La surpopulation dans les pays surpeuplés n'est évidemment pas motivée par le versement d'allocations familiales, qui n'y ont jamais existé et n'y existeront jamais.
La prolifération humaine sur cette planète, à plus de sept milliards d'individus, est en train de couler et la planète
et l'humanité.
Jusqu'à présent (dans les organismes onusiens, avec bien sûr la FAO en tête) on a affirmé, non sans raisons d'ordre quantitatif,
que la planète pouvait nourrir plus de 10 milliards d'humains. Apparemment, cela suffit aux politiques, qui font l'impasse sur la réflexion qu'exige la question de
l'inhabitabilité d'une terre qui en compte déjà sept milliards.
La question de l'habilitabilité du séjour terrestre en situation de surpression démographique n'est posée par personne, n'intéresse personne, à part quelques hurluberlus dont nous sommes. De l'austère chef d'Etat au poète rêveur, tous s'émerveillent de la multiplication des bébés, du pullulement humain.
Je vois les jeunes souvent tristes en situation de surpeuplement, ils ne sont plus tant festifs que ça. La génération "Y" a pour successeuse la génération "la tête dans mon dumb-phone", sa
monade, pour reprendre le terme d'Alain Eytan -- on les voit, le nez sur leur écran, s'extraire comme on peut de l'humanité-monde, cet océan d'inhumanité où plus personne ne désire baigner.
L'humanité-monde est en soi une nuisance pour l'humanité. La prolifération du prochain, son étouffante omniprésence, et celle de ses oeuvres, ses banlieues à l'infini, écoeurent du prochain.