Le site du parti de l'In-nocence

Feministe et soumise

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 11:51   Re : Feministe et soumise
Le-Roux-le-menteur.

Autrefois on considérait que la société deviendrait meilleure si les personnes se comportaient bien. Aujourd’hui, on n'exige plus grand chose des individus (en particulier des nouveaux arrivants), mais on affirme que la société doit être rendue "plus juste", "plus humaine", "plus sympa", en clair "pas raciste", et pour y parvenir on manipule les chiffres, les statistiques. C’est ce qui explique ce curieux mélange de mensonges, de permissivité et de bien-pensance, qui caractérise les discours de nos gouvernants.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 12:40   Re : Feministe et soumise
Citation
Cassandre
Si elles savaient que ces ''mâles à poigne'' ne sont que des enfants capricieux immatures qui surjouent la virilité, elles déchanteraient vite.

Non chère Cassandre, c'est trop tard :

[mobile.francetvinfo.fr]
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 12:46   Re : Feministe et soumise
« Quand les femmes sortent, montrent leur anatomie dans des petites tenues, picolent et em*erdent le monde, elles ne sont pas mûres pour l'islam »

Au contraire. Leur attitude est un cri qui dit : « Voyez comme on nous laisse faire n'importe quoi. Voyez comme nos hommes ont oublié de nous tenir. Voyez comme, laissées à nous-mêmes, nous ravageons tout sur notre passage. Venez, on vous en supplie, remettre de l'ordre dans tout ça, car contrairement aux hommes blancs que nous avons subjugués, vous savez, vous, que l'ordre passe avant tout par le fait de nous contrôler et de ne surtout pas nous donner la possibilité d'écouter nos pulsions, sinon voilà ce que ça donne: l'effondrement de tout, avant le Remplacement. »

Le degré de décadence atteint par la femme occidentale est la mesure exacte du degré de préparation de la société occidentale au Grand Remplacement, lequel ne sera rien d'autre que le retour en Europe et de l'Europe à une société patriarcale, la seule, que cela nous plaise ou non, qui soit viable à moyen et long terme.
02 janvier 2017, 13:32   Re : Feministe et soumise
Il y a des femmes qui lisent ici vos messages cher Trystan. Je crois que vous vous trompez mais resterai de toujours incompétent pour vous le dire pleinement. Il faudrait qu'elles s'expriment pour vous assurer que vous faites fausse route. Il y a des femmes de qualité, conscientes et intelligentes qui fréquentent ou ont fréquenté notre forum : il leur appartient de s'exprimer. Personnellement, je continue de refuser de désespérer du genre féminin. Désespérer des hommes ne me gêne en rien, désespérer des femmes et leur vouer un mépris équivalent est au-delà de mes forces. Il se peut que ce soit une erreur. Si ça l'est, tant pis. Je continuerai malgré cela de considérer cette erreur comme seulement partielle, jamais complète.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 13:43   Re : Feministe et soumise
« Ces Anglaises-là ne sont pas les pires. Elles appartiennent aux classes populaires de toujours et font ce que leurs mères et grands-mères ont toujours fait.»

On se demande, alors, ce que peuvent bien être les pires.
Ecrire cela, cher Francis, c'est comme affirmer que « la France a toujours été un pays d'immigration ». Idée moderne, téléologique. Regardez le moindre film anglais des années 1950. Lisez ne serait-ce qu'un seul roman décrivant la réalité sociale en Angleterre d'avant le féminisme. C'étaient, éventuellement, les hommes qui se vautraient dans le caniveau, pas les femmes.

Certes, les Anglais ont toujours été un peuple de sacrés buveurs. Mais jusqu'à Thatcher, les classes populaires, c'était une partie bien repérable de la population. Ce que l'on voit à l'œuvre ici, c'est la petite-bourgeoisie, classe unique de prolétaires embourgeoisés et de bourgeois prolétarisés. C'est presque tout le monde qui se vautre, à présent. Hogarth, dans une gravure inoubliable, a plaisamment décrit l'Angleterre et la boisson. Il y avait Beer Street et il y avait Gin Lane. Eh bien de nos jours, il n'y a plus que Gin Lane, même quand on se saoule à la bière.

Mais pour en revenir à “avant”, les mères et les grand-mères que vous imaginez ne pouvaient être que des filles de joie, ou des filles très égarées, en tout cas des exceptions malheureuses qui faisaient honte même au prolétariat le plus attardé. Je suis certain que les prostituées et autres filles perdues d'avant le féminisme avaient davantage de tenue que ces épaves tatouées qui font la jeunesse de cette pauvre, pauvre Grande-Bretagne. En tout cas les gravures d'Hogarth et toute la représentation sociale des trois derniers siècles vont dans ce sens. Les femmes ne pouvaient pas se comporter ainsi parce que, tout simplement, elles ne pouvaient pas se le permettre : la honte et l'exclusion leur promettait une mort à peu près certaine.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 14:07   Re : Feministe et soumise
@Trystan

Le degré de décadence atteint par la femme occidentale est la mesure exacte du degré de préparation de la société occidentale au Grand Remplacement, lequel ne sera rien d'autre que le retour en Europe et de l'Europe à une société patriarcale, la seule, que cela nous plaise ou non, qui soit viable à moyen et long terme.

Il me semble que, plus encore que les femmes, c'est la "société marchande", qui est la première responsable de ce degré de décadence. La domination de la mentalité marchande ne signifie pas seulement la domination de l'argent - non, la caractéristique de la société marchande est de juger en marchand de tout. Ainsi donc la société marchande - dont les valeurs ont progressivement investi les 3 fonctions traditionnelles indo-européennes - sème son désordre dévastateur partout, liquidant au passage les derniers restes de la fonction guerrière (la fonction virile par excellence). Dès lors, la relation homme-femme pâtit elle aussi de ce mélange des genres.
Historiquement, cette invasion de la grille culturelle marchande correspond à la montée de la bourgeoisie devenue progressivement majoritaire. Aussi payons-nous aujourd'hui d'un lourd tribut cet embourgeoisement des valeurs sociales et culturelles (dépérissement des cultures, crise morale collective, dévirilisation du mâle blanc, etc.).
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 14:27   Re : Feministe et soumise
Je ne suis pas d'accord avec vous. L'argent, le commerce, la bourgeoisie, existaient bien avant notre décadence ; ces choses-là ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, à moins de se voir en Jésus chassant les marchands du Temple.

Voyez comme le monde musulman se plaît à consommer et à s'embourgeoiser dès qu'il le peut. Certes sur un mode qui lui est propre, mais là n'est pas la question.

Vous auriez, Cher Pascal, touché beaucoup plus juste si vous aviez parlé du consumérisme. Car ce cancer-là a en effet tout à voir avec la décadence par les femmes : du reste, c'est pour elles qu'on l'a inventé. Et ce n'est pas un hasard si Flaubert, qui décidément comprenait tout, a fait d'Emma Bovary la première grande droguée au shopping. Cette héroïne de la littérature nous dit, encore aujourd'hui, beaucoup de choses sur ce que nous sommes et ce qui nous arrive. Laissée à elle-même par un mari faible et malade de gentillesse, pouvant donner libre cours à ses pulsions, elle ravage tout sur son passage, y compris, bien sûr, elle-même.
02 janvier 2017, 15:58   Re : Feministe et soumise
Ne reste plus à ce stade que la mort ou la soumission au mâle alpha, à ses mœurs et à sa religion. En l'occurrence elles sont en train de se préparer à faire les deux en même temps. Gageons qu'elles éprouveront un immense soulagement à sortir de cette fange, et moi je pense de plus en plus fermement — permettez-moi de me répéter un peu — qu'elles le savent ou en tout cas qu'elles le sentent très bien : la femme a toujours eu pour ce genre de choses un instinct infaillible.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 16:03   Re : Feministe et soumise
Absolument.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 16:06   Re : Feministe et soumise
L'argent, le commerce, la bourgeoisie, existaient bien avant notre décadence
//

Oui. Mais la mentalité marchande, dont la caractéristique principale est de juger en marchand de tout, non.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2017, 21:46   Re : Feministe et soumise
(Pas convaincu)
02 janvier 2017, 22:31   Re : Feministe et soumise
La mentalité marchande existe depuis qu'existe le commerce ; elle devient réellement envahissante au XIXe siècle, on peut voir chez Marx, Flaubert et bien d'autres de belles fulminations là-dessus. On peut certes, comme Balzac, Baudelaire et quelques autres, faire remonter la décadence à la Révolution mais enfin je serais quant à moi tout à fait heureux d'une société qui, tout en gardant les commodités d'aujourd'hui et quelques nécessaires concessions comme l'égalité civile des femmes ou l'amélioration de la condition salariée, reviendrait à la civilisation de la Belle Époque mettons.
03 janvier 2017, 00:46   Re : Feministe et soumise
Lisez ne serait-ce qu'un seul roman décrivant la réalité sociale en Angleterre d'avant le féminisme. C'étaient, éventuellement, les hommes qui se vautraient dans le caniveau, pas les femmes.

J'ai habité en Angleterre, dans la région de Reading, à Wokingham très exactement, dans le Berkshire (un peu les Yvelines anglaises), de 1994 à 1997, puis près de Slough dans le Sussex (l'équivalent de Stains dans le 9-3, si vous voulez), en 1998 et j'ai toujours vu cela : de jolis brins de filles, et parfois des beautés, qui, sortant de boîte en fin de semaine "se mettaient minables" avec leurs hauts talons, leurs robes moulantes en strass et leur petit sac à main. C'est choquant, ça me choquait, j'en était comme malheureux, mais c'est comme ça. C'est l'Angleterre, pays où les manières aristocratiques et le caniveau se cotoient sans se gêner.

Ne pas y lire quoi que ce se doit d'autre qu'un fait de société britannique enraciné dans la culture de cette société où les classes sociales sont compartimentées de manière bien plus étanches qu'en France et où le petit peuple pisse dans la rue et adore la Reine.
03 janvier 2017, 01:02   Re : Feministe et soumise
Enfin Messieurs Meyer et Dee, vous n'ignorez pas qu'un des sports favoris de ces dames est de cocufier, de tromper et de détrôner le mâle alpha que vous redoutez tant. Le mâle Alpha, le sportif d'une nuitée, les femmes s'en lassent et s'en moquent assez vite, en général.

Arrêtez d'être simplet je vous prie. Les femmes sont comme nous : elles adorent déjouer les rapports entendus, à commencer par les rapports de force.

J'aimerais entendre Cassandre sur la question, et d'autres. J'aimerais les entendre dire qu'il n'y a pas de mâle alpha : nous ne sommes pas des babouins, mais des hommes, capables de retournement sur soi, d'humour, de transcendance et de tous les jeux où l'homme et la femme s'entendent pour s'extraire de la cage, de l'enclos de la ménagerie où vous semblez les vouloir reléguer.

Je ne suis ni alpha ni bêta : je suis comme vous tous et vous toutes, en rupture de ces salades neo-behavoristes, alpha quand on ne l'attend pas, bêta quand il ne le faudrait pas. Casanova était-il alpha ou bêta ? Et Woody Allen ?

Qu'est-ce que vous pouvez être tartes les amis, quand vous vous y mettez !
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 01:17   Re : Feministe et soumise
« le mâle alpha que vous redoutez tant »

D'où tenez-vous cela ?

« nous ne sommes pas des babouins »

En effet, nous sommes infiniment plus proches du bonobo, avec qui nous avons tant en commun, nos génotypes étant semblables à 99,9%.

Pour le reste, l'absence quasi-totale de femmes sur ce forum (mais heureusement nous avons Cassandre, dont les contributions sont toujours de qualité) en dit long, précisément, sur les différences qu'il y a entre ce qui préoccupe les hommes et ce qui préoccupe les femmes. Curieusement, les lieux intelligents, comme ce forum, ne les attire jamais.

Je préconise — puisque l'ami Marche souhaite recruter — l'ouverture, ici même, d'une section consacrée aux listes de mariage, aux expériences de grossesse, aux différents types de laits en poudre, à l'allaitement, aux éruptions dentaires des bébés, aux poussettes, bref, à cet interminable film d'horreur médical et consumériste qu'est la procréation. Nous aurions alors, j'en suis sûr, une belle quantité de “tartes” pour nous servir des tartines de propos tartignols. Elles finiraient bien par nous embarquer, j'en suis sûr, dans la confection de tartines de Nutella pour les “migrants”. Nous pourrions aussi les flatter et, pourquoi pas, instaurer le concours du meilleur chevalier blanc au service de la damsel-in-distress. Attendez-vous néanmoins à ce que l'ensemble du forum soit rongé.
03 janvier 2017, 01:18   Re : Feministe et soumise
Je suis certain que les prostituées et autres filles perdues d'avant le féminisme avaient davantage de tenue que ces épaves tatouées qui font la jeunesse de cette pauvre, pauvre Grande-Bretagne. En tout cas les gravures d'Hogarth et toute la représentation sociale des trois derniers siècles vont dans ce sens. Les femmes ne pouvaient pas se comporter ainsi parce que, tout simplement, elles ne pouvaient pas se le permettre : la honte et l'exclusion leur promettait une mort à peu près certaine.

Puisque vous semblez connaître l'histoire sociale de l'Angleterre, cher Trystan, vous devez être familier de l'oeuvre et des études de Henry Mayhew, qui se pencha sur le sort des londoniennes du peuple dans les années 1860, vous avez donc pu constater que ce n'est pas le "féminisme" qui dans l'Angleterre victorienne entraînait les Anglaises dans le ruisseau :

[www.victorianlondon.org]
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 01:25   Re : Feministe et soumise
« Henry Mayhew, qui se pencha sur le sort des londoniennes du peuple »

Le texte dont vous donnez le lien est, d'après son titre, spécifiquement consacré aux prostituées. L'article donné en lien par Marcel Meyer nous montre des femmes ordinaires d'aujourd'hui qui n'exercent pas ce métier.
03 janvier 2017, 01:36   Re : Feministe et soumise
C'est exact s'agissant de ce lien en particulier mais l'oeuvre de Mayhew est immense, son enquête sur les pauvres de Londres fait référence pour qui se penche en spéculant comme vous le faites sur les comportements des Anglaises des classes populaires. Mayhew qui n'était que journaliste fit le travail des sociologues qui n'existaient pas encore à cette époque.

Voyez ce lien en français : [fr.wikipedia.org]

N'extrapolez rien de ce que vous ne connaissez que partiellement. Ce devrait être une règle d'or, valable pour tous quel que soit le moment.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 01:39   Re : Feministe et soumise
Hum, venant de vous, Cher Francis, ça ne manque pas de piquant... (je dis cela tout à fait amicalement).
03 janvier 2017, 01:49   Re : Feministe et soumise
Mais quel piquant bon dieu ! Vous êtes le prince de l'agacement en ces lieux Trystan ! Vos insinuations sont lamentables.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 07:26   Re : Feministe et soumise
La mentalité marchande existe depuis qu'existe le commerce
/////

Difficile de se faire comprendre... Ou alors je m'exprime mal. Je recommence :

La "mentalité marchande" ou "bourgeoise" est un "type psychologique" (Eduard Spranger distinguait je crois me souvenir six idéaltypes de personnalités, parmi lesquels le bourgeois correspond à "l’homme économique") inégalement distribué à l’origine parmi les peuples européens, et auquel le capitalisme a permis de devenir dominant. Ainsi esprit capitaliste et capitalisme vont de pair. Cependant, je pose comme principe que les facteurs psychiques ou spirituels interviennent dans la vie économique tout autant que celle-ci les détermine elle-même, et je rappelle au passage que les organisations étant des œuvres humaines (le producteur précède nécessairement le produit), l’esprit capitaliste préexistait en quelque sorte au capitalisme, c’est-à-dire que le capitalisme naissant a d’abord été le fait de tempéraments prédisposés à certains comportements : tempéraments plus introvertis, plus concentrés, plus portés à l’épargne qu’à la dépense, plus contractés qu’expansifs, etc.

Le capitalisme est né selon moi dans les républiques marchandes du nord de l’Italie, et singulièrement à Florence, dès la fin du XIIIe siècle.


Pour finir, et en essayant de ne pas me répéter, ce qui caractérise la "mentalité marchande" ou "l'esprit bourgeois" n’est donc pas seulement la rationalisation de l’activité économique, mais l’extension de cette rationalisation à tous les domaines de la vie, l’activité économique étant prise implicitement comme paradigme de tous les faits sociaux (un phénomène lié à la monté en puissance de la bourgeoisie, et/ou petite-bourgeoisie désormais, en tant que classe absolument dominante). D’où l’idée que ce qui ne peut être rationalisé est inutile, superficiel ou non existant.
03 janvier 2017, 09:57   Re : Feministe et soumise
''J'aimerais entendre Cassandre sur la question, et d'autres. J'aimerais les entendre dire qu'il n'y a pas de mâle alpha : nous ne sommes pas des babouins, mais des hommes, capables de retournement sur soi, d'humour, de transcendance et de tous les jeux où l'homme et la femme s'entendent pour s'extraire de la cage, de l'enclos de la ménagerie où vous semblez les vouloir reléguer.''

Merci, cher Francis. Je suis entièrement d'accord avec vous. J'ajoute pour que les choses soient claires que j'ai horreur du féminisme et plus encore des féministes. J'espère que tout le monde ici l'avait compris.
Un détail pour Trystan Dee : qui se bat avec une indomptable énergie contre le Désastre, un Renaud Camus, bien sûr, mais aussi une femme : Christine Tasin. Et une autre, une certaine ... Marine Le Pen ainsi que sa nièce Marion. Et beaucoup d'autres encore soutiennent le même combat, sans parler de celles qui sont mortes comme la flamboyante Oriana Fallacci.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 11:45   Re : Feministe et soumise
"qui se bat avec une indomptable énergie contre le Désastre ... Marine Le Pen"

MLP (comme Filipot) s'est fendue d'un tweet pour se féliciter de la grâce octroyée à Sauvage. C'est une preuve de plus de sa soumission à la "vox populi" dictée par la propagande fémino-victimiste incessante des médias.
C'est une lame de fond transpolitique, une forme d'hystérie collective.

Il serait quand même désespérant de conclure que toutes les femmes sont atteintes. Voir en chaque femme des signes d'atteinte Féménique serait contribuer à ce que la funeste prédiction s'auto-réalise. Mais le danger principal demeure quand même l'aveuglement face à cette idéologie totalitaire.

La préoccupation, sur ce forum, semble réelle comme en témoigne le nombre record de messages sur le sujet (idem pour Sauvage).
03 janvier 2017, 12:02   Re : Feministe et soumise
J'ai placé Christine Tasin en premier, car je trouve, en effet, que Marine Le Pen a de plus en plus tendance à céder à la pression médiatique. Il n'empêche qu'elle essaie, ou a essayé, de mener un combat que la plupart des hommes politiques n'ont jamais tenté de mener.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 12:17   Re : Feministe et soumise
@Eric

Pardonnez-moi mais j'ai envie de vous répondre qu'"on connaît déjà la musique" : Le Pen père en faisait trop, donc impossible de voter pour lui. Maintenant, voilà que c'est la fille qui elle n'en fait pas assez... Donc là aussi, impossible de voter FN !

Conclusion : nous voilà repartis pour perdre encore 5 ans.
Citation
Pascal Mavrakis
@Eric

Pardonnez-moi mais j'ai envie de vous répondre qu'"on connaît déjà la musique" : Le Pen père en faisait trop, donc impossible de voter pour lui. Maintenant, voilà que c'est la fille qui elle n'en fait pas assez... Donc là aussi, impossible de voter FN !

Conclusion : nous voilà repartis pour perdre encore 5 ans.

Bien résumé.
03 janvier 2017, 12:40   Re : Feministe et soumise
Bien sûr, chère Fanny, qu'il existe des exemples admirables de femmes qui ne sont pas tombées dans le piège post-féministe ou néo-féministe, de même qu'il existait nombre d'Allemands qui n'avaient nullement trempé dans l'entreprise d'extermination et qui, même, y résistaient, ou de Français, y compris parmi les partisans de l'égalité, qui n'avaient nullement envie de danser la carmagnole autour des échafauds. L'histoire, dans ses moments les plus dramatiques, est faite par des minorités qui, avec le consentement plus ou moins actif, plus ou moins conscient de la masse, éliminent d'autres minorités.

Le fait est que l'Occident est sorti du régime patriarcal qui était celui de toute l'humanité depuis la nuit des temps et que le résultat n'est pas beau à voir.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 12:55   Re : Feministe et soumise
Pardonnez-moi mais j'ai envie de vous répondre qu'"on connaît déjà la musique" : Le Pen père en faisait trop, donc impossible de voter pour lui. Maintenant, voilà que c'est la fille qui elle n'en fait pas assez... Donc là aussi, impossible de voter FN !

Je comprends votre point de vue. Il se trouve que malgré bien des divergences j'ai pensé à l'époque qu'il était préférable de voter pour le père. En 2002, ce fut évident. Je ne ressens pas la même chose pour la fille.

Je ne dirais pas que MLP n'en fait pas assez puisque sur l'affaire Sauvage, elle aurait pu s'abstenir de réagir.
Elle a admis que, sur certains sujets sensibles, l'abstinence équivaut à la complicité. C'est peut-être réaliste politiquement, en tout cas ça me débecte au point de me paralyser le bulletin de vote.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 12:58   Re : Feministe et soumise
L'histoire, dans ses moments les plus dramatiques, est faite par des minorités qui, avec le consentement plus ou moins actif, plus ou moins conscient de la masse, éliminent d'autres minorités.

Bien dit.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 13:13   Re : Feministe et soumise
@Eric

MLP n'est pas parfaite, loin s'en faut. Mais 5 longues années UMPS en plus, ça fera encore "combien de divisions" de Divers supplémentaires ? Cette unique question, à laquelle il est inutile de répondre, suffit à motiver mon vote.
03 janvier 2017, 16:49   Re : Feministe et soumise
Festivette devant les locaux de la FAMI (Fonds Asile, Migrations, Intégration), un organisme public français :

[pbs.twimg.com]


Pourquoi me dis-je que je préfère encore les Anglaises bourrées le soir du Nouvel An qui font la fête pour elles et les leurs ? Et pourquoi cette scène est à peine pensable au Royaume-Uni ?
03 janvier 2017, 18:10   Re : Feministe et soumise
Je n'ai quant à moi jamais présenté les Britanniques comme étant plus particulièrement touchées par le phénomène qui nous occupe ici. Elles le sont, d'évidence, et pas qu'un peu, mais on trouve évidemment la même chose, ou des phénomènes comparables, dans tous les pays occidentaux.
Citation
Francis Marche
Festivette devant les locaux de la FAMI (Fonds Asile, Migrations, Intégration), un organisme public français :

[pbs.twimg.com]


Pourquoi me dis-je que je préfère encore les Anglaises bourrées le soir du Nouvel An qui font la fête pour elles et les leurs ? Et pourquoi cette scène est à peine pensable au Royaume-Uni ?

Ces choses-là, ces images-là, la vie quotidienne ainsi mise en scène, peuvent tuer, c'est une certitude. Le grotesque achevé est l'attentat-suicide permanent de l'Occident. Une boutique éphémère qui met à l'honneur des "créateurs" et des "artistes" locaux en exposant, sur fond de reggae, leurs œuvres (en l’occurrence, dans une artère du centre de Grenoble, des vestes noires avec des sortes de scarabées géants floqués dans le dos), c'est, à la lettre, une tuerie.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2017, 23:10   Re : Feministe et soumise
« Je crois que vous vous trompez mais resterai de toujours incompétent pour vous le dire pleinement. »

Cependant que vous cherchez vos mots, Cher Francis, je vous conseille fortement de jeter un œil et une oreille à cette vidéo, qui vous sera largement accessible puisque vous savez bien l'anglais. Elle explique assez bien pourquoi c'est la prétendue “libération” des femmes, notamment au moyen du droit de vote qui leur a été accordé par les hommes sans contreparties réelles, qui a préparé — et à présent précipite — le Grand Remplacement.

Cela bien davantage qu'Hitler, la colonisation, ou tout autre chapitre immédiatement “visible” (ou “lisible”) de notre histoire.

video: [www.youtube.com]
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 11:30   Re : Feministe et soumise
pourquoi c'est la prétendue “libération” des femmes, notamment au moyen du droit de vote qui leur a été accordé par les hommes sans contreparties réelles, qui a préparé — et à présent précipite — le Grand Remplacement
////

Il me semble qu'il faudrait aussi prendre en compte le désir (ce que personne ne fait ici), qui dans les société traditionnelles est systématiquement refoulé et mis au service de la reproduction de l'ordre social, la continuité des lignages et la reproduction des alliances. Alors que c'est seulement récemment, dans l'évolution des sociétés occidentales et de quelques autres sociétés, qu'on a confié aux désirs des individus (hommes et femmes) la lourde tâche de choisir l'autre, d'obéir à ses désir, puisque "mon corps m'appartient". C'est d'ailleurs pour ces raisons que la société du désir (la " libération du désir" c'est tout de même plus "sérieux" que le droit de vote des femmes...) est passée au premier plan dans nos sociétés.
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 14:28   Re : Feministe et soumise
« la " libération du désir" c'est tout de même plus "sérieux" que le droit de vote des femmes... »

En quoi est-ce plus sérieux ? Elles ont d'abord obtenu le droit de vote, puis, peu après, le droit de s'éclater. Cela participe du même beau mouvement d'émancipation qui nous a mené là où nous sommes.

Juppé, Fillon, Valls sont des candidats parfaitement sérieux, cela dit. Ils portent le sérieux sur leur visage. Leurs propos sont parfaitement sages et mesurés. Leur costume sombre et leur cravate font qu'ils sont habillés tout à fait sérieusement. De sorte que, oui, on peut dire de ces hommes qu'ils sont tout à fait sérieux.

Ce sérieux-là a une immense vertu : il les aveugle au point qu'ils n'arrivent pas à voir l'éléphant dans la pièce. Ce sérieux-là fait qu'un monde cul-par-dessus-tête continue, assez tranquillement, en fin de compte, d'exister et de s'enfermer chaque jour davantage dans ses contradictions et son illogisme. Ce sérieux-là nous tuera.
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 15:38   Re : Feministe et soumise
La promesse "mon corps m'appartient", qui, contrairement à ce que vous écrivez, n'a pas donné le "droit de s'éclater", s'est transformé en "mon corps est disponible" (ou est "remplaçable") : disponible pour la pulsion sexuelle masculine qui n'est en rien entravée. La contraception, l'avortement, la "maitrise" de la procréation, ne pèsent que sur la femme. La libération sexuelle n'a modifié que le corps de la femme, pas celui de l'homme. En gros, la " libération sexuelle", c'est tout bénef pour l'homme !
04 janvier 2017, 15:50   Re : Feministe et soumise
Les femmes, leur libération, leurs hauts et leurs bas (politiques) sont un sujet sensible. Comme le sont souvent les femmes elles-mêmes. Ayant fréquenté l'Asie orientale depuis longtemps je m'amuse toujours de voir que dans cette partie du monde, où le féminisme discourant et militant n'a pas pris racine, ni fait tache sur le corps social, des femmes sont chefs d'entreprises, dirigeantes de grands groupes industriels, chefs d'Etat (en France, en Italie, en Espagne, ce n'est encore jamais arrivé), premiers ministres, patronnes des hommes à peu près partout et en tout, et toujours sans aucune sotte agressivité mais avec simplicité et humour, et séduction.

J'en tire pour enseignement que le féminisme est un travestissement de la féminité, une usurpation d'identité, une idéologie interlope qui s'est insinuée dans le fait féminin et en a accaparé l'identité. Le féminisme est un mal occidental post-moderne, un cancer dans les rapports hommes-femmes qui accable les sociétés occidentales que vise aujourd'hui la conquête islamique.

Et que la féministe en Occident est une conne qui gâche son temps et sa féminité en se mettant au service d'elle ne sait quoi.
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 16:03   Re : Feministe et soumise
« La promesse "mon corps m'appartient", qui, contrairement à ce que vous écrivez, n'a pas donné le "droit de s'éclater" »

Ah bon ? Dans les faits, on s'éclate pas mal, pourtant.
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 16:26   Re : Feministe et soumise
« La contraception, l'avortement, la "maitrise" de la procréation, ne pèsent que sur la femme. »

Ce n'est pas un poids mais, au contraire, une maîtrise totale donnée à la femme de la procréation. C'est sans doute une chose confortable pour elle, mais depuis l'homme n'a plus un mot à dire et ne peut que suivre (et payer).

« La libération sexuelle n'a modifié que le corps de la femme, pas celui de l'homme. »

De quelles modifications anatomiques parlez-vous ? Soyez plus précis, s'il vous plaît.

« En gros, la " libération sexuelle", c'est tout bénef pour l'homme ! »

Allez donc dire ça aux millions d'hommes occidentaux qui se sont retrouvés sur la paille, si ce n'est en prison, suite à un divorce demandé par Madame, laquelle a touché au passage le jackpot (maison, voiture, pension alimentaire, prestations compensatoires). Et quand bien même ce serait “tout bénef”, comme vous dites, pour une poignée de Don Juans, est-ce que la société, la civilisation, la culture, la race y ont gagné ? Ces millions de mères célibataires, hypergames débridées, entretenues par un gouvernement obèse devenu l'hyper-mâle alpha, et qui élèvent à la pelle des enfants sans pères, paumés et abrutis, cela vous semble une bonne chose ?

Enfin, contrairement à Francis Marche, je ne pense pas que le féminisme soit une dérive malheureuse d'une nature féminine qui serait bonne, forcément bonne. Il me semble plutôt que le féminisme n'est rien d'autre que la nature féminine enfin libre de se déployer entièrement, de montrer son monstrueux visage et de répandre le malheur partout, sa grande spécialité. (D'ailleurs, la Bible, Schopenhauer, Montherlant et Strindberg sont plutôt d'accord avec moi.)
04 janvier 2017, 18:33   Re : Feministe et soumise
Trystan, je vais vous choquer : dans la dernière des petites putes se tapissent et Schopenhauer et Nietzsche, avec toutes leurs griffes et leurs dents raisonnantes.
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 18:56   Re : Feministe et soumise
Trystan,



Ce que vous ne voulez pas voir c'est que le féminisme*, d'une certaine manière, celui qui traque les machos et que vous prenez pour Le Grand Vainqueur, a échoué, notamment en imposant cette sorte de "respect désincarné", et "à bas prix", des femmes dans l'espace public. Car c'est dans l'intimité et notamment l'intimité sexuelle que vont se rejouer les rapports de violence... Ainsi, dans la sphère publique on affiche un respect des femmes, quand dans le privé on visionne des films porno où celles-ci sont traitées tels des objets, voire de vulgaires orifices. En instaurant la guerre des sexes, où les femmes se sont mises en concurrence directe avec les hommes, le féminisme a déstabilisé les hommes, qui rejouent la domination dans l'intimité sexuelle. Le succès de la pornographie, qui représente souvent des actes violents et méprisants à l'égard des femmes, du revenge-porn, et de "Cinquante nuances de Grey", roman sadomasochiste, sont là pour en témoigner.

Quand on sait que dans de nombreux pays, pour simplement coucher avec une femme, il faut impérativement se marier... on se dit (avec une légère pointe de cynisme) que le féminisme, finalement, c'est plutôt "sympa".

* dans un premier jet j'avais écrit " féminisme égalitariste ".
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 19:52   Re : Feministe et soumise
Pascal,

1) Il n'y a pas de “féminisme égalitariste”, car il n'y a pas d'égalité. Il n'y a qu'un passage d'une inégalité à une autre, ou si l'on préfère, du patriarcat au matriarcat. C'est un peu comme avec la laïcité, qui cherche en vain (et de façon injuste au regard de l'Histoire) à mettre sur un même plan des religions très différentes quant à l'ancienneté de leurs droits sur un territoire donné. Elle neutralise facilement la moins dynamique (le christianisme) sans pouvoir faire quoi que ce soit contre la plus dynamique (l'islam).

2) Vous avec dû passer beaucoup de temps dans les chambres à coucher des uns et des autres pour être en mesure de nous parler de cette “violence” dans les rapports sexuels de nos contemporains... Quant à la pornographie et aux romans érotiques, ce ne sont que des produits de consommation pour l'imaginaire, fabriqués comme tels, et qui n'ont pas grand-chose à voir, dans l'ensemble, avec la vie réelle (enfin, il me semble). Je n'ai pas eu la chance de lire Cinquante nuances de Grey, mais il ne vous aura pas échappé que c'est un livre écrit par une femme (une Britannique), à l'attention d'un lectorat féminin. Entièrement “gynocentré”, donc. Et de toute façon l'ennuyeux roman sado-masochiste, comme son nom l'indique, a été inventé bien avant le féminisme. Rien de significatif, donc.

3) Je ne vois pas en quoi le féminisme a échoué : il a au contraire merveilleusement réussi, et à présent il est sur le point de réussir le Grand Remplacement, sa destination finale et exotique. Qu'il ait rendu tout le monde malheureux, y compris les femmes, est une autre histoire.

4) C'est la monogamie qui a mis les hommes et les femmes en concurrence (alors que sous un régime polygame les épouses seules sont en concurrence), pas la guerre des sexes. Plus clairement, voici ce qui s'est passé : en un peu plus d'un siècle les femmes ont obtenu toujours davantage de droits et surtout d'autorité en gardant peu de responsabilités, tandis que les hommes ont perdu leur autorité tout en conservant leurs vieilles responsabilités de pourvoyeur, de bâtisseur, de protecteur, etc. L'équilibre s'est perdu, et ce mauvais deal qu'était jadis le mariage a tout à fait cessé d'être viable. La famille s'effondre et, avec elle, la société et la civilisation occidentales. Les autres civilisations regardent cela de loin et n'en reviennent pas. L'homme occidental est moqué, castré, broyé — mais toujours suspect de machisme. Sa femme le piétine ; il doit s'excuser de tout, et avant tout d'être un homme. Hélas, contrôlé par son désir et son envie de bien faire, il continue de faire le paillasson. D'autant plus que son père était déjà un paillasson, si tant est qu'il en ait eu un, de père, ce qui se fait rare. Il joue au chevalier servant, il se révolte contre la “misogynie”, il accable dès qu'il le peut les autres hommes pour se faire bien voir des femmes. Il a de temps en temps droit, en échange, à une caresse sur l'épaule, ce qui l'encourage à aller travailler dans un bureau 70 heures par semaine pour être épousable et continuer à recevoir sa petite caresse de la part de sa princesse, qui pourtant finira tôt ou tard par le jeter, le plus souvent pour un autre, car enfin elle est libre, n'est-ce pas ? Mais je m'égare.

5) Certes, il est commode de pouvoir coucher avec une femme sans avoir à l'épouser. Dit comme ça, cela paraît agréable, naturel, plaisant. Mais il faut, de façon réciproque, voir cette liberté du point de vue féminin : la femme peut, elle aussi, avoir des relations sexuelles hors mariage sans avoir de comptes à personne. Et bien entendu c'est très bien, on se réjouit pour elle. Mais la somme de ces plaisirs individuels et immédiats, associée à l'obtention de droits nouveaux sans contreparties, a fini, à terme, par nous mettre dans la situation où nous sommes. Et à vrai dire je comprends de mieux en mieux pourquoi les vieilles religions, les vieilles sagesses, ainsi que les vieilles civilisations qui ne veulent pas imploser, ont fait et continue de faire tout un plat au sujet de la sexualité de la femme, en insistant sans sur la nécessité de la circonscrire. C'est parce qu'elles savent, fût-ce seulement instinctivement, que le cataclysme vient de là. Aussi, on ne peut s'empêcher de remarquer que les pays orientaux, arabes, etc. n'ont cessé de s'islamiser et de devenir plus rigoureux (jusqu'à la démence) à mesure que l'Occident profitait de sa “libération sexuelle” et sombrait la décadence. Ces deux évolutions semblent coïncider parfaitement.
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 22:00   Re : Feministe et soumise
Il n'y a qu'un passage d'une inégalité à une autre


La notion d'inégalité nous obnubile. Elle n'est pas pertinente pour ce qui est du rapport entre les sexes.
Quand l'inégalité, au départ, est inexistante, le combat pour y mettre fin est infini.
Chaque combat en appelle un autre, chaque fausse statistique en appelle une autre, chaque évènement isolé, rare devient une pandémie gynophobe etc... Les carpes, les lapins et les microbes s'amalgament pour créer des vides juridiques, de la rééducation, de la punition. La difficulté d'être n'est plus que la difficulté d'être une femme.

Les sexes sont inégaux et complémentaires. L'agencement de cette complémentarité est un casse-tête que chaque époque peut essayer de bricoler un peu mais le biologique nous laisse une marge réduite.

La passion égalitaire féministe, on l'a dit ici, n'est qu'une recherche de suprématie, toujours plus absolue, toujours inassouvie.
Utilisateur anonyme
04 janvier 2017, 23:41   Re : Feministe et soumise
Plus clairement, voici ce qui s'est passé : en un peu plus d'un siècle les femmes ont obtenu toujours davantage de droits et surtout d'autorité en gardant peu de responsabilités, tandis que les hommes ont perdu leur autorité tout en conservant leurs vieilles responsabilités de pourvoyeur, de bâtisseur, de protecteur, etc. L'équilibre s'est perdu, et ce mauvais deal qu'était jadis le mariage a tout à fait cessé d'être viable. La famille s'effondre et, avec elle, la société et la civilisation occidentales.

Oui Trystan les femmes les femmes et encore les femmes... lesquelles enfantent déséquilibres, effondrements et, bien évidemment, décadences.

Remarquons simplement que l'interprétation de la décadence sous les coups de l'ennemi extérieur ne soulève pas de problèmes majeurs, puisque l'invasion est un fait historiquement indéniable. Il n'en va hélas pas de même de l'ennemi intérieur, sachant qu'on peut attribuer la décomposition interne à de nombreux facteurs (aux femmes et à leurs foultitudes de droits par ex.). Reste que des historiens continuent toujours de s'affronter pour comprendre comment Rome (c'est l'exemple qui me vient à l'esprit) en est venue à s'affaiblir ainsi.

"L'équilibre s'est perdu, et ce mauvais deal qu'était jadis le mariage a tout à fait cessé d'être viable."

Oh bah il y a bien longtemps qu'il est rompu votre équilibre... puisqu'à la fin de la République (déjà) les classes dirigeantes étaient tellement affaiblies par l'esprit de jouissance (et pas par le féminisme) qu'il fallut instituer le mariage forcé au sein de l'aristocratie. Par ailleurs, on sait que le célibat quasiment imposé aux soldats de la légion ne fit qu'aggraver la situation démographique dans la population proprement romaine (la faute aux "femmes libérées" ?).
Utilisateur anonyme
05 janvier 2017, 02:25   Re : Feministe et soumise
Il ne vous aura cependant pas échappé qu'entre l'effondrement de Rome et le XIXème siècle, il y a eu, justement, en Europe, force sociétés stables qui ont veillé à ce que les rapports entre les hommes et les femmes ne fassent pas tout dérailler.

Cela dit, le récent reportage du journal de France 2 sur les fameux cafés de banlieue où il n'y a jamais une seule femme (ne parlons plus du petit sketch de Clémentine Autain) montre bien que le féminisme est un problème qui, à la longue, finit par se résoudre très bien tout seul. Quand un pays commence d'être rongé par ce cancer, il n'y a qu'à attendre quelque temps pour qu'une autre population venue de l'extérieur, et durement patriarcale, remplace la population d'origine et mette fin à cette mauvaise blague.
05 janvier 2017, 16:23   Re : Feministe et soumise
Si j'ai bien compris, en lisant un peu en diagonale ce qui précède, le féminisme serait donc la vocation naturelle de la femme, l'aboutissement somme toute normal de son déterminisme biologique et générique propre : en définitive, le féminisme est donc l'expression de son "droit naturel" le plus intrinsèque ?
Et ce droit, calamiteux par ses conséquences (enfin, pour les hommes, je suppose, puisque les femmes y trouvent par nature et définition leur compte), ce droit serait donc à combattre et réprimer, au nom d'un autre droit bien entendu, masculin lui, supposé-je tout autant ?

Le problème majeur avec ce genre de conception, c'est que s'impose immédiatement à l'esprit la question suivante : existe-t-il une sorte de méta-juridiction au nom de quoi l'on pourra trancher en faveur des antagonistes s'affrontant dans ce qui semble bien n'être qu'une vulgaire et sempiternelle bataille des sexes (dont la récente issue, tout du moins, a tout de même montré la supériorité insigne du sexe réputé le plus faible, ce qui en soi n'est pas forcément un argument à son désavantage, quand on tient un discours qui relève toujours beaucoup du "biologisme") ?

Question très casse-tête...
Utilisateur anonyme
05 janvier 2017, 18:30   Re : Feministe et soumise
« enfin, pour les hommes, je suppose, puisque les femmes y trouvent par nature et définition leur compte »

Cela reste amplement à prouver. Voyez comme elles sont de plus en plus malheureuses, paumées, dépressives.
Utilisateur anonyme
05 janvier 2017, 18:44   Re : Feministe et soumise
Voyez comme elles sont de plus en plus malheureuses, paumées, dépressives... et accros à leur satané boulot. Un monde où elles ne seraient plus tenues en esclavage de taffer 10 ou 12 heures/jour les rendrait complètement malades, ça les pousserait au suicide.
Nombre d'entre elles sont réellement pathétiques, et sur ce point je rejoins Trystan.
05 janvier 2017, 19:11   Re : Feministe et soumise
Sur ce point, moi aussi.
05 janvier 2017, 19:33   Re : Feministe et soumise
Citation
Trystan Dee
« enfin, pour les hommes, je suppose, puisque les femmes y trouvent par nature et définition leur compte »

Cela reste amplement à prouver. Voyez comme elles sont de plus en plus malheureuses, paumées, dépressives.

Ah, j'avais cru comprendre que c'était plutôt là le sort de ce qu'il restait des hommes, point des amazones victorieuses qui n'en faisaient plus qu'à leur tête ; enfin...

Mais quoi, si le féminisme est la vocation de la nature féminine (la femme étant, comme il semble avoir été définitivement établi plus haut, terriblement, scandaleusement naturée), comment toute créature que ce soit ne trouverait son compte et ne s'épanouirait dans l'accomplissement ce qu'elle est, de ce qu'elle a à être exclusivement comme sexe ? Cela semble en tout cas plus plausible que de supposer qu'elle serait davantage satisfaite de vivre dans l'imposition d'un état foncièrement contraire à sa nature, tout de même...
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 12:40   Re : Feministe et soumise
Voyez comme elles sont de plus en plus malheureuses, paumées, dépressives.

Ah oui, tant que le féminisme n'est qu'une machine à judiciariser le sexe pour pénaliser les hommes, c'est de bonne guerre mais s'il s'avérait nuire aux femmes, là ce serait vraiment terrible ! De toute manière, la déprime et la solitude ne seront jais mises sur le compte du nouveau rôle polygendré, flic et salope, qu'on fait jouer à la femme. Ce sera forcément la faute, devinez de qui ? Du patriarcat, de la culture du viol contre lesquels le combat n'est jamais fini.

Ça me rappelle le débat sur la pénalisation des clients de prostituées. Le seul argument acceptable pour être contre ? Dire que ça peut précariser la profession, mettre les putes en danger d'on ne sait quelle attaque de pervers qui pourraient enfin— c'est leur désir secret—les battre et les tuer puisque, quitte à être hors la loi...

Il ferait beau voir qu'on ait le culot de protester au nom des clients ! "Mon corps m'appartient" a vécu et le fait que les putes elles-mêmes demandent à travailler est une preuve supplémentaire de leur aliénation, de l'emprise persistante du machisme et du patriarcat.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 12:57   Re : Feministe et soumise
« comment toute créature que ce soit ne trouverait son compte et ne s'épanouirait dans l'accomplissement ce qu'elle est »

Suivre leur pente naturelle ne les rend pas heureuse, manifestement.
Elles ont socialement obtenu tout ou du moins une grande partie de ce qu'elles voulaient (comme le droit de s'ennuyer dans un bureau : quelle victoire !), et pourtant elles sont, collectivement, bien moins heureuses qu'il y a cinquante ou soixante ans. Remarquez, à un niveau individuel, on repère des choses semblables. On veut un homme doux, gentil, compréhensif, et puis finalement on lui en veut d'être un tel paillasson et l'on se dit qu'on pourrait avoir “mieux”.
06 janvier 2017, 14:53   Re : Feministe et soumise
On veut un homme doux, gentil, compréhensif, et puis finalement on lui en veut d'être un tel paillasson et l'on se dit qu'on pourrait avoir “mieux”.

Les hommes sont exactement ça : "On veut une femme douce, gentille, compréhensive, et puis finalement on lui en veut d'être un tel paillasson et l'on se dit qu'on pourrait avoir “mieux”.

Ce qui (vous/nous) est insupportable : la parfaite symétrie, obtenue dans le temps politique entre le schéma féminin du désir et de l'envie et le schéma homologue entretenu par le camp masculin dans le petit enclos occidental où se sont enfermés M. et Mme Bidochon sans trop savoir quand ni comment.

Reprocher aux femmes d'être des blaireaux comme les hommes, c'est, de manière un peu détournée ou alambiquée, continuer de leur adresser le reproche de décevoir, de faire mal à l'idéal. L'idéal n'est pas un péché. Il possède les hommes, quand il se contente d'habiter les femmes, le plus souvent très discrètement.

C'est entendu, Femme Actuelle, Festivette raisonnent et désirent uniformément comme un blaireau. Un choix se présente alors : lui pardonner et voir en elle plus loin et plus profondément, où la traiter comme Blaireau, avec un froid mépris. Dans ce choix, se déclare le penchant sexuel du client, son orientation psycho-sexuelle, son parti pris ontologique, celui de ses gonades. La critique des femmes, et celle qui vise ce que certaines se figurent être leur accomplissement "naturé" et politique -- le féminisme -- reste affaire d'hormones, de poil sur la poitrine.

Molière, très dur avec la basse-cour, resta tendre avec la pauvre chair qui se fait des idées fausses. C'est là un choix tout aussi naturel qu'honorable chez le porteur de moustaches. La moustache, l'hormone, la mise à l'arrêt face à ce qu'on n'est point et ne peut être, ont cette vertu sublime de mettre un terme à la pensée.
06 janvier 2017, 14:57   Re : Feministe et soumise
» et pourtant elles sont, collectivement, bien moins heureuses qu'il y a cinquante ou soixante ans

Trystan, comment faites-vous pour estimer pareille chose : "collectivement moins heureuses" ? Au fait, qu'en savez-vous ? Mais surtout, comment le savoir ?
Les degrés de bonheur individuels ne sont pas précisément des indices quantifiables selon une échelle objective pouvant mesurer les "intensités de bonheur", quand même, et il n'existe à ma connaissance aucune loi de Weber-Fechner concernant les états affectifs subjectifs indivivuels (d'ailleurs même pour la sensation proprement dite, de telles objectivations sont très controversées) : il semble bien que les états mentaux personnels soient censément incommensurables même synchroniquement, alors diachroniquement, à des intervalles de cinquante et soixante ans, et "collectivement" en plus ??
Je n'essaye pas de pinailler : je vous assure que cette assertion relative aux degrés de bonheur collectifs m'apparaît dénuée de sens, je ne sais ce que vous voulez dire par là, et comment fonder ces sortes de jugements.

Au mieux, justement, on peut essayer d'évaluer certaines données concernant les signes extérieurs d'une "qualité de vie" supposée, dans quoi les possibilités d'"expression personnelle", les libertés et les divers "droits" accordés, le confort personnel et le degré d'insouciance possible, tiennent toujours une place importante : à ce compte, pourquoi voulez-vous absolument que les Clémentine Autain d'aujourd'hui soient collectivement moins heureuses que, disons, les Ménie Grégoire de jadis ? ou que nos chères et fières blogueuses contemporaines, bécotant jusqu'au ravissement, soient davantage paumées et dépressives que les petites ménagères modèles des années soixante ? Vraiment, pourquoi, et d'après quels critères ?
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 15:01   Re : Feministe et soumise
« Les hommes sont exactement ça : "On veut une femme douce, gentille, compréhensive, et puis finalement on lui en veut d'être un tel paillasson et l'on se dit qu'on pourrait avoir “mieux”. »

Eh bien là je ne suis pas du tout d'accord avec vous. Comment expliquer, en effet, qu'elles sont à l'origine de 80% des divorces ? C'est la femme qui, si en elle en a la possibilité — et depuis une cinquantaine d'années elle l'a de plus en plus — s'adonne au monkey branching.

« lui pardonner et voir en elle plus loin et plus profondément »

On est là dans le registre — banal et mortel — de la déification ordinaire de la Femme, avec son soi-disant “mystère” et sa prétendue “profondeur”. L'Occident a tué Dieu et l'a remplacé par la Femme.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 15:05   Re : Feministe et soumise
« Vraiment, pourquoi, et d'après quels critères ? »

Kim Kardashian, les Vlogs de mamans, le consumérisme, l'obésité considérée comme acceptable, Angela Merkel, les cris, Clémentine Autain, les tartines de Nutella pour les migrants quand il fait moins dix, les névroses, la manipulation, le chantage affectif, le pédagogisme, les Femen, Ségolène Royal, la consommation délirante d'anti-dépresseurs, qu'on prescrit trois ou quatre fois plus aux femmes qu'aux hommes, etc., etc.

You name it.
06 janvier 2017, 15:22   Re : Feministe et soumise
Mais tout cela ne dit en rien que les femmes d’aujourd’hui soient collectivement moins heureuses que celles d'avant, qui ne pouvaient d'ailleurs que très difficilement manifester les seins nus en Tunisie, ou se faire prescrire des IRSR, qui sont à l'humeur ce que les préservatifs furent à la sexualité : cela dit seulement ce que vous pensez de ces femmes, et de ce qu'elles peuvent bien éprouver comme bonheur, ce qui est totalement différent.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 15:59   Re : Feministe et soumise
Il y a pourtant mille enquêtes qui vont dans ce sens. Et puis il n'y a qu'à ouvrir les yeux, lire les journaux, parler aux dites femmes. Cela dit, je ne veux pas tomber dans le piège du recours aux statistiques et aux “preuves”. Permettez-moi de remplacer votre question par : « Qu'est-ce qui vous fait dire que France Culture s'est déculturé ? Prouvez-le ! Cela ne dit rien de France Culture, cela ne parle que de vous. »

Vous pourriez aussi me demander aussi en quoi les sociétés multiraciales sont collectivement plus violentes, me dire que ce n'est pas prouvable, et finalement m'accuser de ne pas les aimer.

C'est le même genre de rhétorique faisandée.
06 janvier 2017, 15:59   Re : Feministe et soumise
» En effet, nous sommes infiniment plus proches du bonobo, avec qui nous avons tant en commun, nos génotypes étant semblables à 99,9%.

Vous exagérez : 98.7%. C'est donc beaucoup...
Mettez un homme et un bonobo côte à côte, faites les asseoir, projetez-leur un film, même imbitable, celui de la vlogueuse, tiens, qu'ils en discutent, partagent leurs impressions, oralement et par écrit ; constatez les différences.
Cela veut seulement dire que le génome ne peut expliquer ces différences, qui sont en effet, Francis avait parfaitement raison, abyssales...
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 16:03   Re : Feministe et soumise
Évidemment, les bonobos n'ont pas de néo-cortex, de sorte que ce qui relève du verbal est hors sujet. Ce dont nous parlons ici se joue bien plus bas, au niveau reptilien (et limbique).
06 janvier 2017, 16:12   Re : Feministe et soumise
À mon sens, ce dont vous parliez en l'occurrence concernait précisément la possibilité de se défaire du "reptilien", de n'être pas de part en part déterminé par lui et par aucun matérialisme biologique : vous parliez de ce qui fait le propre de l'homme, et de ce pourquoi il n'est plus ni un babouin ni un bonobo : vous parliez donc de la liberté possible, d'action et de conscience.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 16:30   Re : Feministe et soumise
Et ces femmes "épanouies professionnellement", ces "célibatantes", ces "quinqua" à la libido explosive - hein Trystan, vous en faites quoi ? Essayez donc d'aller leur dire qu'elles sont malheureuses !?...
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 16:42   Re : Feministe et soumise
Je n'ai pas besoin de leur dire, elles le savent bien assez (ou s'hébètent pour ne pas le savoir).
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 16:52   Re : Feministe et soumise
cela dit seulement ce que vous pensez de ces femmes, et de ce qu'elles peuvent bien éprouver comme bonheur, ce qui est totalement différent.cela dit seulement ce que vous pensez de ces femmes, et de ce qu'elles peuvent bien éprouver comme bonheur, ce qui est totalement différent.cela dit seulement ce que vous pensez de ces femmes, et de ce qu'elles peuvent bien éprouver comme bonheur, ce qui est totalement différent.cela dit seulement ce que vous pensez de ces femmes, et de ce qu'elles peuvent bien éprouver comme bonheur, ce qui est totalement différent.cela dit seulement ce que vous pensez de ces femmes, et de ce qu'elles peuvent bien éprouver comme bonheur, ce qui est totalement différent.cela dit seulement ce que vous pensez de ces femmes, et de ce qu'elles peuvent bien éprouver comme bonheur, ce qui est totalement différent.
06 janvier 2017, 16:52   Re : Feministe et soumise
» Permettez-moi de remplacer votre question par : « Qu'est-ce qui vous fait dire que France Culture s'est déculturé ? Prouvez-le !

Je crois que le niveau de culture est mesurable, de façon relativement probante ; mais reprenons l'exemple, si vous voulez bien, de Ménie Grégoire et Clémentine Autain : ce sont des femmes qui chacune ont éprouvè, du moins de temps en temps, certain sentiment de satisfaction de leur vie, de leurs accomplissements etc. : il n'est pas déraisonnable de penser même qu'elles furent ponctuellement heureuses.
Essayez maintenant de classer ces sentiments, en prétendant que le bonheur ou la satisfaction ressenties par Mme Grégoire étaient plus grands, plus importants, que ceux éprouvés par Mme Autain : est-ce que cela a même un sens de faire cela (en réalité, comment diable allez-vous vous y prendre ??) qui soit comparable en tout cas à l'évaluation possible des niveaux de culture chez diverses personnes ?
À mon avis non.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 17:07   Re : Feministe et soumise
Citation
Alain Eytan
À mon sens, ce dont vous parliez en l'occurrence concernait précisément la possibilité de se défaire du "reptilien", de n'être pas de part en part déterminé par lui et par aucun matérialisme biologique : vous parliez de ce qui fait le propre de l'homme, et de ce pourquoi il n'est plus ni un babouin ni un bonobo : vous parliez donc de la liberté possible, d'action et de conscience.

J'ai parlé de tant de choses que j'avoue ne plus savoir exactement à quoi vous faites référence. Mais pour dire simplement ma pensée, si on peut appeler cela ainsi, et qui concerne davantage le propre de la femme que le propre de l'homme (mais l'homme en subit l'impact, bien sûr), je dirais que tout ce qui nous arrive prend sa source, d'une part, dans les comportements sexuels des hommes et des femmes, leurs stratégies d'accouplement et de reproduction, qui relèvent de la biologie ; et d'autre part dans les règles et injonctions sociales, qui ont à voir avec la langage et la raison, fût-elle collective et, par moments, délirante.

Ces deux influences peuvent soit se contrôler, le social étant alors le contre-pouvoir du biologique (patriarcat occidental classique, régulation des affects, stabilité familiale avant tout), soit se renforcer (en donnant cruellement l'avantage aux hommes avec patriarcat archaïque “dur”, ou bien aux femmes, avec pour résultat le droit vote accordé aux femmes, leur libération sexuelle, le féminisme au pouvoir et la mise au ban des hommes, surtout s'ils sont blancs et âgés, autrement dit des vestiges de l'Ancien Régime Sexuel).

L'Occident, depuis un siècle, a fait le choix de laisser la biologie féminine laisser libre cours à ses pulsions, et ainsi de punir les hommes, ce qui nous a mené à la décadence, avant le retour (inexorable, à mon avis) d'un patriarcat bien plus dur que celui régnait jadis. La vidéo de “Black Pigeon Speaks”, dont j'ai donné le lien plus haut, explique tout cela très bien.
06 janvier 2017, 17:12   Re : Feministe et soumise
Le bonheur est non mesurable, cher Alain, et c'est fort heureux n'est-ce pas ?

Ménie Grégoire s'adressait aux femmes d'une manière un peu entremetteuse, du moins comme un Hermès au féminin : elle leur parlait par le truchement de la Raison avec un grand R, elle s'en voulait un peu la voix, elle était, entre la "souffrance au féminin" et le grand intelligible qui règnait alors sur les ondes d'expression française, un peu le messager de la pensée articulée, accessible à tous et donc aussi aux hommes. Elle leur disait : "ce que vous vivez est verbalisable, interprétable en raison", et de la sorte elle se faisait un peu l'écho de la mère du chanteur Carlos (Françoise Dolto). C'étaient là des femmes messagères de l'intelligible, faisant contraste avec la fureur revendicatrice, aveugle et rhynocérique d'une Clémentine Autain. Cette dernière n'a strictement rien d'humain ni bien sûr de féminin. La bestialité au féminin, le mordant chien, qui possèdent ces féministes post-beauvoiriennes n'ont strictement rien à voir avec Ménie Grégoire ou F. Dolto ou bien sûr Simone de Beauvoir, femmes sachant écrire et qui, à l'occasion, montraient qu'elles pouvaient penser et surtout (du moins pour Ménie Grégoire) parler aux femmes avant de parler pour elles.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 17:15   Re : Feministe et soumise
Clémentine Autain n'a rien à voir avec la femme, de même que l'islamisme n'a rien à voir avec l'islam. Daech, on se tue à nous le répéter, n'a rien à voir avec l'islam.
06 janvier 2017, 18:05   Re : Feministe et soumise
Dire que les femmes seraient responsable de la dévirilisation de l'occident c'est comme dire que les immigrés africains sont responsable du climat de guerre civile qui se développe . En effet, il me semble que si les unes et les autres portent évidemment une part de responsabilité les vrais coupables sont ceux qui ont créé et entretiennent un sentiment de victimisation exacerbé chez les ''minorités'' afin de substiuer la lutte contre des discriminations, réelles ou imaginaires, à la lutte des classes, et faire de ces minorités une clientèle électorale de choix ainsi que le préconise Terra Nova. Dieu sait que je n'ai aucune sympathie pour le communisme mais en l'occurrence l'analyse marxiste me semble des plus pertinentes. Ceux qui ont encouragé cette substitution, qui comme par hasard nous vient de la Mecque du capitalisme à savoir les USA, appartiennent précisément à cette caste ''bobo'' se voulant sans racines, sans traditions, sans nation, ni culture et n'ayant d'autre ''idéal'' que l'argent ( le profit). Et si elle rend impossible la lutte des classes'' (au sens large, c'est-à-dire y compris dans son acception démocratique qui était devenue la règle en Europe), c'est qu'il faut à celle-ci des peuples soudés. C'est donc une lutte intégratrice car seules y sont prises en comptes des revendications qui sont les mêmes pour tous les '' travailleurs'' quels que soient leur race, leur sexe, leur religion ou leur histoire. Or les revendications portées par la lutte des classes peuvent coûter cher à la ''Caste'' alors que celle contre les soi disant discriminations ne lui coûtent rien tout en lui donnant le beau rôle.
On a donc dressé par une propagande incessante et calomnieuse, les immigrés africains à haïr les ''de souche'' et les juifs, les femmes ou du moins les féministes à haïr les mâles blancs, la jeunesse à mépriser les ''anciens'' et tout le monde à se méfier de tout le monde, et nous sommes tous, hommes et femmes, victimes de cette horrible combine.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 20:15   Re : Feministe et soumise
D'accord avec votre analyse, chère Cassandre. A force d'en mettre et d'en rajouter sur le dos des femmes, "libérées" ou pas, à la longue... Et vous démontrez fort bien que c'est justement cette hyper-classe mondialisée qui, avec sa détestable "mentalité marchande" (dont j'avais parlé plus haut), mène le bal.

A propos d'une tête pensante de chez Terra Nova... :
[www.bvoltaire.fr]
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 21:36   Re : Feministe et soumise
« Dire que les femmes seraient responsable de la dévirilisation de l'occident c'est comme dire que les immigrés africains sont responsable du climat de guerre civile qui se développe. »

Ben, euh, justement... Qui d'autre ?
Chère Cassandre, les Maghrébins et autres Africains n'ont attendu personne, et certainement pas les pouvoirs remplacistes, pour nous détester. Affirmer qu'on les a “dressés” contre nous, c'est les mépriser profondément en les rendant passifs. Ils sont en train de nous conquérir, ils sont les forces de l'Histoire, en cela ils sont parfaitement actifs et respectables.

« Et vous démontrez fort bien que c'est justement cette hyper-classe mondialisée qui, avec sa détestable "mentalité marchande" (dont j'avais parlé plus haut), mène le bal. »

Ah, se réchauffer à la cheminée de ses bonnes vieilles idées traditionnelles bien sages, ne pas aller faire un tour du côté des vérités qui dérangent, c'est si confortable ! Et pour cela, rien de mieux que l'hyper-classe mondialisée, cette vieille amie si pratique, parce que si abstraite.
06 janvier 2017, 22:27   Re : Feministe et soumise
Je ne suis pas d'accord du tout avec ce que vous dites. Je suis restée en Algérie 12 ans après l'indépendance, au milieu du petit peuple, à Blida, où une communauté pied-noir relativement importante s'est maintenue environ deux ans, et je peux vous assurer que les Algériens ne haïssaient ni la France, ni les Français, ni, encore moins, les Pieds-noirs, au grand dam des coopérants gauchistes qui débarquaient dans le pays et qui malgré leurs efforts obséquieux n'arrivaient pas à cette entente à la bonne franquette qui caractérisaient encore à l'époque les rapports entre les Algériens et les ex ''colons''.

Et puis, enfin, si mettre les femmes au pas était la solution de tous les problèmes, les sociétés musulmanes seraient des phares de l'humanité. Or ce sont tout au contraire des sociétés désolantes de nullité dans tous les domaines.

(message corrigé)
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 22:37   Re : Feministe et soumise
@Trystan

Lorsqu' Alain Finkielkraut s'en prend à "l'hyperclasse" incarnée par le richissime Mathieu Pigasse (symbole à lui tout seul de l'arrachement des racines et des modes d’existence qui étaient liés à une mémoire, à une lignée, à une patrie), cela n'évoque donc rien chez vous ? Ça ne veut rien dire ? C'est "abstrait" ?

[video.lefigaro.fr]
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 23:33   Re : Feministe et soumise
Ce n'est pas complètement abstrait, ça existe, mais c'est avant tout automatique, pratique, confortable. C'est un peu comme ces gens qui se morfondent sur ce qu'est devenu l'Ecole mais qui ne vous parlent que du pédagogisme et rien d'autre. Allez leur dire que, certes, c'est en effet un aspect important et visible du problème, mais en aucun cas le fin mot de l'histoire, et que refaire des dictées et réciter des poèmes ne change rien lorsque vous avez, face à vous, des élèves de banlieue d'aujourd'hui : nos “partisans de l'Ecole républicaine” se mettent soudain en colère parce que leur cerveau n'est pas encore mûr pour imaginer d'autres raisons à l'effondrement de l'Ecole que les deux ou trois explications gentilles et acceptables qu'ils ont sous la main. Voilà pourquoi un Finkielkraut ou un Brighelli sont en fin de compte si raisonnables et insuffisants, sur la question scolaire. Ils ronronnent. Ils nous réchauffent — un peu — le cœur.

Globalement, la vulgate “réactionnaire” française, genre Valeurs Actuelles, m'ennuie de plus en plus. Plus je l'observe, et plus je constate que, comme les progressistes, elle a sa petite liste de croyances bien établies, liste qu'il ne faut surtout pas chercher à compléter ou à amender. Cette France-là, qui se veut la plus lucide pourtant, me parait complètement à côté de la plaque. Elle se contente de vérités superficielles et ne se lance que dans des combats de deuxième ordre face à des ennemis abstraits — L'Union européenne, l'hyper-classe, la mariage pour tous, etc. — qui ne sont en réalité que des signes, des manifestations de notre décadence. Des leurres, en fin de compte.

Ils veulent soigner la toux mais se refusent absolument à regarder la radio des poumons qui montre une tumeur.

Mais bon, c'est normal. Il est bien plus commode et plus confortable, intellectuellement, d'en vouloir à l'“hyper-classe”, à François Hollande ou au pédagogisme, que de reconnaître que notre mal vient de beaucoup plus loin, et que les causes réelles et profondes de nos problèmes sont à la fois plus simples et plus gênantes, pour la pensée, que celles auxquelles ils sont habitués. Il suffit d'évoquer cette question — capitale — des relations entre les hommes et les femmes pour voir nos chers “tradis” se mettre à hurler comme des gauchistes. Les armes absolues de langage sortent immédiatement (“misogyne”, etc.), comme par réflexe.

C'est drôle, prévisible, et néanmoins navrant.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2017, 23:58   Re : Feministe et soumise
« Et puis, enfin, si mettre les femmes au pas était la solution de tous les problèmes, les sociétés musulmanes seraient des phares de l'humanité. Or c'est tout au contraire des sociétés désolantes de nullité dans tous les domaines. »

Ah, je n'ai jamais dit cela, Chère Cassandre. Ces sociétés sont en effet désolantes dans tous les domaines, je suis bien d'accord avec vous. Cependant, dans leur nullité effrayante, elles savent encore quelque chose que nous avons oublié : comment perdurer, et même croître.

Il ne s'agit évidemment pas de les comparer sur le plan des réalisations, de la technique, de l'art, de l'art de vivre, etc. ; mais de bien savoir pourquoi la plus raffinée est en train de mourir tandis que la plus brutale semble avoir de si beaux jours devant elle.
07 janvier 2017, 08:52   Re : Feministe et soumise
Et que faites-vous de G. Sorros qui finance les ''femens'' les ''no borders'' et d'autres de la même farine ?
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 10:30   Re : Feministe et soumise
(A moins que G. Sorros ne soit une femme ? Je m'interroge...)
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 10:55   Re : Feministe et soumise
mais de bien savoir pourquoi la plus raffinée est en train de mourir tandis que la plus brutale semble avoir de si beaux jours devant elle.
///

Ouais oh bah ça n'est vraiment pas nouveau. On peut d'ailleurs établir un parallèle entre le déclin de l'Empire romain et la décadence de l'Europe. Parmi les analogies avec les attitudes de notre temps j'aimerais en évoquer une seule ici (les autres étant connues de tous) : une littérature fort abondante à cette époque qui a eu pour effet de culpabiliser les Romains face aux Barbares (Salvien, St Jérôme).
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 11:00   Re : Feministe et soumise
Montesquieu : "Trois choses influents sans cesse sur l'esprit des hommes ; le climat, le gouvernement, et la religion ; c'est la seule manière d'expliquer l'énigme du monde."
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 12:58   Re : Feministe et soumise
« Et que faites-vous de G. Sorros qui finance les ''femens'' les ''no borders'' et d'autres de la même farine ? »

Un puissant acteur du Désastre, évidemment, qui nous prouve que les “anti-capitalistes” sont les pires idiots utiles qu'on ait jamais vus. Je ne savais pas qu'il finançait les Femens : cela apporte de l'eau à mon moulin...
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 13:24   Re : Feministe et soumise
cela apporte de l'eau à mon moulin...
///

Ah bon ? Je croyais que votre moulin ne tournait qu'à la "femme libérée"... et que l'hyper-classe-mondiale-abstraction n'avait rien à voir là dedans. J'ai dû mal comprendre.
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 13:30   Re : Feministe et soumise
En effet, vous comprenez mal.
07 janvier 2017, 14:05   Re : Feministe et soumise
Chère Fanny, la haine des Blancs, des colons, de l'Occident, le ressentiment post-colonial si l'on veut, cela ne date pas, en effet, de la période qui a immédiatement suivi l'indépendance, tous les témoignages corroborent le vôtre sur ce point, mais de la période suivante, celle de l'échec des indépendances : exutoire commode, bouc émissaire tout trouvé qui a permis, en expliquant la misère qui s'aggravait par le passé colonial et l'impérialisme qui lui aurait succédé, d'éviter de s'interroger sur soi-même, nous connaissons tous cela par cœur.

Je crois que nous sommes en effet un peu comme eux à chercher des boucs émissaires commodes pour ne pas fouiller en nous-mêmes. Entendons-nous bien : il ne s'agit pas, évidemment, de minimiser les conséquences mortifères de la submersion migratoire mais de comprendre pourquoi la majorité d'entre nous Occidentaux continuons de plus belle à la tolérer et l'encourager alors que lesdites conséquences sont devenues d'une évidence hurlante.

Trystan devrait peut-être éclairer sa dernière intervention mais il me paraît évident que l'oligarchie mondialiste, l'hyperclasse si l'on y tient, les Soros et compagnie, ne sont pas le fond du problème, ils sont comme les immigré en un sens, ils profitent de l'aubaine, poussent à la roue de toutes leurs forces, mais ils n'ont pas pu créer la pulsion suicidaire, laquelle, arrivée à son terme, ne leur rapportera du reste absolument rien.
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 15:36   Re : Feministe et soumise
Je crois que nous sommes en effet un peu comme eux à chercher des boucs émissaires commodes pour ne pas fouiller en nous-mêmes. Entendons-nous bien : il ne s'agit pas, évidemment, de minimiser les conséquences mortifères de la submersion migratoire mais de comprendre pourquoi la majorité d'entre nous Occidentaux continuons de plus belle à la tolérer et l'encourager alors que lesdites conséquences sont devenues d'une évidence hurlante.


C'est de combat idéologique dont il faudrait parler ici, et non pas simplement de "fouiller en nous-mêmes"... L''homme de gauche l'a compris depuis des lustres, et c'est ce qui fait sa supériorité méthodologique. Ainsi les arts, les lettres, la mode, les symboles et les signes, rien n'échappe à l'interprétation que sa "vue du monde" spécifique est susceptible de donner. Il sait ce qu'il faut penser, de son point de vue, des rapports de production de l'époque féodale, de la peinture abstraite, du cinéma, de la forme des HLM et, bien entendu, de l'immigration, du métissage, des violences urbaines, etc. quand l'individu lambda, vaguement de droite, se contente de hausser les épaules, et de subir.

Et si "la majorité d'entre nous Occidentaux continuons de plus belle à la tolérer et l'encourager alors que lesdites conséquences sont devenues d'une évidence hurlante", c'est qu'idéologiquement parlant, la gauche est encore au pouvoir (je parle ici de "pouvoir culturel"), alors que la "droite molle" n'a toujours rien de radicalement autre à lui opposer.
07 janvier 2017, 16:21   Re : Feministe et soumise
Pardonnez-moi, mais tout ça, le pouvoir idéologique ou culturel de la gauche, me paraît très rabâché et très en surface des choses. Cela ne sert pas à grand chose de combattre la vision du monde de l'homme de gauche parce qu'elle n'est plus qu'un moulin à vent creux et vermoulu, sans prise sur le réel et en complète contradiction avec lui mais l'homme de gauche s'en fiche complètement.
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 17:12   Re : Feministe et soumise
sans prise sur le réel
/////

Iriez-vous jusqu'à dire que l'idéologie remplaciste ("de gauche", pour le dire vite) n'a aucune prise sur le réel ??? Dans ce cas, pourquoi perdre son temps à la combattre ? J'avoue ne pas bien comprendre.
07 janvier 2017, 17:14   Re : Feministe et soumise
Je veux dire que l'idéologie de gauche est en contradiction systématique avec la réalité.
Utilisateur anonyme
07 janvier 2017, 17:31   Re : Feministe et soumise
Oui. Le problème, c'est qu'être en contradiction totale et systématique avec la réalité ne l'empêche pas d'avoir prise et d'influer sur celle-ci... Et ça peut durer encore longtemps.
07 janvier 2017, 17:58   Re : Feministe et soumise
Je voudrais aussi souligner ce paradoxe : les USA, d'où nous vient ce féminisme si agressif, sont en même temps cette nation ''virile'' qui mène partout dans le monde des guerres pour servir ses intérêts ou plutôt ceux de l'oligarchie de faiseurs de fric qui en tire les ficelles...

Cela dit, en France, il s'était établi depuis des lustres les rapports les plus harmonieux qui se puissent être entre les hommes et les femmes. Il n'y a jamais eu, à proprement parler, de guerre des sexes dans ce pays, seulement des escarmouches destinées à pimenter le jeu de la séduction. C'est ce qui a donné à notre identité ce je ne sais quoi, cette civilité peut-être, qui en faisait le charme et l'originalité aux yeux du monde entier et que l'importation d'une certaine grossièreté yankee ainsi que ce féminisme haineux et castrateur made in USA, fruit en partie du puritanisme anglo saxon, sont en train de faire disparaître.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter