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Chauffeurs de taxis et de VTC

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Je crois que dans le tweet reproduit ci-dessous, Renaud Camus se trompe partiellement, car la grève qui a récemment fait la une de l’actualité a été menée par des concurrents d'Uber. Mais enfin, la leçon à tirer est bien que 95% des chauffeurs de taxis et de VTC sont arabes. C'est simple, leur syndicat ressemble à une wilaya.

Donc, question que pourrait faire sienne un journaliste en vue d'une enquête passionnante : quand l'Etat français a-t-il décidé d'organiser l'octroi massif, et pratiquement sans partage, de licences à des chauffeurs d'origine arabe ? Et dans quelles conditions cet octroi a-t-il été organisé ? A Paris, une licence coûte la bagatelle de 200 000 euros. Pour qu'une banque accepte de vous prêter une telle somme, j'imagine qu'il faut verser un apport plus que significatif (de l'ordre de 30%?), etc.


Renaud Camus
‏@RenaudCamus Renaud Camus Retweeted Deschamps Pascale
La grève des chauffeurs d’Uber aura au moins permis de vérifier que dans ce métier-là le Grand Remplacement a été mené parfaitement à terme

22 décembre 2016, 19:53   Re : Chauffeurs de taxis et de VTC
Êtes-vous bien certain que l'État français a "organisé un octroi massif" ? Je me souviens que, vers la fin des années soixante-dix, quand j'ai commencé à utiliser les services des taxis parisiens, il y avait déjà de nombreux chauffeurs arabes : le grand remplacement des chauffeurs de taxi de souche avait-il déjà commencé, il y a 40 ans ? D'autre part, êtes-vous naïf au point de croire qu'un candidat-chauffeur arabe (ou chinois d'ailleurs) passe par une banque pour se payer une licence ?
Je crois en effet de plus en plus à un complot (ou à des opérations de grandes échelles impliquant les pays concernés si vous préférez) ourdi il y a de cela plusieurs décennies (l'africanisation de l'est d'à peu près toute la Scandinavie ne s'est pas faite en un jour ; à l'ONU, au début des années 2000, les diplomaties norvégienne et somalienne étaient à tu et à toi). Je travaille régulièrement à l'étranger depuis longtemps, et à chacun de mes retours je n'en reviens pas. Marseille, par exemple, a longtemps été une ville algérienne, puis comorienne. En cinq ans, les trois premiers arrondissements (hypercentre) sont devenus turcs. Comment expliquer une transformation aussi foudroyante, par l'opération du Saint-Esprit ?

Vous me demandez si je suis naïf au sujet des achats de licences. Non, en revanche je suis d'une nature plutôt affable et questionneuse, et je crois volontiers ce que me racontent les chauffeurs des taxis que je prends à longueur d'années.
Le mode d'octroi des licences des taxis parisiens a toujours été des plus opaques et des plus politiques. Je me souviens des "taxis cambodgiens", dans les années 1981-82 qui tout à coup furent partout. Leur français était approximatif et leur connaissance de la capitale parfaitement nulle. Je me souviens de l'un d'eux que je dus guider à l'aide d'une grande carte de la ville que je tenais déployée au-dessus de son épaule. Tous étaient des réfugiés de guerre et réfugiés politiques, authentiques ceux-là, qui s'étaient tournés vers la France, pays dont la langue était parlée par leur souverain Sihanouk autant que par leurs tortionnaires et tourmenteurs Khmers Rouges qu'ils fuyaient. Leur présence en France s'en trouvait ainsi justifiée -- la France avait tenu le Cambodge en protectorat pendant des décennies et les chefs Khmers Rouges avaient tous ou presque été étudiants à Paris, certains à la Sorbonne.

Tout ça pour rappeler qu'il y a réfugiés et réfugiés. Que la France accueillît ces gens avec qui elle avait eu une longue histoire commune, était tout à fait normal. Et la gentillesse et la reconnaissance de ces Cambodgiens exilés à Paris forçaient la différence avec les sauvages qui nous envahissent aujourd'hui sans explications autres que leur volonté de conquête et leur désir de prédation.
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