La sortie au musée

Attirer tous les publics.

Le pauvre musée d'Orsay n'en peut mais ; or il y aura toujours des enseignantes (remplacistes au cube) pour faire l'apologie des nocents.

Ah ces professeures et ces proviseures ! Heureusement qu'elles sont là, pour faire barrière au racisme et à l'intolérance.

Mais... est-ce bien halal d'aller au musée ? Enfin, quand même, ils auraient pu tomber sur le Courbet... Quelle inconscience de la part de cette professeuse !

Cette andouille de "prof" n'a toujours pas compris que les Divers dans les musées, La Culture (pas "la culture pour tous"), elle s'en tape ! Le destin d’une culture est contenu dans son origine, sa fin même est déterminée par l’origine, car c’est cette origine qui détermine sa trajectoire, sa capacité narrative et le contenu de sa narrativité, et sûrement pas son "ouverture à l'Autre" ! Historiquement l’idée occidentale s’est d’abord exprimée sous une forme métaphysique, puis idéologique, puis « scientifique », et elle s’épuise aujourd’hui, de toute évidence...
L’Occident a exprimé (presque) tout ce qu’il avait à dire. Il a décliné ses mythèmes sous toutes les formes possibles. Il s’achève dans la dissolution chaotique, l’épuisement des énergies, le nihilisme généralisée, la fréquentation quasi obligatoire des musées et la culture comme "vecteur d'intégration".

Plus prosaïquement, notre chère “prof” n'arrive pas à comprendre qu'il existe encore des endroits où le chaos qui règne habituellement dans sa classe, ne soit pas toléré. Le musée d'Orsay, pourtant, n'est pas un lieu particulièrement calme en soi, Dieu sait.

Dans une civilisation normale, cette femme aurait eu envie de mourir de honte et se serait jurée que jamais on ne l'y reprendrait. Mais dans ce monde-à-l'envers qui est le nôtre, elle en profite au contraire pour monter sur ses grands chevaux, prendre des airs de duchesse outragée et se faire le chantre de ce qu'elle croit être les damnés de la terre, ce qui fait toujours du bien à son petit ego.

On n'imagine pas à quel point point Madame se trouve belle dans le miroir gratifiant de la Tolérance et de la Démocratisation culturelle. Défendre le Désastre et la nocence, telle est sa mission sacrée.

"On n'imagine pas à quel point point Madame se trouve belle dans le miroir gratifiant de la Tolérance et de la Démocratisation culturelle."

Le psychologisme pédagogiste, nouvelle religion, change l'eau en vin et transmue le bruit et la vulgarité en effervescence créatrice, en élan vital, en sang neuf face à l'inertie marmoréenne des chefs d'oeuvre ou du cours magistral.

La sortie doit être re-créative, il faut que l'"enfant" s'exprime, hurle, renvoie de l' énergie, insuffle la vie dans un univers figé.

Qui sont ces petits matons de l'ordre machiste, ces petits plantons racistes, ces sous-fonctionnaires sans CAPES, pour oser contrarier la dame ? Elle sait bien, la dame, que les temps sont propices, que les médias féministes-remplacistes se damneraient pour retisser bien en choeur,du lien haineux, de la fable victimale !

« Le psychologisme pédagogiste, nouvelle religion »

Laquelle fut déjà dénoncée par Nabokov (dans Lolita) et Hannah Arendt (dans La Crise de la culture). Tout à fait en vain, faut-il l'écrire.