussi et peut-être avant tout un cadre juridique, une loi, un ensemble de règles détaillées codifiant l'ensemble de la vie du croyant dans tous ses aspects ? Et tout cadre juridique, d'autant qu'il est censément immodifiable et "totalitaire", n'est-il pas au plus haut point contraignant, beaucoup plus en tout cas que l'infiniment plus licencieux mode de vie de la plupart des sociétés occidentales ?
La charia, appliquée à la lettre, n'est-ce pas réellement pénible ? la vouloir réduire a ce qui a été dit plus haut n'est-il pas très réducteur, parce que cette loi contient effectivement des règles précises relatives
"aux transactions financières
aux dotations
aux règles d’héritage
au mariage, au divorce et à la garde des enfants
à la nourriture et à la boisson (dont la chasse et les règles d’abattage rituel des animaux)
à la guerre et à la paix
aux infractions pénales
aux affaires judiciaires (dont les témoignages et les preuves)." (Wikipédia)

Cela en plus des seules dispositions cultuelles...

On ne peut pas ne pas évoquer à cet égard la loi religieuse juive, sur quoi il semble bien que la législation musulmane ait été calquée dans son principe, obligeant absolument le croyant à dédier toute sans existence, sans reste possible, à une autorité transcendante : les Juifs appellent cela le fardeau.
À noter toutefois que charia voudrait dire "voie", "chemin" ?...

Cher Eytan, si vous voulez dire, comme Régis Debray que ''pour faire d'un tas un tout'', quel qu'il soit, il faut des règles, nous sommes bien d'accord. Il en faut donc à la société musulmane comme à toute société y compris à la mafia dont les règles ressemblent, étrangement, à bien des égards aux islamiques : code de l'honneur sous toutes ses formes, y compris les plus violentes, importance fondamentale de la famille, obéissance aveugle des femmes à leur époux et père, impossibilité sous peine de mort de quitter la mafia ou l'islam, etc. Mais ces règles sont faites pour permettre aux hommes, et aux hommes seuls, de jouir de ce qu'ils convoitent, non par le détour méritoire de l'effort, de l'étude, de l'apprentissage ou de réalisations personnelles, mais le plus rapidement possible, soit par la violence ''profane'' ou délinquance, soit par la violence ''sacrée'' ou djihad, qui promet au djihadiste le 4-4, les femmes et l'appart, ainsi que plus généralement le butin des infidèles. Bien sûr il arrive que les mafieux comme les djihadistes y perdent la vie mais les gains immédiats sont assez gros pour qu'on la risque. Les interdits ne sont que des leurres pieux, contournés le plus souvent en douce, imposés d'ailleurs et non choisis puisqu'on naît musulman et qu'on ne peut changer de religion.

Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire, chère Cassandre... il est entendu que toute organisation et société ont besoin de règles, mais toutes les religions ne constituent pas un véritable "programme d'existence" prenant en charge la totalité de la vie du croyant dans tous ses aspects : c'est le cas du judaïsme, et pour une grande part de l'islam également, donc ; à la différence des codes mafieux qui sont édictés pour les mafieux et par eux-mêmes, la loi religieuse entendue dans ce sens n'a cure des hommes qu'elle contraint : l'observance de cet ensemble de règles est la marque de la dévolution de toute l'existence humaine au divin, satisfaisant à la seule volonté divine par ce mode de vie de part en part imposé et codifié : c'est dans le principe à peu près le contraire de l'égoïsme, de l'anthropocentrisme et, bien entendu, de ce qu'on appelle "humanisme"...
Soit dit en passant, il me paraît difficile d'être toujours tout occupé à satisfaire de la façon la plus égocentrique et immédiate "ses instincts les plus bas" — j'avoue qu'une telle caricature de ce qu'implique la vie religieuse musulmane en tant que telle pour l'ensemble des fidèles me laisse perplexe — pour la même raison exactement qu'on est prêt à se sacrifier pour sa foi...

Les Occidentaux, décidément, ont toujours besoin de chercher et de trouver, chez l'Autre, du Bien, du Beau, du Noble. Et quand on leur dit et se tue à leur montrer que, non, désolé, on a bien cherché, il n'y en a pas — mais qu'en revanche il y a tout le contraire, et à profusion —, c'est tout leur monde qui s'écroule.

Ce deuil impossible est aussi une vraie maladie.

Tiens, mon cher Trystan, c'est exactement le même genre de réaction qu'avait récoltée Zemmour, accusé à peu de choses près d’idolâtrer les djihadistes parce qu'il avait osé dire qu'il pouvait nourrir de l'estime pour des ennemis qui étaient capables de mourir pour leurs idées.

Eh oui. Que voulez-vous, hormis une poignée de raseurs, personne ne croit sérieusement, dans ce pays, que les djihadistes puissent avoir des intentions vraiment maléfiques. Ce ne sont que des brebis égarées, tout au plus, qui après un stage de déradicalisation consacré à la caresse de hamsters auront envie, comme il se doit et comme tout le monde, de faire de la trottinette en chantant avec Anne Hidalgo les louanges d'un monde sans frontière, interconnecté. C'est pourquoi ils n'auront pas, pour reprendre le titre d'un ouvrage déjà fameux, notre haine.

@Trystan
Ce deuil impossible est aussi une vraie maladie.

Un "deuil impossible", comme vous dites... Je crois que même avec deux ou trois attentats/semaine le Réel ne parviendrait toujours pas à s'introduire dans leurs petites caboches d'enfants gâtés, gavés par la doxa antiraciste. Non, ça ne rentrerait pas.

Un : la loi de l'islam a été inventée par un bédouin pour d'autres bédouins afin de leur assurer la domination sur tous les autres peuples..

Deux: Ils ne meurent pas pour leur foi, mais pour des gains matériels. Sur terre : butin des infidèles dont les femmes, et dans l'au-de là : 72 houris à baiser sans jamais débander dans un boxon au luxe hollywwoodien.

Eh bien, chers amis, s'il vous plaît de croire dur comme fer que du seul fait qu'on soit musulman, on est inévitablement con, bête et méchant, libre à vous... Je reste néanmoins d'avis qu'une telle conception est un peu limitée...

Et libre à vous, cher Alain, d'attendre encore quelque chose, non pas des musulmans (il en est d'admirables, j'imagine), mais du monde musulman, lequel, aux dernières nouvelles, constitue toujours la première menace à la survie de l'espèce humaine civilisée.

Je ne crois pas du tout que le monde musulman constitue la première menace à la survie de l'espèce humaine civilisée. Face à un Occident en bonne santé mentale le monde musulman ne constituerait aucune espèce de menace. La menace, c'est la pitoyable mutation anthropique qu'ont connue les sociétés occidentales et qui a donné naissance à un monde infantile, déculturé, laid, vulgaire, vide, hébété, indifférencié, sans passé ni avenir. Et comme il a largement fait la preuve de ce qu'il est, de son indicible horreur, ses habitants n'aspirent plus qu'au suicide — un suicide assisté qu'on invite les “migrants” à consommer. Et c'est ainsi que les petits bobos teufeurs fin de race avancent en se dandinant au son de leur misérable muzak vers le précipice qui va très vite les engloutir, et nous avec, hélas, sauf ceux qui auront eu la chance ou l'habileté de trouver une catacombe, une forêt profonde, un monastère isolé et oublié, où se terrer durant les siècles de barbarie qui commencent.

Pitié, cher Marcel ! Vous m'avez flanqué le cafard pour la journée !

Bien sûr qu'il existe des musulmans admirables. Mais ceux-là ont fâcheusement tendance à abjurer l'islam dès qu'ils le peuvent, ce qui leur vaut toutes sortes d'ennuis.

Oui, chère Fanny, pardonnez-moi, je vous comprends très bien, d'autant que je me suis flanqué aussi le cafard à moi-même. Parfois le découragement vous prend.

Pour ceux qui espèrent encore des miracles : video: [vid.me]

Citation
Marcel Meyer
Je ne crois pas du tout que le monde musulman constitue la première menace à la survie de l'espèce humaine civilisée. Face à un Occident en bonne santé mentale le monde musulman ne constituerait aucune espèce de menace. La menace, c'est la pitoyable mutation anthropique qu'ont connue les sociétés occidentales et qui a donné naissance à un monde infantile, déculturé, laid, vulgaire, vide, hébété, indifférencié, sans passé ni avenir. Et comme il a largement fait la preuve de ce qu'il est, de son indicible horreur, ses habitants n'aspirent plus qu'au suicide — un suicide assisté qu'on invite les “migrants” à consommer. Et c'est ainsi que les petits bobos teufeurs fin de race avancent en se dandinant au son de leur misérable muzak vers le précipice qui va très vite les engloutir, et nous avec, hélas, sauf ceux qui auront eu la chance ou l'habileté de trouver une catacombe, une forêt profonde, un monastère isolé et oublié, où se terrer durant les siècles de barbarie qui commencent.

L'un ne va pas sans l'autre, Marcel, et vous le savez bien: sans un Occident en capilotade spirituel, devenu suicidaire et demeuré au dernier degré, point de ré-ensauvagement par islamisation-arabisation de nos sociétés. L'islamisation-arabisation de l'Afrique et de l'Asie est par ailleurs un phénomène qui pourrait tout à fait aboutir à l'anéantissement physique, complet et définitif, de la planète: un Pakistan nucléarisé et conquérant, une Egypte nucléarisée et conquérante, une Indonésie nucléarisée et conquérante, un Nigéria nucléarisé et conquérant, etc.

Citation
Trystan Dee
Pour ceux qui espèrent encore des miracles : video: [vid.me]

"C'est comme au bled ici !". La sorte de candeur avec laquelle s'expriment dans ce pays les conquérants arabes est tout à fait désarmante. J'aime beaucoup l'idiote utile qui nous dit à peu près, Mais...j'ai pas envie d'aller au bistrot, moi, tout simplement !

Oui, il y a ce constat du Nord-africain « C'est comme au bled ici ! », parfaitement complété par ce que dit la Lyonnaise de souche « On s'efface » et par la caractère dérisoire de la déclaration de cette autre qui plaide pour la “convivialité”. Tout est dit en quelques secondes, et par le journal télévisé de France 2 par dessus le marché.
Résultat ? Nul, rien, nada : même Marine Le Pen prend acte, en somme, les rares voix discordantes se perdent dans l’éther et nous allons avoir le choix entre l'ancien premier ministre de l'un et l'ancien premier ministre de l'autre. Vous me direz, le naufrage de Juppé tout de même... Oui, c'est vrai, j'exagère : trop grossièrement collabo, ça ne passe plus trop bien, c'est pourquoi Valls sera sans doute battu par Fillon, la belle affaire !

Résultat ? Nul, rien, nada : même Marine Le Pen prend acte, en somme
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La preuve que non... :

[www.rtl.fr]