Le site du parti de l'In-nocence

Feministe et soumise

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 09:45   Feministe et soumise
Clémentine Autain, sur Twitter, s’affiche tout sourire, accoudée au bar PMU de Sevran – où elle est élue Front de Fauche – avec cette légende :

« Je consomme et demande au CSA de visionner intégralité bande caméra cachée France 2. Stop stigmatisation banlieue. »

​‌”

[www.bvoltaire.fr]
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 09:50   Re : Soumission féministe
Comme quoi le féminisme n'existe que parce que l'homme occidental l'a laissé proliférer. Face à des hommes ancienne manière qui ne s'en laissent pas compter conter, il n'y a plus personne. Au contraire, elles se remettent à genoux.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 10:58   Re : Soumission féministe
Oui Trystan. Ce dont elles rêvent, au-delà ou en deça de leur verbiage inepte, c'est d'un vrai Maître ! (Si Lacan voyait ça...)
15 décembre 2016, 11:04   Re : Soumission féministe
''Caen. Une retraitée de 74 ans convoyait de la drogue par amour pour un Roumain de 33 ans.''

Qu'est-ce que je vous disais ! ?
15 décembre 2016, 11:39   Re : Soumission féministe
Ce n'est pas tellement que face à des hommes à l'ancienne, qui ne s'en laissent pas conter, elles se remettent à genoux, c'est plutôt que par un choix, à peine inconscient probablement, elles précipitent la soumission générale aux nouveaux maîtres, la leur en premier lieu. Je l'ai dit et le répète : il est totalement invraisemblable que ces filles soient idiotes au point de ne pas du tout savoir ce qu'elles font, et vers quoi elles nous entraînent. Elles le font parce qu'elles savent bien que le monde festivo-remplaciste est littéralement invivable. Bien entendu, ce n'est pas comme ça qu'elles se le formulent et elles continuent, de façon mécanique, psittaciste, à répéter le catéchisme indifférentialiste du festivo-remplacisme. Cela leur est d'autant plus facile que la Soumission découlera tout naturellement de la dimension ethnique de ce catéchisme indifférentialiste, et c'est donc en dansant sur la chanson féministe qu'elles retourneront avec enthousiasme à la place qui avait toujours été celle des femmes — au grand dam de leurs mères et grand-mères qui avaient cru s'en être affranchies.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 12:13   Re : Soumission féministe
il est totalement invraisemblable que ces filles soient idiotes au point de ne pas du tout savoir ce qu'elles font, et vers quoi elles nous entraînent. Elles le font parce qu'elles savent bien que le monde festivo-remplaciste est littéralement invivable
////

Enfin bon, c'est tout de même bien leur haine viscérale du mâle blanc et de tout ce qui est occidental qui les pousse à agir ainsi !?, non ? Et qu'elles comprennent quelque chose à ce qu'elles font (et défont) et à l'enfer festivo-remplaciste, permettez-moi d'en douter. La jouissance qu'elles trouvent à nous rabaisser et à détruire tout ce qui fut nôtre leur suffit amplement.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 12:41   Re : Soumission féministe
Juste en passant, pour Clémentine et ses copines : "Quatre femmes ont été agressées en 18 jours, dont deux sexuellement. L’auteur présumé interpellé est un sdf de 19 ans, ressortissant camerounais en situation irrégulière."

In La Nouvelle République
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 12:45   Re : Soumission féministe
Ou ceci : Versailles (78) : un Syrien arrêté pour le viol d’une femme de 60 ans en Suisse 14/12/2016
Ironie du sort, le fugitif a été arrêté à deux pas de chez lui… Place de la Loi à Versailles. Eyad Al Arfi, 54 ans, un ancien diplomate syrien en poste à Genève (Suisse) et condamné par défaut à 13 ans de détention pour viols et actes de tortures et barbarie en 2001 par la cour d’assises locale, était recherché depuis dix-huit ans par la brigade criminelle du canton helvétique.



[...] Ce vrai diplomate déchu vivait en France depuis 2013 sous le statut de réfugié politique obtenu avec de faux documents d’identité. Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international de longue date par les autorités cantonales genevoises. [...]

Cet homme est sans emploi et avait refait sa vie en France avec une nouvelle compagne qui ignorait tout de son passé [...] Les enquêteurs vont « vérifier si cet homme n’a pas commis d’autres crimes ou délits » dans l’hexagone car « le viol commis à Genève n’est pas anodin ».

En mai 1997, Eyad Al Arfi a suivi à la sortie des bains publics une femme de 60 ans jusqu’à son domicile de Genève avant de forcer la porte et de la violer pendant cinq heures durant. Tout en lui faisant subir les pires outrages. L’acte d’accusation de l’époque évoque un acharnement de l’auteur sur la victime âgée désormais de 79 ans. [...]


Le Parisien
15 décembre 2016, 13:06   Re : Soumission féministe
« Enfin bon, c'est tout de même bien leur haine viscérale du mâle blanc et de tout ce qui est occidental qui les pousse à agir ainsi !?, non ? »

Non. Leur haine viscérale du mâle blanc et de tout ce qui est occidental, que leurs congénères masculins partagent largement, est à l'origine de l'établissement de la dictature festivo-remplaciste. Ce qui les pousse à agir ainsi, à se jeter dans les bras des mâles remplaçants, des mâles de remplacement dont elles savent très bien comment ils les traiteront), est au-delà, ce ne peut être que le désir de ce qui les attend (et nous avec). Le fait que ce désir soit aussi en accord avec une partie de l'idéologie festivo-remplaciste ne fait que faciliter la chose.
15 décembre 2016, 13:47   Re : Soumission féministe
Se battre aujourd'hui contre le mâle blanc et tout ce qui est occidental, c'est l'un de ces combats contre des fantômes dont le petit bourgeois festiviste est si friand. Se battre contre le mâle blanc, c'est comme monter à l'assaut du racisme, assiéger le fascisme et exterminer l'impérialisme français. Nous sommes au-delà de ces combats dont la représentation théâtrale surjouée, éternellement recommencée, n'est qu'un paravent destiné à masquer ce qui se joue réellement.
15 décembre 2016, 13:52   Re : Feministe et soumise
Peut-être qu'en se soumettant de leur vivant elles préparent, concoctent, fomentent d'autres causes "féministes" à léguer aux générations futures. Ce qui déjà, et là encore de manière largement inconsciente, signifierait que toutes les Autain de la Terre reconnaissent qu'elles n'ont plus vraiment de combats à mener ni d'autres tas de droits à conquérir, cela après avoir eu la peau du mâle blanc.

Il reviendra aux filles d'Autain et de Duflot de s'arracher à la domination musulmane. (Un scénario de ouf, j'en conviens.)
15 décembre 2016, 14:21   Re : Feministe et soumise
"Peut-être qu'en se soumettant de leur vivant elles préparent, concoctent, fomentent d'autres causes "féministes" à léguer aux générations futures."

C'est l'hypothèse que j'ai cherché à formuler dans un autre fil. Pour émasculer des mâles, il faut des mâles.
15 décembre 2016, 14:49   Re : Feministe et soumise
Non, je ne crois pas, car on ne la fait pas aux mâles musulmans : voyez ce qui se passe dans leurs pays.
Surtout, je trouve mon hypothèse cohérente avec le réel. Voyez ce que j'avais appelé à l'époque, “le baise-min de la soumission extatique”



(http://www.casimages.com/i/161215031802165859.jpg.html)
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 14:57   Re : Feministe et soumise
. Ce qui les pousse à agir ainsi, à se jeter dans les bras des mâles remplaçants, des mâles de remplacement dont elles savent très bien comment ils les traiteront

/////

Je crois que vous sous-estimez leur degré de niaiserie et aussi leur incroyable naïveté. Non, elles s'imaginent qu'elles les "convertiront" et qu'avec le temps ils se feront doux comme des agneaux, en clair qu'ils deviendront tout "comme nous" : athés, progressistes, feministes, laïques, républicains itou. N'oublions jamais que ces gens-là (antiracistes, féministes, transgenristes) se voient comme des "modèles" (des modèles sensés faire envie), une sorte de "type humain achevé" exportable partout sur la planète.
15 décembre 2016, 15:15   Re : Feministe et soumise
Ce sont des ''phalophiles honteuses''.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 15:38   Re : Soumission féministe
La femme occidentale d'aujourd'hui ne fait que confirmer à l'homme oriental qu'il ne faut surtout pas laisser un pouce de liberté à sa ou plutôt ses femmes, car dès qu'il aura ouvert la boîte de Pandore, elles le piétineront.
La femme orientale, elle, est partagée. Parfois un proto-féminisme, qui existe en elle à l'état latent comme chez toute femme, ainsi qu'un début de marge de manœuvre, peuvent l'amener à vouloir imiter ses congénères occidentales ; mais dans l'ensemble elle perçoit bien que l'émancipation tératologique de la femme occidentale a rendu tout l'Occident malheureux (et les hommes et les femmes), et indéfendable. La prétendue libération de nos femmes (libération qui consiste à se vautrer dans la bêtise et dans la fange après s'être teint les poils des aisselles en turquoise) lui inspire plus de dégoût et de peur qu'autre chose, si bien qu'on la voit accepter volontiers, et même réclamer, davantage de prison et de burqa — ce qui est toujours mieux que de ressembler à ces dégénérées de blanches.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 15:40   Re : Soumission féministe
« elles s'imaginent qu'elles les "convertiront" et qu'avec le temps ils se feront doux comme des agneaux »

Non. Elles se cherchent un maître, et avec eux elles pensent, à juste titre, l'avoir enfin trouvé. Comme un enfant qui cherche à voir jusqu'où il peut aller. Voilà tout.
15 décembre 2016, 15:44   Re : Soumission féministe
C'est ça.
15 décembre 2016, 16:03   Re : Feministe et soumise
La définition de l'hystérique de Lacan, définition qui se promène incomplètement dans les commentaires ci-dessus est: "L'hystérique cherche un maître sur qui régner". Il reviendra, j'y tiens, aux filles des garces actuelles qui auront investi les mâles musulmans du pouvoir désiré de les soumettre de renverser la vapeur dialectique d'ici une ou deux générations.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 16:25   Re : Feministe et soumise
Le bogueur Aldo Stérone aurait des choses intéressante à dire à ce sujet.

(Ce qui suit est un peu hors sujet, mais je me souviens que dans une vidéo, Stérone s'étendait sur la névrose, la folie même de la Maghrébine pauvre qui reprend à son compte le régime rigoriste appliqué à la Saoudienne, laquelle est souvent richissime. La Saoudienne, selon lui, est certes atrocement enfermée dans sa burqa, mais au moins elle peut facilement prendre un billet d'avion de première classe sur Emirates et faire 20000 euros de shopping par jour chez Harrod's ou sur l'avenue Montaigne. Cette contrepartie l'empêche, in fine, de sombrer complètement dans le malheur et la folie.

La Maghrébine pauvre, elle, n'a même pas cette contrepartie-là.)
15 décembre 2016, 16:27   Re : Feministe et soumise
Oui, bon, dans le monde traditionnel, on sait bien que le plus souvent, en tout cas au foyer, c'est bien le maîtresse de maison qui règne sur le maître, mais c'est une autre histoire.
15 décembre 2016, 16:30   Re : Feministe et soumise
Maghrébine pieuse et pauvre qui, d'ailleurs, rêve de vivre au Caire ou à Jakarta et non pas à Riyad. Malheureuse, elle entend, semble-t-il, le rester.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 17:01   Re : Feministe et soumise
Non. Elles se cherchent un maître, et avec eux elles pensent, à juste titre, l'avoir enfin trouvé. Comme un enfant qui cherche à voir jusqu'où il peut aller. Voilà tout
//////

D'accord, d'accord, d'une certaine façon. Je l'avais ecrit plus haut. Pourtant, lorsque l'on voit la gueule de leurs maris ou de leurs conjoints (celui d'une Cosse, d'une Duflot, ou encore la copine de la goudou Fourest par ex.), force est de constater qu'ils ne ressemblent guère, même de très loin, aux jeunes mâles afro-maghrébins...
Utilisateur anonyme
15 décembre 2016, 17:17   Re : Feministe et soumise
C'est normal. Eux sont justement les beta de service — des domestiques apeurés, admiratifs et corvéables. Des cocus en puissance, pourvoyeurs inoffensifs qui, dans l'idéal, paieront pour l'éducation des enfants qu'elles auront eu en cachette avec les alpha, lesquels migrent déjà vers d'autres aventures.
15 décembre 2016, 17:28   Re : Feministe et soumise
Oui, bien entendu qu'ils ne ressemblent guère, même de très loin, aux jeunes mâles afro-maghrébins : ce sont les néo-hommes, les petits bobos-teufeurs fin de race produits par ce ce monde festivo-remplaciste, indifférencié et par la même invivable, auquel elles ont, plus ou moins inconsciemment, décidé de mettre fin, et auquel elles mettent, en tout état de cause, effectivement fin en étant, avec tant de ferveur et d'inflexibilité, remplacistes.
Le Saint-Sylvestre de Cologne a parfaitement montré tout ça.
16 décembre 2016, 14:33   Les Autain sont des amazones
Les "hommes ancienne manière" se laissaient mener à l'abattoir sans moufter pour des causes qui les dépassaient et qui ne les intéressaient fondamentalement pas, pour la plupart, qu'il soient grognards, poilus ou couillus ; les mectons nouvelle manière ont fait savoir que ces histoires ne les concernent plus, qu'ils ne sont pas faits pour crever pour des idées dont ils se contrefichent, et que de toute façon la violence les rebute et les effraye.
Il est difficile de donner une définition définitive de ce qu'est "le vrai homme", mais hors les clichés un peu éculés, tout de même, il reste que celui qui parvient à adapter le plus possible les modalités extérieures et sociales de sa vie à ce qu'il est ou veut être, serait-ce un limaçon, est davantage maître, maître de sa destinée, en refusant surtout coûte que coûte de faire ce qu'il ne veut pas, que le magnifique taureau qu'on achève dans l'arène, et écouille par-dessus le marché de superbes gonades qui ne lui auront en définitive vraiment servi à rien.

Et si l'on doit continuer dans le registre de telles généralités (parce que "les hommes", "les femmes", et même "les féministes", "les femmes occidentales", on s'y noie un peu...), eh bien la femme semble participer également de ce gain d'indépendance : incontestablement elle goûte au confort cosy et moelleux que procure le PBT (petit-bobo-teufeur) à domicile — qui n'aime se pelotonner sous la couette par temps de chien ?? — tout en disposant à portée de main d'une large provision de frustes et ardents primitifs propres à assouvir éventuellement ses fantasmes.
Qui dit mieux ? De ce point de vue ces femmes font ce qu'elles veulent et tirent leur épingle du jeu par les deux bouts, bien plus en tout cas que la grisette début 20e, ou l’épouse modèle d'antan.
16 décembre 2016, 14:41   Re : Les Autain sont des amazones
Sauf que ça ne durera pas, de toute évidence.

[PBT : oui, merci mais, pardonnez-moi, je tiens quand même au FR, pour la raison dite juste au-dessus.]
Utilisateur anonyme
16 décembre 2016, 15:35   Re : Feministe et soumise
« les mectons nouvelle manière ont fait savoir que ces histoires ne les concernent plus, qu'ils ne sont pas fait pour crever pour des idées dont ils se contrefichent, et que de toute façon la violence les rebute et les effraye. »

Ils ne meurent en effet plus à la guerre, en tout cas pas ces temps-ci.
Mais cela ne les empêche pas de mourir d'une autre mort, passablement moins belle.
La mort du type d'aujourd'hui est spirituelle, c'est celle qui frappe le cadre moyen qui perd sa vie à faire un travail idiot dans un bureau, assis toute la journée devant un écran, pour payer chaque mois les traites du tombeau existentiel qu'est ce minable pavillon de banlieue qu'il a dû acheter avec et pour Madame, laquelle produit chaque jour ses Vlogs dédiés à la consommation et à la procréation.

Il est l'esclave docile de sa petite princesse bien avant d'être l'esclave de son patron. Après s'être abruti une dizaine d'heures à son travail, il doit encore monter des meubles Ikea et peindre en rose le lit de la petite Beyrénisse. Il croit qu'en faisant tout bien comme il faut il sera aimé ; il ne comprend pas, ou alors trop tard, qu'il n'a jamais été autre chose qu'un pourvoyeur potentiel, puis effectif. Aux côtés de sa femme il n'a jamais été question d'avoir une opinion un peu dissidente, c'est pourquoi il vote toujours comme il faut, contre les méchants, contre les racistes. On comprend alors d'où vient une bonne partie du Grand Remplacement : Madame ne prend pas de risques, Madame ne veut pas d'Histoire, Madame est toujours comme l'époque, en l'occurrence, remplaço-jesuischarliste. Sa déculturation l'a récemment amenée à se faire tatouer pour la troisième fois : après le dauphin au poignet et la clé de sol sur la nuque, elle a fait écrire I will never grow up sur son bras gauche. Peu importe ce qu'elle fait, peu importe les contradictions, il la suit et la soutient dans cela comme dans tout le reste. Elle a toujours raison, après tout.

On lui avait dit, pourtant, que les femmes aimaient les bad boys, les types à la marge, les types inquiétants. Oui mais juste comme ça, pour s'éclater. Lui n'a jamais été envisagé ainsi, au reste il n'appartient pas à cette catégorie-là. Il avait des bonnes notes à l'école et plus tard, lorsqu'il a eu son diplôme, sa mère était fière de lui. Et elle voulait tellement, mais tellement avoir des petits-enfants ! En sorte que lorsque la jolie Sylvie, après s'être envoyé des bad boys entre 18 et 25 ans, a décidé qu'il était temps de construire un petit nid, notre ami était là, salarié, aimable, disponible. Il n'en revenait pas de sa chance : au lycée comme à la fac, les filles comme elles ne lui parlaient jamais, pourtant, ou alors seulement pour lui demander ses notes de cours. Peu importe, c'est si beau qu'on ne va pas s'ennuyer à analyser les raisons d'un tel revirement.

On imagine aisément la suite de l'histoire.

A présent, les années ont passé, et sur le Facebook de sa chère épouse, la photo sur laquelle il apparaissait naguère encore à ses côtés a été remplacée par une photo d'elle et de l'enfant, ou des enfants. Enfants qu'il ne voit guère, du reste, car lorsqu'il rentre le soir ils sont déjà couchés depuis longtemps. Elle s'est empâtée, elle râle sans arrêt, elle commence à avoir sur le visage un permascowl, cet air de reproche permanent qu'elles finissent toutes par arborer au bout de quelques années, quand elles commencent à devenir la copie cruelle et ô combien inquiétante de leur atroce maman.

Hélas, élevé par la télévision, par l'école-sans-hommes-faite-pour-les-petites-filles et par une mère célibataire qui l'a castré dès l'enfance, notre bonhomme n'a pas, n'a jamais eu l'appareil humain, culturel et spirituel qui lui permettrait de s'enfuir et de vivre enfin pour soi-même. A cet égard, il n'a même pas eu la chance d'être homosexuel.

Il n'est qu'un pauvre hamster qui ne sait fonctionner hors de la roue qui le tue. Elle va bientôt demander le divorce (elle vient en effet de rencontrer un type hyper intéressant, une espèce d'artiste). Il est fichu.

Bah, c'était couru d'avance.

Tant pis, il en trouvera bientôt une autre, via un site de rencontres par exemple. Vous l'imaginez : 37 ans, employée, accablée de deux ou trois gosses. Semblable à la précédente, en un peu moins jolie, en un peu plus grosse, en un peu plus plus vulgaire, en un peu plus folle, surtout. Pas grave. Avec elle il redécouvre l'amour, elle est bonne au lit (pour l'instant), du coup il est fou d'elle, il trouve que ses enfants son géniaux, etc. Il vont tous aller à Disneyland ce week-end. C'est lui qui paye, ça lui fait plaisir. Il est là pour servir, servir et encore servir. Il est, momentanément, heureux.
16 décembre 2016, 15:58   Re : Feministe et soumise
Bon cela dit, je n'ai pour ma part aucun goût pour la virilité de carnaval, n'ai jamais traîné aucune de mes femmes par les cheveux et reste sans opposition ni réticence devant l'amélioration juridique de la condition féminine (égalité civile), le partage des tâches ménagères ou la cosytude (?), faut-il le préciser...

D'autre part je trouve que parler, à propos du PBTFR de « maître de sa destinée, en refusant surtout coûte que coûte de faire ce qu'il ne veut pas », j'avoue que les bras m'en tombent un peu car tout de même, où avez-vous jamais vu pareil conformisme et pareil collectivisme, si ce n'est dans les totalitarismes du siècle passé ?
16 décembre 2016, 16:18   Re : Les Autain sont des amazones
Tout de même, cher Marcel, l'homme-mou nouvelle manière est parvenu à modeler son environnement, la société occidentale contemporaine, à son image, selon ce qu'il est et veut rester : c'est cela, "être maître de son destin".
Que vous et moi ne pensions éventuellement pas le plus grand bien de cet être, et de cette persévérance obtuse dans cet être, c'est une chose, mais je répète qu'à mon avis, cet homme est globalement satisfait de son sort, continue de plus belle à lancer des ballons rouges dans les airs, à témoigner de sa bienveillance et de son affabilité universelle, et refuse surtout de rendre coup pour coup, du moins pour ce qui le concerne individuellement.
Et tout cela librement, librement !
16 décembre 2016, 16:41   Re : Feministe et soumise
Moralité, l'enfer, l'asservissement et l'enfermement, le piège mortel, n'admettent qu'un déclencheur : la faiblesse insigne de vouloir être aimé. Celui (ou celle) qui désire être aimé(e) est foutu(e), est pris dans la nasse de l'existence. Toutes ses stratégies, tous ses montages logiques et astucieux, toute son intelligence, le conduiront au ruisseau et à la fosse, à l'anéantissement entre les mains de ceux/celles qui n'ont jamais éprouvé ce besoin.

Les structures anthropologiques instituées anciennement (la religion, la famille, l'ordre familial et ses injonctions existentielles - tu es ceci, tu feras cela, ta vie est toute traçée, nous te l'avons tracée) composaient une armure contre le souverain besoin d'être aimé, assez souverain en tout cas chez le bobo moderne pour orienter les choix cardinaux de l'existence (où vivre, comment et avec qui), besoin tout nu d'être aimé qui fait de l'être humain un ver maigre et tout aussi nu et dénué de protection. Les femmes, armées de l'enfant, ont leur personne protégée contre ce besoin et font alors de l'homme ce que le faucon prédateur fait du jeune mulot privé de terrier en plein champ. Il n'y a là rien que de très normal.

L'homme aime une femme et pour s'assurer qu'elle lui restera attachée, achète une maison et un cabriolet pour madame. Il est fichu, il est mort : s'il n'acquiert pas ces biens matériels, ou s'il ne les acquiert pas à temps, il sera moins aimé avant d'être tout à fait abandonné ; s'il acquiert ces biens mais qu'il aime mal ou trop peu, voire de manière inconsidérée, bref, s'il vient à déplaire, il sera abandonné mêmement et devra payer seul les traites des emprunts.

L'équilibre du malheur entre l'homme et la femme dans ce système non-encadré (régime matrimonial libre, pas de dot, par de cadre institutionnel, de qu'en-dira-t'on, etc.) advient cependant, quand la dame prend de l'âge et qu'autour d'elle s'agence la solitude. L'homme alors, s'il atteint la soixantaine encore un peu fringuant, peut espérer "refaire sa vie" ou du moins s'en donner l'illusion; son ancien tortionnaire, les seins à plat, n'a plus que ses chats à caresser. Le temps est un redoutable justicier.
16 décembre 2016, 16:53   Re : Les Autain sont des amazones
Je ne crois pas vraiment que l'homme-mou soit parvenu à modeler son environnement, ou qu'en tout cas c'est au moins autant vrai dans le sens inverse. Il y a eu une véritable mutation anthropique qu'il n'a pas choisie, dont il est le produit. Quant à savoir si ce petit bonhomme est satisfait de son sort ou pas me semble être une question complexe.

La réponse, en apparence, est claire, vous avez raison, oui, il l'est et comment. La preuve : on ne cesse de chanter les louanges de ce qui est advenu, il n'est question que d'inclure dans ce monde-ci ceux qui en sont encore exclus, il n'est jamais question de lendemains qui chantent à bâtir ni d'homme nouveau à créer parce que, pardonnez-moi de me répéter, c'est le présent qui chante (horriblement, certes) et que l'homme nouveau est déjà là ; et notre petit bonhomme, et plus encore sa petite Festivette prétendument adorée, ne songent nullement à ne plus voter pour, à ne plus regarder, à ne plus approuver, les laudateurs.

Mais au plus profond de lui-même ? Et même au plus profond d'elle-même ? Je suis sûr que non. D'abord parce que ce petit nid plus ou moins douillet (mais il commence à l'être un peu moins et à être moins à l'abri d'un dehors de plus en plus violent) se trouve dans un monde infantile, déculturé, laid, vulgaire, vide, hébété, sans passé ni avenir, si ce n'est celui du réensauvagement croisant, et que je ne crois pas du tout qu'il puisse ne pas, “quelque part”, s'en rendre compte. Ensuite, et j'en reviens toujours là, parce que s'il en était si satisfait, il et surtout elle ne feraient pas tout pour que leur petit monde soit très vite englouti dans les poubelles de l'histoire.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2016, 16:54   Re : Feministe et soumise
« L'homme alors, s'il atteint la soixantaine encore un peu fringuant, peut espérer "refaire sa vie" »

Refaire sa vie, n'est-ce pas plonger une fois encore dans la drogue de l'amour, autrement dit du malheur ?

« Ensuite, et j'en reviens toujours là, parce que s'il en était si satisfait, il et surtout elle ne feraient pas tout pour que leur petit monde soit très vite englouti dans les poubelles de l'histoire. »

Ecrire cela, c'est être encore très positif, c'est croire encore à une possibilité spirituelle sous-jacente, c'est croire encore que la procréation boostée au consumérisme ne se suffit pas à elle-même. Quel optimisme !
16 décembre 2016, 16:58   Re : Les Autain sont des amazones
Mon dernier message s'est croisé avec celui de Francis mais oui, je suis d'accord avec lui, le temps a commencé à faire justice. Je vois autour de moi nombre de femmes qui, un certain âge venu, se retrouvent seules et qui n'en sont pas forcément heureuses et ça commence à se savoir.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2016, 23:01   Re : Les Autain sont des amazones
En gros, pour être heureux en amour il faudrait, comme l’a dit l’ultra-féministe Monique Wittig, « détruire le sexe pour accéder au statut d’homme universel ». En d’autres termes, les femmes sont des hommes comme les autres, et vis versa (c’est évidemment de cette tendance qu’est née la théorie du genre).


Merci à Trystan pour son message de 15H.30. J'ai beaucoup ri.
17 décembre 2016, 00:18   Requête en exercice de style
Moi aussi, j'ai bien ri de ce message qui, au passage, semble cracher le morceau et révéler le carburant de la verve de Tristan Dee. De son malheureux personnage en butte à une immémorable Circé sans espoir de Pénélope il finit par lâcher : "A cet égard, il n'a même pas eu la chance d'être homosexuel." Nous y voilà et voici qui nous autorise, nous autres hinarces, à dire deux mots des homosexuels, puisque on parle des femmes et des hommes.

Les homosexuels, donc. Ils daubent volontiers sur la procréation, oubliant qu'ils en sont tout de même issus et que, sans la copulation ô combien grossière et populaire de leur père et mère ils ne seraient pas là pour aiguiser et lancer leurs fléchettes satiriques sur cette cible si facile : la famille. Bien trop souvent, ils ne résistent pas à l'envie de cracher dans la soupe avec un dédain gourmand, sans parvenir à réprimer une hargne qui ne les honorent pas, mécanique ordinaire de qui a été ou s'est senti opprimé et soudain se croit libéré.

Il se trouve que j'habite dans les parages d'un quartier jadis populaire - horreur ! - agrémenté de petits magasins de proximité assez bon-enfant - re-horreur ! - épiceries, électriciens, merceries, vous voyez le genre, berk. Moyennant une cosidetta "piétonisation", c'est devenu un quartier "gay" en un clin d’œil, un clin d’œil qui n'a rien à envier à toutes les emprises territoriales communautaristes. Ah ! Les bobonnes en route vers la ménopause n'ont qu'à bien se tenir et ce n'est pas sur le visage de ceux qui ont eu la chance d'être homosexuels vieillissants qu'on pourrait distinguer un quelconque permascowl ! Pensez donc ! Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et gay pride, un sommet de l'art musical et de l'in-nocence. Le reste du tableau, tout le monde le connait et Tristan Dee comme les autres.
Alors qu'il veuille bien changer un peu de disque, rabaisser le caquet de sa misogynie aux ressorts désormais éventés et par trop convenus et qu'il mette sa verve d'écran au service de la détestation d'un couple "gay" standard afin d'illustrer, avec la même partialité et drôlerie, tout ce que le développement de l'homosexualité a pu gâcher dans la vie publique, de l'art à la politique en passant par les manières.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2016, 01:41   Re : Requête en exercice de style
Hélas, je ne connais à peu près rien à l'homosexualité. L'essentiel de ce que j'en sais me vient de la lecture des journaux de Machin-Truc. Si je l'ai évoquée ici, c'est uniquement à titre de chance existentielle, itinéraire bis, possibilité de vivre en dehors de la matrice. Mais bien sûr il y a d'autres moyens : livres, équitation, travail sur une plateforme pétrolière, monastère, pratique des forums de célibataires hinarces, endurcis et heureux, etc.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2016, 11:41   Re : Requête en exercice de style
Mais bien sûr il y a d'autres moyens

Jusqu'à il y a peu, le quadra ou le quinqua encore fringuant et désireux de refaire sa vie pouvait avoir recours à la "petite jeune". C'était parfois pathétique et souvent efficace. Bien entendu, cette solution était le cauchemar absolu des femmes mûrissantes. C'était inégalitaire, les femmes perdant plus rapidement des charmes physiques qui constituent souvent leur atout principal. Les hommes sont des salauds. Ce recours à la jeunette a toujours été ridiculisé. C'est Arnolphe, c'est Agnès et tous les barbons libidineux de la littérature.

Aujourd'hui, le ridicule ne tue plus assez. Il a donc été nécessaire de passer au pénal qui, cela tombe bien, devient un domaine hautement féminisé. D'où l'extension infinie des lois sexuelles destinées, sous le noble prétexte de protéger les enfants, à fermer toutes les issues de secours au mâle en quête. Je citerai les lois sur la prostitution, l'abus de faiblesse, la contrainte morale. Cerise sur le gâteau : la prévisible abolition de la prescription permettra de réinterpréter ou de falsifier des rapports, plusieurs décennies après les faits supposés.
17 décembre 2016, 12:02   Re : Requête en exercice de style
''Bien entendu, cette solution était le cauchemar absolu des femmes mûrissantes. C'était inégalitaire, les femmes perdant plus rapidement des charmes physiques qui constituent souvent leur atout principal.''
Je crois que, en effet, c'est le ressort principal, non dit, de la haine féministe à l'encontre des hommes.

Avant, cette inégalité était compensée par la mythification de la Mère. La femme, mère, gagnait en respect et en attachement ce qu'elle perdait en attrait. Aujourd'hui cette compensation lui a été ôtée par les féministes elles-mêmes puisqu'elles ont réussi à ringardiser la maternité, les femmes, selon elles, ayant mieux à faire à être caissière au supermarché qu'à élever correctement leurs enfants. Ce faisant elles contribuent au bon fonctionnement de la machine consumériste.
17 décembre 2016, 17:02   Re : Les Autain sont des amazones
« Mais au plus profond de lui-même ? Et même au plus profond d'elle-même ? Je suis sûr que non. Mais au plus profond de lui-même ? Et même au plus profond d'elle-même ? Je suis sûr que non. D'abord parce que ce petit nid plus ou moins douillet (mais il commence à l'être un peu moins et à être moins à l'abri d'un dehors de plus en plus violent) se trouve dans un monde infantile, déculturé, laid, vulgaire, vide, hébété, sans passé ni avenir, si ce n'est celui du réensauvagement croisant, et que je ne crois pas du tout qu'il puisse ne pas, “quelque part”, s'en rendre compte. Ensuite, et j'en reviens toujours là, parce que s'il en était si satisfait, il et surtout elle ne feraient pas tout pour que leur petit monde soit très vite englouti dans les poubelles de l'histoire. »


Pourquoi voulez-vous qu'il y ait toujours de la profondeur ? Il se peut fort bien qu'en l'occurrence il n'y ait que ce superficiel, que la superficie et l'apparence soient en effet tout ce qu'il y a à voir, à éprouver, que les premières apparences soient les bonnes, et même les seules.
Que l'apparence soit la seule réalité, et que l'on se creuse la tête parfaitement en vain pour savoir ce qui se trouve en deçà, en inventant d'authentiques illusions pour rendre compte des seuls phénomènes, que l'on tient faussement pour trompeurs, c'est une idée qui a fait sont petit bout de chemin...

il y a néanmoins un moyen de concilier la satisfaction qu'éprouveraient nombre de ces laudateurs de la société comme elle va, avec la volonté de persévérer dans cet état et de maintenir son petit monde comme il est, de surtout n'en rien changer, et il est tout simple : il consiste à croire sincèrement que l'obstinée persévérance dans son mode de vie constitue en soi le seul moyen de lutte envisageable.
Ce jeune homme si applaudi qui a juré de ne rien céder à la haine a pratiquement commis une profession de foi, dans cette façon si entière et convaincue de proclamer que la seule façon de faire face serait de ne pas abjurer "ce que nous sommes", en maintenant ses meilleurs sentiments intacts, la fête battant son plein et Sting psalmodiant le nouvel hymne.

À vrai dire, même si l’hypothèse paraît à première vue folle, elle pourrait être formulée ainsi, et je ne doute pas que ceux qui trouvent leur compte dans leur petite bulle encore confortable et aseptisée puissent sincèrement y ajouter foi, nouvelles amazones comprises : ainsi l'Europe continuerait de résister, non plus par le moyen de la guerre franche et générale, qui n'est désormais plus dans sa nature, mais par ses façons d'être, appas qu'elle offre comme on tend un piège gluant et chaud qui peut finir par émollier et déliquéfier les éléments les plus étrangers en son sein, d'autant que rien ne convient plus à la légendaire "mollesse orientale" que l'amorphe décadence de ses propres mœurs.
Les propriétés dissolvantes du mode de vie occidental peuvent aussi être considérées comme une arme, dans un combat dont l'issue est encore incertaine, et s'il est vrai que la "volonté de puissance" ne s'épuise jamais, mais peut prendre des voies détournées ou aberrées, il ne faut jamais sous-estimer la force des faibles.
Le fait est que de ce point de vue nietzschéen de l'histoire occidentale, les faibles ont fini par gagner...
Utilisateur anonyme
17 décembre 2016, 17:19   Re : Les Autain sont des amazones
Les propriétés dissolvantes du mode de vie occidental peuvent aussi être considérées comme une arme, dans un combat dont l'issue est encore incertaine, et s'il est vrai que la "volonté de puissance" ne s'épuise jamais, mais peut prendre des voies détournées ou aberrées, il ne faut jamais sous-estimer la force des faibles.
Le fait est que de ce point de vue nietzschéen de l'histoire occidentale, les faibles ont fini par gagner...
/////

Entièrement d'accord Alain. C'est ce que j'avais essayé de dire un peu (non, très) grossièrement en parlant de cette volonté de puissance qui est la leur, et qui est de les rendre (les Autres) tous "comme nous". A leur façon, ces bobos roulés en boule dans leurs nids douillets sont des guerriers ; des guerriers dont la mission est d'imposer partout sur la planète leurs "modèles" d'hommes et de femmes "libres".
"Hélas, je ne connais à peu près rien à l'homosexualité."

Vous m'obligez à faire amende honorable pour mon manque de finesse car, à relire vos messages, je vois bien que votre misogynie, dans les termes, n'est pas celle d'un homosexuel et si j'ai mis cette question sur le tapis, c'était un peu forcé, je l'avoue, et sans doute dicté par une certaine exaspération à entendre chacun se prononcer sur les femmes, les hommes, l'évolution supposée des unes et des autres, sans jamais relever, dans cette discussion "sociétale", l'émergence d'un "troisième sexe" très actif dans nos sociétés et qui, selon moi, ne constitue en rien un "itinéraire bis" pour "sortir de la matrice". Passons.

En réalité, l'hypothèque homosexuelle levée, le fond général de votre discours sur les femmes, le peuple, l'art, me semble issu en droite ligne des auteurs symbolistes ou décadents de la fin du siècle avant-dernier, et très spécialement de Joris-Karl Huysmans. Vous êtes le Durtal des hôtes de ce forum, le héros de Là-bas qui soupire : "Quel fabuleux bonheur ce serait que d'exister enfin, à l'écart du temps, et, alors que le raz de la sottise humaine viendrait déferler au bas des tours, de feuilleter de très vieux bouquins."

Vous connaissez sans doute ce tableau d'un de mes compatriotes. Permettez-moi de vous le dédier :

Elle
17 décembre 2016, 18:18   Re : Les Autain sont des amazones
On peut très bien imaginer une dictature petite bourgeoise festiviste régnant sur un grand Disneyland peuplé de gentil-le-s Bisounours-e-s en rollers suçant des lollipops, un petit ballon accroché à leur sac à dos et tout à fait content-e-s de leur sort, mais à condition de protéger cet univers contre ceux qui veulent sa perte. Vous dites qu'ils croient dur comme fer que les méchants, qui ne sont pas très gentils dans l'ensemble et qu'ils insistent pourtant pour faire venir par millions, seront absorbés, dissous, disneyisés (assimilés en somme). Je pensais comme vous naguère mais plus maintenant car il ne se passe pas un jour sans que la réalité, même sévèrement filtrée par le complexe médiatico-politique, ne démente cruellement ce pronostic, et cela depuis des lustres ; et depuis des lustres les choses ne s'arrangent pas, elles ne cessent d'empirer et, à présent, les signes se multiplient qui montrent que c'est le contraire qui est en train de commencer à se produire : c'est Festivus qui est de plus en plus souvent absorbé, dissous, islamisé, assimilé. La Suède, aux avant-postes, a déjà pris acte de la chose en produisant et diffusant massivement un clip sommant les Suédois de souche de s'intégrer (sic) à la nouvelle Suède.

Le bonne sociologie, celle qui va de Tocqueville à Raymond Boudon en passant par Durkheim, Weber ou l'École de Chicago, a toujours cherché à expliquer les comportements collectifs comme résultant de décisions rationnelles, pas toujours consciemment formulées bien sûr, mais toujours rationnelles. On n'a jamais expliqué de façon satisfaisante par la naïveté, la niaiserie, la bêtise des bouleversements aussi profonds que celui auquel nous assistons, le Grand Remplacement, voulu et acclamé par la majorité. Ce suicide en forme d'apocalypse ne pourrait avoir lieu sans un désir profond des populations concernées et, si ce désir a été soigneusement cultivé, entretenu, enflammé, maintenu envers et contre tout par tous ceux qui y ont un intérêt quelconque, personne n'aurait pu le créer, le susciter de toutes pièces, personne, jamais, nulle part.
17 décembre 2016, 18:54   Re : Feministe et soumise
il y a néanmoins un moyen de concilier la satisfaction qu'éprouveraient nombre de ces laudateurs de la société comme elle va, avec la volonté de persévérer dans cet état et de maintenir son petit monde comme il est, de surtout n'en rien changer, et il est tout simple : il consiste à croire sincèrement que l'obstinée persévérance dans son mode de vie constitue en soi le seul moyen de lutte envisageable.
Ce jeune homme si applaudi qui a juré de ne rien céder à la haine a pratiquement commis une profession de foi, dans cette façon si entière et convaincue de proclamer que la seule façon de faire face serait de ne pas abjurer "ce que nous sommes", en maintenant ses meilleurs sentiments intacts, la fête battant son plein et Sting psalmodiant le nouvel hymne


Notre mort, la mort d'Alain Eytan ou la mienne, sera sotte, anecdotique et ordinaire. En cela, elle ressemblera à la mort des grandes civilisations. Notre mort ne sera extraordinaire que pour nous. Voilà avec quoi il est fort difficile de composer. Il n'est aucune "profession de foi", aucun magie qui sauvera l'Occident d'une fin navrante, aucune posture supérieure ou paradoxale qui lui épargnera la fin indigne à laquelle il se prépare s'il ne combat pas "salement" les forces qui s'organisent brutalement, subtilement mais très visiblement, et inexorablement et qui s'emploient à précipiter sa fin.

Rien, aucune recette inédite, fût-elle une formule de non-violence supérieure ("ne rien céder à la haine") ne nous sauvera d'une fin petite, ne nous épargnera de périr lamentablement. Les grands de ce monde, cela semblent être la règle, périssent sottement, dans des contorsions ridicules qui, le plus souvent revêtaient à leurs yeux les signes d'une grandeur à laquelle eux seuls étaient sensibles. Ne pas se voir périr ordinairement, chez les plus grands, referme sur leur dépouille le cercueil de l'ordinarité et de la petitesse face au reste de l'Histoire.

Pardon mais non : nous sommes attaqués, ordinairement, envahis ordinairement, rappetissés et relativisés ordinairement et grossièrement et il n'est de recours qu'ordinaires pour empêcher ou retarder la fin lamentable que l'Histoire réserve à cette civilisation : la lutte à bras-le-corps, primaire, ordinaire et à mort. Point de posture, qui, au-delà du trépas, se muerait en contorsions grotesques pour alimenter de comique indigne notre pitoyable mise au rebut.

Notre vie aura été extraordinaire -- croire que notre fin doit l'être aussi, que l'ennemi qui doit nous abattre sera un grand extraordinaire aussi, c'est se bercer d'illusion, se préparer à mourir petitement, à rejoindre l'insecte et à effacer de l'histoire jusqu'à la trace que pouvait y laisser notre souvenir.

Je suis convaincu que les juifs rescapés de la Shoah créerent l'Etat d'Israël parce qu'ils étaient parvenus à penser cela. Il est très difficile de penser l'ordinarité de sa mort ou de sa fin absolue. Mais dès que l'on y parvient, les forces de résistance à cette mort en sont comme décuplées.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2016, 21:08   Re : Feministe et soumise
Avec Huysmans vous me faites naviguer, Cher Rothomago, dans les très-hautes sphères. Vous touchez juste, indubitablement.
Mais le modèle littéraire le plus agissant, chez moi, c'est Pierre Costals. Et du côté de la philosophie, si c'est bien de cela qu'il s'agit, ce serait la “Métaphysique de l'amour sexuel”, dans Le monde comme volonté et représentation.

Ce que je n'accepte guère, en revanche, c'est l'accusation trop facile et trop prévisible de misogynie. C'est comme accuser de racisme tous ceux qui s'émeuvent du Grand Remplacement. Vous savez bien que c'est plus compliqué que cela.
18 décembre 2016, 14:55   Re : Feministe et soumise
Cher Marcel, l'hypothèse du seul combat acceptable par la persévérance dans ses façons d'être était une réponse à votre argument, selon lequel le Français contemporain festif et mou ne pourrait être considéré comme satisfait de son sort, s'il faisait en réalité tout ce qui est en son pouvoir pour que son monde soit englouti : car il est évident que s'il entretient l'espoir que son mode de vie même constitue la seule réponse possible aux attaques dont il est l'objet et la seule modalité de confrontation qu'il veut bien se permettre, il fait ce qu'il peut pour que ce monde survive tel qu'il est et prévale.

Du reste, je ne vois pas pourquoi la volonté suicidaire, a fortiori inconsciente, serait une explication plus "rationnelle" que celle qui veut que le produit d'une société si atomisée, consumériste et hédoniste ne conçoive comme seul mot d'ordre acceptable pour lui que l'affirmation inconditionnelle de ses valeurs, et que ce soit en réalité la seule chose qui lui importe.
J'ai par hasard écouté hier à la télévision l'acteur Charles Berling ; l'autre jour je suis tombé sur le chanteur Dick Annegarn (que j'aimais bien) sur France-Culture ; ils sont si franchement et honnêtement représentatifs de cet état d'esprit selon lequel le seul monde concevable et viable est le modèle de société qu'ils défendent, que les suspecter d'entretenir, même de façon latente, des pensées suicidaires, me paraît très improbable, peu crédible.

Quant à savoir ce qui, d'une raison cachée, ou d'une Fortune insondable alimentée par la bêtise, l'aveuglement et l'intérêt à très court terme des hommes, gouverne en réalité le monde, ma foi, le débat est loin d'être tranché...
18 décembre 2016, 15:11   Re : Feministe et soumise
Mais enfin, cher Francis, vous semblez aussi occupé de notre mort que Trystan est obsédé par la Nouvelle Lilith... Permettez-moi de vous dire derechef que j'emmerde la mort.


Death, be not proud, though some have called thee
Mighty and dreadful, for thou art not so;
For those whom thou think'st thou dost overthrow
Die not, poor Death, nor yet canst thou kill me.

Utilisateur anonyme
18 décembre 2016, 15:14   Re : Feministe et soumise
(C'est du Bob Dylan ?)
18 décembre 2016, 15:21   Re : Feministe et soumise
À peu de choses près, peut-être...


And death shall have no dominion...
18 décembre 2016, 15:34   Re : Feministe et soumise
C'est de John Donne, probablement le plus grand poète "métaphysique" de langue anglaise, comme si Pascal eût composé des sonnets :

La suite :
........................................................................
From rest and sleep, which but thy pictures be,
Much pleasure; then from thee much more must flow,
And soonest our best men with thee do go,
Rest of their bones, and soul's delivery.
Thou'art slave to fate, chance, kings, and desperate men,
And dost with poison, war, and sickness dwell,
And poppy'or charms can make us sleep as well
And better than thy stroke; why swell'st thou then?
One short sleep past, we wake eternally,
And death shall be no more; Death, thou shalt die

Ca a tout un même un petit côté "Confessions d'un mangeur d'opium" avant la lettre.

Bob Dylan, sur la mort, c'est plutôt ça :

When you’re sad and when you’re lonely

And you haven’t got a friend

Just remember that death is not the end

And all that you’ve held sacred

Falls down and does not mend

Just remember that death is not the end

Not the end, not the end

Just remember that death is not the end



When you’re standing at the crossroads

That you cannot comprehend

Just remember that death is not the end

And all your dreams have vanished

And you don’t know what’s up the bend

Just remember that death is not the end

Not the end, not the end

Just remember that death is not the end



When the storm clouds gather ’round you

And heavy rains descend

Just remember that death is not the end

And there’s no one there to comfort you

With a helpin’ hand to lend

Just remember that death is not the end

Not the end, not the end

Just remember that death is not the end



Oh, the tree of life is growing

Where the spirit never dies

And the bright light of salvation shines

In dark and empty skies



When the cities are on fire

With the burning flesh of men

Just remember that death is not the end

And you search in vain to find

Just one law-abiding citizen

Just remember that death is not the end

Not the end, not the end

Just remember that death is not the end


La réponse à ce questionnement chez Dylan est celle de l'espérance du salut chrétien, assumée, dite telle. C'est son point d'orgue sur le sujet. En un sens, John Donne, contemporain de William Shakespeare, était davantage "post moderne" que le prix Nobel de littérature 2016.
18 décembre 2016, 19:13   Re : Feministe et soumise
La rationalité, cher Alain Eytan, il faut essayer de la trouver dans le paradoxe initial, lequel n'est pas, comme vous vous y tenez depuis le début de cette discussion, dans l'attitude à adopter face à l'attaque mais, avant ça, dans la volonté inébranlable, souvent fanatique même, du petit bobo teufeur d'ouvrir grand les portes à ceux dont on ne peut plus ignorer qu'ils sont des assaillants. Qu'après cela, l'assaillant étant dans la place, son mode de vie même constitue la seule réponse possible aux attaques dont il est l'objet et la seule modalité de confrontation qu'il veut bien se permettre pour que son monde survive tel qu'il est et prévale, je vous l'accorde car il ne sait plus rien faire d'autre (vous le voyez transformé tout à coup en Rambo ? Moi non plus). Mais avant ça ? C'est encore plus frappant si vous prenez le cas de sa petite Festivette, si farouchement attachée, prétend-elle, à son monde post-patriarcal : pourquoi prend-elle les devants ? Pourquoi va-t-elle chercher par bateaux entiers, pourquoi accueille-t-telle avec des fleurs, des petits cœurs et des petits ballons les millions de mâles dont elle ne peut pas ignorer qu'ils n'ont pas, eux, subi la mutation anthropique qui a transformé ceux d'ici, pourquoi continue-t-elle de plus belle, après la Saint-Sylvestre de Cologne, après le Bataclan ? C'est sur ce point précis, sur la volonté de garder la porte ouverte et d'en inviter toujours davantage à entrer qu'il faut faire porter l'analyse.
Utilisateur anonyme
18 décembre 2016, 22:04   Re : Feministe et soumise
« C'est encore plus frappant si vous prenez le cas de sa petite Festivette, si farouchement attachée, prétend-elle, à son monde post-patriarcal : pourquoi prend-elle les devants ? »

L'observation microscopique peut-elle éclairer un phénomène macroscopique ?

Si oui, alors, que l'on considère ceci : les femmes exigent souvent des hommes qu'ils agissent de telle ou telle façon, pour ensuite mieux le leur reprocher. Plus spécifiquement, elles adorent exiger des hommes en général (et du leur en particulier), qu'ils soient doux, tendres, galants, chevaleresques — au point d'être de véritables paillassons.

Si l'homme refuse de se plier à cette demande, elles deviennent volontiers hystériques et le traitent, entre autres choses, de porc, de macho, de suppôt du patriarcat. Bien qu'en Occident cet homme-là n'existe presque plus (guère plus que le nazi authentique), il continue d'exister dans la tête des femmes et dans les colonnes des magazines féminins. Cet ennemi, d'autant plus commode qu'il est aujourd'hui largement imaginaire, continue de justifier les “Journées de la Femme” ainsi que les ultimes développements d'un féminisme épuisé.

Si au contraire notre homme refuse d'être le mélange de chevalier servant et de paillasson politiquement correct que l'époque exige, sa princesse semblera heureuse quelque temps ; mais elle finira hélas bien vite par s'ennuyer et le trouvera bien faiblard. Sans y pouvoir quoi que ce soit, son regard et ses désirs iront vers des hommes plus autoritaires et moins respectueux de ses caprices, vers tout ce que son féminisme exige qu'elle haïsse.

Les “migrants” plaisent consciemment ou inconsciemment aux femmes occidentales car, contrairement aux braves petits blancs castrés, ils représentent encore un défi en matière de domestication. Ils leurs plaisent également car leur statut de victime (à bien des égards imaginaire, mais l'esprit féminin ne s'encombre guère de réalisme, dans l'ensemble) éveille en elles un puissant instinct, quasi-maternel, de protection. Et si cela ne suffisait pas, il reste toujours la très puissante gratification narcissique qu'elles tirent du reflet que leur renvoie le miroir de la Gentillesse et de la Tolérance, dans lequel même les plus laides, même Clémentine Autain, se trouvent irrésistiblement belles.

Les femmes, on n'y pense guère, représentent plus de 50% du corps électoral. Pour l'essentiel, ce sont elles qui, depuis un demi-siècle, ont permis la mise en œuvre et l'éternelle reconduction des politiques qui, des deux côtés de l'océan, font imploser le monde occidental.

En France, jusqu'en 1944, elles ne votaient pas. Se pourrait-il que (non, rien) ?
19 décembre 2016, 00:57   Re : Feministe et soumise
Parce que Festivette se plaît en battante. Festivette est un Cyrano, un Don Quichotte en jupon. Dans les années 70, la dessinatrice Claire Brétécher caricaturait Festivette sous de multiples guises (évoluant généralement en salopette, les deux mains dans les poches) -- On est des battantes, nous, Guiguitte. Clémentine Autain, c'est cela, une caricature brétéchérienne surgie dans le réel, la figure du féminisme défiant, une créature, un soldat, du défi imaginaire. Rien, jamais, ne la fera dévier de cette vision de soi et du réel héritée des années 70. Le malheur est que depuis cette époque, cette attitude est reconduite, et parfois amplifiée, de générations en générations chez ces femmes : leurs échecs, quels qu'il soient, seront toujours la faute "du patriarcat". Comme chez certains Noirs minoritaires qui, lorsqu'ils ratent leur coup, échouent quelque part, ne varient pas leur discours : s'ils ont échoué, si on les a écartés d'un emploi, d'une carrière, s'ils sont sur la touche, tombés dans la marge de la société, s'ils sont deuxième quelque part et non premier c'est parce qu'ils sont Noirs, toujours et encore. C'est aussi simple que ça.

Ces femmes vont chercher des hommes -- et tiennent à ce que le pays leur ouvre les frontières -- qui sont les plus "machos" et obtus du monde, parce qu'elles sont blindées de confiance en leur force et en leur cause, pour une part et parce qu'elles se représentent cette invasion comme une "belle revanche" à prendre sur le "patriarcat autochtone" qu'elles honnissent, d'autre part.

Clémentine-Guiguitte ne déploie généralement que des stratégies assez frustes.
19 décembre 2016, 01:42   Re : Feministe et soumise
Donc, Francis, vous pensez vous aussi qu'elles sont sûres de pouvoir les mater. Mais lorsqu'elles auront succombé à plus forts qu'elles, lorsqu'elles seront tombées sous la coupe de ces hommes les plus machos et les plus obtus du monde et subiront une domination plus radicale, un genre de vie plus borné que ce que leurs mères ont jamais connu, et qu'on leur dira quelque chose comme « Vous l'avez bien cherché, connasses ! », je penserai in petto, « Mais oui, c'est exactement ça : elles l'ont cherché... », et personne ne pourra jamais nous départager.
Utilisateur anonyme
19 décembre 2016, 11:31   Re : Feministe et soumise
même les plus laides, même Clémentine Autain, se trouvent irrésistiblement belles.

Non, justement, elle n'est plutôt pas mal ce qui en fait une bonne figure de proue.
Utilisateur anonyme
19 décembre 2016, 11:44   Re : Feministe et soumise
Clémentine Autain, c'est cela, une caricature brétéchérienne surgie dans le réel, la figure du féminisme défiant, une créature, un soldat, du défi imaginaire.

Je viens d'accompagner à Roissy une amie américaine qui travaille au MIT.
Pas du tout le genre féministe échevelée.
La voilà transformée : elle est entrée en "résistance" contre Trump, elle parle très sérieusement d'un mouvement sécessionniste au cas où les délégués républicains n'entreraient pas en dissidence aujourd'hui même.

Et pas question d'humour dédramatisant, le sujet est trop grave : Clinton a été victime de la haine des "chauvinistic pigs".
Texto, inattendu de sa part, déprimant...
Utilisateur anonyme
19 décembre 2016, 13:13   Re : Feministe et soumise
Ces femmes vont chercher des hommes – et tiennent à ce que le pays leur ouvre les frontières – qui sont les plus "machos" et obtus du monde, parce qu'elles sont blindées de confiance en leur force et en leur cause, pour une part et parce qu'elles se représentent cette invasion comme une "belle revanche" à prendre sur le "patriarcat autochtone" qu'elles honnissent, d'autre part

/////

L'esprit de revanche, le ressentiment, la haine de soi (soi en tant que le résultat d'un peuple historique, c.a.d. d'un "peuple de Beaufs"), etc. Nietzsche est toujours dans les parages...
Tout leur sera bon, même la pire et la plus humiliante des soumissions, à condition de mettre cul par dessus tête l'ordre ancien.
19 décembre 2016, 14:20   Re : Feministe et soumise
» La rationalité, cher Alain Eytan, il faut essayer de la trouver dans le paradoxe initial, lequel n'est pas, comme vous vous y tenez depuis le début de cette discussion, dans l'attitude à adopter face à l'attaque mais, avant ça, dans la volonté inébranlable, souvent fanatique même, du petit bobo teufeur d'ouvrir grand les portes à ceux dont on ne peut plus ignorer qu'ils sont des assaillants

Je ne crois pas que ledit bobo ait ouvert grand les portes : suiveur voluptueux dans sa bulle monadique dirigée par le paradigme moral et culturel de l'époque, il ne crée tout de même pas les événements, surtout s'il s'agit de "grands bouleversements", comme vous dites : il n'en a certes pas les moyens , ni la vocation du reste : je suis persuadé que cela fondamentalement lui échappe. Ensuite, la réalité étant ce qu'elle est, il veut probablement essayer de la plier à son principe de plaisir, conforté par l'indécrottable conviction d'être dans le bien.
Et pour ceux qui ont (apparemment) plus de pouvoir sur le cours du réel, je doute réellement s'il s'agit pour ce qui les concerne d'une volonté suicidaire : il me semble par exemple qu'Attali croit en ce qu'il dit, en la faculté de résorption de la différence problématique dans un nouvel ordre occidental, à terme ; cela doit à mon sens valoir pour Todd, et même pour quelqu'un comme Emmanuel Carrère.
On ne peut même pas évoquer à leur égard le "suicide", puisqu'à l'évidence ils ne caractérisent pas ce sui de la même façon que vous le faites, de sorte que rien ne meurt pour eux, qui du moins ressortisse à ce qu'ils considèrent être la valeur précellente.
19 décembre 2016, 16:49   Re : Feministe et soumise
Le goût de la conquête pousse le conquérant comme la conquérante à s'en prendre à celui ou à celle qui lui résiste le plus, le succès étant alors plus flatteur. Il se peut que les femmes françaises se soient lassées de la conquête de l'homme européen blanc , devenue trop facile à leurs yeux, acquise en quelque sorte d'avance, et que la certitude orgueilleuse de leurs pouvoirs les pousse à s'attaquer à plus forte partie. Je crois que si elles s'imaginent réussir à transformer le macho musulman en toutou à leur service, elles se préparent à une cruelle désillusion. Elles oublient, en effet, dans leur calcul, la femme musulmane. Cette dernière à partir du moment où elle a accepté, de gré ou de force, la soumission à l'ordre masculin des siens, hait la femme occidentale et avec un savoir faire machiavélique et les ressources propres à une culture qu'ignore sa rivale, elle saura mettre, à celle-ci, tous les bâtons dans les roues possibles pour qu'elle ne marche pas sur ses plates-bandes et soyez sûrs qu'elle arrivera à ses fins.
22 décembre 2016, 10:04   Re : Feministe et soumise
Clémentine Autain a-t-elle un mari/compagnon/conjoint issu de la diversité?

Elle appartient au courant féministe "extrême-gauche": tendance agressivité, esthétique hommasse, option poil sous les bras et accueil béat du prolétariat de substitution.
Je pense que ces femmes se sentent investies d'une mission d'accueil et de protection de l'immigré. Elles y trouvent une identité, une raison d'être, elles ont un besoin de donner de l'amour et d'être aimé à revendre. En ce qui concerne les contradictions inhérentes à l'engagement féministe, une conversation avec une de leurs représentantes devrait être intéressante.
Ceci dit le féminisme ne se limite pas à ces caricatures et est tout à fait honorable pour ce qu'il a apporté aux femmes.
Utilisateur anonyme
22 décembre 2016, 10:31   Re : Feministe et soumise
A propos du courage et des priorités de nos féministes :

[www.bvoltaire.fr]
22 décembre 2016, 12:07   Re : Feministe et soumise
Ces féministes vivent la féminité comme une tare, un boulet. Elles détestent être femme. Tous leurs échecs sociaux, professionnels et humains sont attribués par elles à la condition féminine qu'elles se sont mis en tête non pas de promouvoir mais de casser, de concasser (à cet égard la théorie du genre est un marteau, un pic de démolisseur).

Elles ne valorisent pas cette condition, qu'elles détestent et qui fait l'objet de tous leurs ressentiments, car ceux-ci ne s'arrêtent pas aux hommes mais s'étendent bien au fait féminin lui-même. D'où leur hystérie violente, leurs vociférations, leur mauvaise foi, leur aveuglement hypocrite et véhément, etc. : elles n'ont qu'elles-mêmes à aimer et n'y parviennent pas, ce qui logiquement "les rend folles" et cause ces comportements détestables qui leur valent d'être rejetées par le reste de la société. Mais de ce rejet, elles n'ont cure : il ne les libère en rien de leur enfermement dans l'auto-détestation, laquelle est le problème de ces féministes post-beauvoiriennes.

Et si l'on poussait la réflexion un peu plus loin, on ne manquerait pas de trouver que cette auto-détestation explique par exemple, qu'une Clémentine Autain s'affiche avec les liquidateurs musulmans de la culture et du fait occidental d'où ces femmes sont extraites. La haine de soi est une constante chez le collabo et de ce point de vue, ces féministes de choc qui fricotent avec l'islam politique n'apportent rien de neuf à ce vieux paradigme.
Utilisateur anonyme
22 décembre 2016, 12:55   Re : Feministe et soumise
Ces féministes, qui ne voient en l’homme que le père et/ou le mari (forcément blancs et donc haïssables) au détriment du patron ou du compagnon de classe, sont bien la preuve, non pas de l"’engagement des femmes en politique", mais de leur incapacité à s’engager politiquement sans réduire le politique au psychologique et de le vider ainsi de sa substance.
Et que c’est en raison de cette «inconscience politique » même que le pouvoir a toujours flatté le féminisme, puisque passer à côté du politique, lorsqu'on croit en faire, revient toujours à travailler pour le maintient du régime en place.
Utilisateur anonyme
22 décembre 2016, 20:56   Re : Feministe et soumise
leur incapacité à s’engager politiquement sans réduire le politique au psychologique et de le vider ainsi de sa substance.

Oui, au psychologisme même, mot dont le suffixe "isme" indique bien qu'on a affaire à un système, à une doctrine.

le pouvoir a toujours flatté le féminisme, puisque passer à côté du politique, lorsqu'on croit en faire, revient toujours à travailler pour le maintient du régime en place.

Très intéressant. Mais quand même le féminisme politico-médiatique, mu par l'envie du pénal, ne fait pas tapisserie. Il légifère. Il sape les institutions, un hoquet d'indignation lui suffit pour subvertir les lois qu'il n'a pas encore réussi à changer. Il sert de dérivatif, donne l'impression d'un mouvement, d'un progrès et évite, en répondant aux questions qui ne se posaient pas, de traiter les problèmes réels auxquels se surajoutent ceux qu'il (le féminisme) a créés de toutes pièces.
23 décembre 2016, 05:38   Re : Feministe et soumise
Il y a chez ces féministes gauchistes, comme pour les Verts, une stratégie politique, un calcul dans leur invite permanente, leur appel hystérique et constant à la venue d'un prolétariat exogène de substitution, qui est celui d'enfoncer un coin dans l'échiquier politique, de s'y faire une place en se forgeant une base et des alliances (avec l'islam politique) toutes neuves et dont elles auraient enfin la maîtrise exclusive. Le psychologique n'explique pas tout.
23 décembre 2016, 17:03   Re : Feministe et soumise
Alors ça, c'est vraiment tiré par les cheveux, sauf votre respect, mon cher Francis.
23 décembre 2016, 17:56   Re : Feministe et soumise
Non, ce n'est pas tiré par les cheveux, cher Marcel. L'échiquier politique bouché (droite, gauche et centre incertain) conduit certains à se lancer dans la recherche opportuniste d'une base qui leur permette d'en bousculer les données immuables. L'élément exogène fournit cet outil, ce levier, aux groupes dépourvus de base populaire (et électorale) dans le peuple historique et légitime : tout le tropisme des Verts pour l'islam politique -- inoubliable, ce calendrier de l'Hégire publié par un représentant des Verts en 2011 -- et celui de l'extrême-gauche au sens large s'expliquent par cette stratégie politique : nous sommes sans peuple, inventons-en un nouveau, qui nous sera entièrement dévoué, défendons-le, lui et sa religion, partout où il est, sinon attaqué, du moins mis en porte-à-faux (la fameuse "stigmatisation") par les forces politiques en place. De tout temps, ce fut ainsi : les empires vascillent non sous l'effet de la seule pression des forces étrangères mais par le calcul "collaborationniste" d'éléments intérieurs avides d'un pouvoir politique que la donne historique leur refuse et qui usent et abusent de ce levier. L'Empire inca et sa fin en fournissent un bel exemple, les guerres civiles et religieuses en France comme au Japon entre "parti autochtone" et "parti de l'étranger", au XVIe siècle, en sont un autre. Prendre "le parti de l'étranger" s'avère calcul, bien que risqué, souvent bancable pour certaines minorités politiques ambitieuses. Rien de tiré par les cheveux là-dedans. Seules s'y donnent à lire la logique des rapports de force et la volonté de puissance au sens le plus générique.
23 décembre 2016, 18:10   Re : Feministe et soumise
En fait, peut-être devrions-nous poser qu'il n'y a pas, qu'il n'y a jamais eu dans l'histoire de "guerre civile". Toute guerre civile se livre par au moins un "parti de l'étranger", sinon deux (Guerre d'Espagne où Franco fut soutenu par l'Allemagne hitlérienne et le camp républicain par les Soviétiques). La guerre civile en France qui, aux yeux de certains se profile à l'horizon, n'y fera pas exception : les batailles se livreront entre deux ou trois, voire plus (comme en Syrie aujourd'hui) "partis de l'étranger". Sans influence étrangère, sans pression initiale d'un camp exogène, pas de guerre civile, jamais.
23 décembre 2016, 20:38   Re : Feministe et soumise
Le personnage de Clémentine Autain est exemplaire à cet égard, il est d'une extraordinaire densité collaborationniste extrême : s'y croisent en effet la dimension "psychologique" (auto-détestation de son genre, mobile à son recrutement auprès d'un patriarcat exogène -- Frères musulmans -- vengeur et castigateur de l'ordre patriarcal autochtone imaginaire et subjectivement subi) et la dimension de politique stratégique qu'on vient de dire : enfoncement du coin politique à la recherche d'une base et d'un électorat populaire neuf, obtenu par l'actionnement du levier exogène.

Il n'est pas à exclure que ce personnage féminin en guerre contre la féminité et la civilisation qui l'a portée soit promis à un grand avenir politique. En tout cas, il est porté par un carrefour de forces très prometteur dans la conjoncture en cours. Un Doriot ou un Deat en jupon, pardon, en pantalons et cheveux ras est-il en train de naître sous nos yeux ? C'est possible.
23 décembre 2016, 22:42   Re : Feministe et soumise
Ce que je jugeais tiré par les cheveux n'est évidemment pas la recherche par l'extrême-gauche (mais la gauche socialiste aussi bien) d'une base sociale et partant d'un électorat de substitution grâce à la submersion migratoire, mais l'addition, à cette coalition rose-rouge-verte, des féministes (en tant que telles). On voit tout de même assez difficilement les féministes nouer une alliance, une sorte de compromis historique avec l'islam politique.

Sur le premier point, même s'il me paraît incontestable, il ne me semble pas être de nature à tout expliquer. les socialistes et les gauchistes ont besoin d'électeurs tout comme les capitalistes ont besoin de main d'œuvre et de consommateurs : ça tombe bien, ils bénissent l'aubaine mais je ne crois pas qu'on ait là l'origine réelle de la chose.

Quant au second, je veux bien admettre que les néo-féministes sont dans l'ensemble assez connes mais de là à les croire capables d'espérer nouer une alliance avec l'islam politique il y a un gouffre au travers duquel je ne vous suivrai pas.

Mon hypothèse me paraît décidément plus vraisemblable.
Utilisateur anonyme
23 décembre 2016, 22:46   Re : Feministe et soumise
Un Doriot ou un Deat en jupon, pardon, en pantalons et cheveux ras est-il en train de naître sous nos yeux ?
//////


Enfin Jacques Doriot était un veritable homme politique, lui, un chef, pas une marionnette médiatique. Et le PPF apportait tout de même, en dehors de toute considération morale, quelque chose de neuf, de libre, de virulent. J'imagine mal aujourd'hui un écrivain de la stature d'un Drieu La Rochelle écrire un "Avec Autain".
24 décembre 2016, 02:15   Re : Feministe et soumise
Me suis-je égaré ou n'est-il pas exact que certaines féministes d'extrême-gauche défendent le port du voile?
24 décembre 2016, 02:45   Re : Feministe et soumise
L'Autre est le mobile de toute guerre civile par deux aspects concourants : il est objet de désaccord sur l'attitude à adopter face à lui (pomme de discorde) et il est aussi l'enjeu d'alliances politiques propres à subvertir et à renouveler la donne historique et ses statu quo politiques (le "coin politique" et son "levier exogène"), dans ce second aspect il est posé tout en même temps comme allié et trophée potentiels. Sa présence physique sur le théâtre des opérations n'est pas même toujours requise -- guerre civile russe de 1917-19 en laquelle la pomme de discorde était la question "comment être autre et comme l'Autre, c.-à -d industrialisé et puissant comme l'est l'occident". Dans d'autres cas l'Autre est bien présent cependant que son rôle de pomme de discorde est tenu par lui de manière presque complètement passive -- les Noirs dans la guerre civile américaine.
24 décembre 2016, 02:49   Re : Feministe et soumise
L'Autre, fût-il fantôme ou chimère (cas russe), anime toutes les guerres civiles.
24 décembre 2016, 07:59   Re : Feministe et soumise
Citation
Francis Marche
Le personnage de Clémentine Autain est exemplaire à cet égard, il est d'une extraordinaire densité collaborationniste extrême : s'y croisent en effet la dimension "psychologique" (auto-détestation de son genre, mobile à son recrutement auprès d'un patriarcat exogène -- Frères musulmans -- vengeur et castigateur de l'ordre patriarcal autochtone imaginaire et subjectivement subi) et la dimension de politique stratégique qu'on vient de dire : enfoncement du coin politique à la recherche d'une base et d'un électorat populaire neuf, obtenu par l'actionnement du levier exogène.

Il n'est pas à exclure que ce personnage féminin en guerre contre la féminité et la civilisation qui l'a portée soit promis à un grand avenir politique. En tout cas, il est porté par un carrefour de forces très prometteur dans la conjoncture en cours. Un Doriot ou un Deat en jupon, pardon, en pantalons et cheveux ras est-il en train de naître sous nos yeux ? C'est possible.

Elle aura, c'est certain, tout fait pour. Son plan média est rondement mené, lequel plan exigea même il y a quelques années la promotion d'un livre revenant sur le viol dont fut victime madame. Un viol, forcément... De même que, forcément, Alain Badiou a adopté un jeune Noir, qui, le ciel répondant au vœu du père adoptif, eu un jour maille à partir avec la Police française.

Clémentine Autain parlant en milieu de soirée de son viol, il faudrait que je revois ça. Dans mon souvenir, elle était parfaitement sereine, limite triomphante.
24 décembre 2016, 08:10   Re : Feministe et soumise
Marcel, il y a beaucoup de féministes en France qui se réjouissent d'assister à la prolifération de femmes voilées. Elles estiment, en feignant de croire en leurs revendications (qui ont d'ailleurs une tonalité toute féministe), que ces femmes vivent et doivent vivre comme elles l'entendent. Surtout, bien évidemment, elles savourent le fait que cette présence massive épouvante un nombre encore considérable d'hommes. Des femmes dont le discours et l'apparence nuisent aux hommes, à commencer par les mâles blancs, seront toujours soutenues par les branches autainiennes du féminisme.
Utilisateur anonyme
24 décembre 2016, 11:51   Re : Feministe et soumise
Citation
Francis Marche
L'Autre, fût-il fantôme ou chimère (cas russe), anime toutes les guerres civiles.

Oui, absolument. Et pas besoin d'aller chercher très loin. Prenons "l'acceuil des migrants", par ex. : 10 ou 20 jeunes mâles migrateurs suffisent à diviser durablement les habitants d'un village (camp du Bien vs camp du Mal) qui jusque là vivaient en parfaite harmonie, et ne demandaient rien à personne.

Exemple : "Entre d’un côté la municipalité PS de Saint-Ouen-l’Aumône et la préfecture et de l’autre une partie de la population saint-ouennaise, le fossé est immense. Et tous les ponts sont coupés."

[www.fdesouche.com]
Utilisateur anonyme
24 décembre 2016, 12:54   Re : Feministe et soumise
Me suis-je égaré ou n'est-il pas exact que certaines féministes d'extrême-gauche défendent le port du voile?//

Un peu en contradiction avec l'idée, profondément RadFem celle-la, que les femmes sont sous la coupe de l'homme qui les viole, les subjugue, les tue. Pire encore quand elle consentent à leur calvaire, c'est qu'elles sont alors sous l'emprise de l'opium machiste qui leur fait perdre toute conscience de classe/sexe.

On admettra que le mouvement, dans sa volonté totalitaire de tout englober, n'est pas à quelques contradictions près.

Il existe même une composante "libertaire" (faute de meilleur qualificatif) désormais cachée et ultra minoritaire dont Camille Paglia est la tête de file. Cette composante est aux antipodes de ce que le féminisme médiatico-politique est devenu aujourd'hui. Un peu comme si on comparait le Libé des années 70 avec le Libé de 2016.
Utilisateur anonyme
24 décembre 2016, 13:32   Re : Feministe et soumise
Notre réflexion sur le féminisme, ou plutôt sur les féministes, devrait nous amener à cette conclusion que la femme n’est pas « l’avenir de l’homme », mais celle de la social-démocratie néo-libérale, laquelle passe nécessairement par la dépolitisation « sociétale » des luttes sociales, que certains appellent aussi « fin de l’histoire ».

Les conséquences logiques de ce que j'avais écrit plus haut : montée du « psy-cul » au détriment de la conscience politique et des luttes sociales sérieuses, communautarismes sexuel, gay, féministe, contre la solidarité de classe, affaiblissement de la vision du père et dévalorisation de la morale-travail au profit de la séduction, moteur de l’idéologie du désir, avec comme réactions en chaîne : sur-valorisation du groupisme, de la consommation et du people, dévalorisation des sciences dures et du réalisme au profit de l’onirisme de pacotille et de la pensée magique, astrologie, homéopathie, sectes… D’où la terreur, à juste titre, des sociétés patriarcales traditionnelles face à cette déchéance et ce ramollissement, et, par contrecoup, leur radicalisation !
24 décembre 2016, 13:49   Re : Feministe et soumise
Et toujours personne en France pour objecter à Clémentine Autain que si son viol est le mobile ou l'élément déclencheur de son militantisme "féministe" ce militantisme politique en devient un acte aberrant car il est aberrant de se lancer en politique -- qui est la science du bien commun, soit par définition celle qui exclut tout primat du bien-être ou du mieux-être ou de la guérison de sa personne des maux particuliers qui l'accablent --, en vue de traiter un traumatisme individuel.

- Mais c'est qu'il y a des milliers de femmes violées tous les ans mon bonhomme, et qui souffrent dans leur chair comme moi, me lancera Clémentine sur le ton mordant et intimidant qui fait sa marque.

- Eh bien non mon petit chat, pas ça : tu t'engages sur un programme politique (celui du Front de Gauche) qui n'est pas celui d'une assoce de femmes victimes de viol, ni une cellule psychologique.

- Je ne suis PAS TON PETIT CHAT CONNARD !

- Oui Clémentine, je retire "petit chat" mais il n'en demeure pas moins que ... oh eh puis zut !
24 décembre 2016, 15:22   Re : Feministe et soumise
Citation
Pascal Mavrakis
Un Doriot ou un Deat en jupon, pardon, en pantalons et cheveux ras est-il en train de naître sous nos yeux ?
//////


Enfin Jacques Doriot était un veritable homme politique, lui, un chef, pas une marionnette médiatique. Et le PPF apportait tout de même, en dehors de toute considération morale, quelque chose de neuf, de libre, de virulent. J'imagine mal aujourd'hui un écrivain de la stature d'un Drieu La Rochelle écrire un "Avec Autain".


Une sacrée girouette, Doriot, dans le genre artiste des grands écarts, on a rarement fait mieux ; ce n'est pas PPF, mais PFFFFFF tout court, écoutez... Au reste, les prodiges de subtilité déployés ici pour déchiffrer la sphynxienne Autain en font un si formidable ennemi, que ce pauvre grand mollasson de Drieu, si mal dans ses pompes et faux dur, ne tiendrait pas longtemps face à elle, qui le recracherait comme un vulgaire noyau sans même daigner goûter à ce fruit trop blet.
Utilisateur anonyme
25 décembre 2016, 02:19   Re : Feministe et soumise
Drieu n'a jamais cherché à cacher ses faiblesses, ou à dissimuler ses manques, bien au contraire... Aussi à aucun moment de sa vie il ne s'est pris ou fait passer pour "un dur" ; il se méprisait, se haïssait en tant que faible ; il se trouvait incomplet et médiocre, c'est tout. Mais surtout, il ressentait une contradiction terrible entre l’identité nordique et l’identité de l’écrivain, entre celle du héros hitlérien manieur de foules et celle du pauvre manieur de mots, en clair entre l'homme d'action et le contemplatif. De plus, si la plupart des récits fictifs de Drieu sont largement inspirés de sa propre vie, la création romanesque demeurait à ses yeux le fait d’un homme dont la force de vie est affaiblie, et qui ne peut donc jamais atteindre à l’idéal auquel il aspire : c'est là tout le drame de Drieu. Mais vous admettrez avec moi que tout ceci nous éloigne fort loin d'une simple "histoire de biceps"...
25 décembre 2016, 15:21   Re : Feministe et soumise
Mais on n'est pas dur que par les biceps, vous savez... Dans ce sens, quand on n'a pas les moyens, de caractère ou physiques, des idées et des conceptions que l'on exprime parfois inconsidérément, l'on peut être qualifié de "faux dur"...
Et c'est plutôt heureux d'ailleurs, car s'il avait réussi l'ajustement psycho-moral qui lui tenait tant à cœur, il eût été positivement exécrable et parfaitement inintéressant, ce qui n'est certes pas le cas de l'auteur des Mémoires de Dirk Raspe...
Utilisateur anonyme
26 décembre 2016, 07:25   Re : Feministe et soumise
J'ai retrouvé dans "Par delà le bien et le mal " ceci, qui pourrait s'appliquer aux écrits de Drieu : "J'ai peu à peu découvert ce que toute grande philosophie a été jusqu'à ce jour : la confession de son auteur et une sorte de Mémoires involontaires et insus."

Enfin disons que chez Drieu c'est davantage volontaire et su.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 07:57   Re : Feministe et soumise
(Des jours où je comprends mieux pourquoi nos Envahisseurs nous méprisent tellement...)

Pendant qu'en Allemagne les remplacistes tentent de se refaire une petite santé... Tout va bien. Un super réveillon, convivial itou. "Pa ni pwoblem", comme on dit aux Antilles.

[www.lci.fr]
02 janvier 2017, 10:11   Re : Feministe et soumise
Sur "jeunes femmes bien d'aujourd'hui". Ces Anglaises-là ne sont pas les pires. Elles appartiennent aux classes populaires de toujours et font ce que leurs mères et grands-mères ont toujours fait. L'ébriété dans les lieux publics n'a jamais été considérée comme répréhensible dans ce pays. Quand les femmes sortent, montrent leur anatomie dans des petites tenues, picolent et em*erdent le monde, elles ne sont pas mûres pour l'islam. C'est déjà ça.

Sinon combien de voitures brûlées le soir de la Saint-Sylvestre dans notre beau pays ? et surtout combien de photos dans la presse montrant les arrestations de nos mignons "sauvageons" des banlieues en pleine action ?
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 10:28   Re : Feministe et soumise
Quand les femmes sortent, montrent leur anatomie dans des petites tenues, picolent et em*erdent le monde, elles ne sont pas mûres pour l'islam
////

L'islam est patient, il est la patience-même... il privilégie le "temps long". C'est souvent chez les anciens débauchés, alcooliques et drogués, que se recrutent les plus fervents convertis (hommes ou femmes).
Cibler ces pochardes, les abominables ladettes, pour l'imam du quartier, c'est une perspective qui ne doit rien avoir d'irréaliste. Combien d'anciens rappeurs et autres racailles ont fait le choix salvateur de rentrer dans les ordres islamistes? Puis de manière générale les femmes européennes qui se convertissent sont souvent des blondes dodues un peu paumées en quête d'exotisme et de mâles à poigne... D'un point de vue houellebecquien, la conversion, la soumission sont en principe un "bon plan" tant pour les hommes que pour les femmes.

Sinon, Francis pose la question, voici la réponse (il y est question, tenez-vous bien, de "mises à feu"!): Nouvel An : comment Bruno Le Roux a minimisé la forte hausse du nombre de voitures brûlées
02 janvier 2017, 11:45   Re : Feministe et soumise
Si elles savaient que ces ''mâles à poigne'' ne sont que des enfants capricieux immatures qui surjouent la virilité, elles déchanteraient vite.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter