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Obama et la “question noire”

Envoyé par Marcel Meyer 
Huit ans de présidence Obama n'ont pas fait entrer les États-Unis dans l'ère post-raciale tant attendue et activement promue, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, par les gouvernements, les administrations, les médias, les chanteurs de variétés, les amuseurs, les acteurs, les corps enseignants, les intellectuels, l'hyperclasse et même, probablement, Soros, Davos, la CIA et le Mossad : ça fait beaucoup d'impuissance pour tant de puissance cumulée.

Un bon article d'Atlantico sur la question.
Utilisateur anonyme
12 janvier 2017, 18:42   Re : Obama et la “question noire”
Ainsi qu'une bonne chronique de Zemmour : video: [www.youtube.com]
Utilisateur anonyme
12 janvier 2017, 18:57   Re : Obama et la “question noire”
Chez nous nous avons Pascal Blanchard, "Historien", chercheur-associé au Laboratoire communication et politique (CNRS), codirecteur du groupe de recherche Achac (Paris), spécialiste de l’histoire coloniale, des immigrations et des représentations corporelles etc. etc. lequel n'a de cesse sur tous les plateaux TV d'en appeler à une "République multiculturelle et postraciale, afin d’initier un mouvement citoyen en mesure de tracer la voie du changement."

J'en oubliais un autre, de la même farine, qu'on voit partout lui aussi, celui-là est "historien des identités"... Je veux parler de François Durpaire.
République multiculturelle et postraciale

Manière d'antiphrase, de dissimulation de la vérité dans une contrepèterie, formule de dénonciation en langage indirect et contrefait du nom de la "République multiraciale et post-culturelle", et ce ne sont pas les spécialistes de Lacan sur ce forum qui me contrediront.
J'ai vu la vidéo éprouvante que mentionne l'article et que le New York Times a eu le courage de mettre en ligne sur son site web. Vus, également, sur ce même site ainsi que sur la page FB du grand quotidien, les commentaires d'internautes: certains comprenaient les agissements des tortionnaires, d'autres les applaudissaient carrément. Qu'on se le dise, si "les vies noires comptent", les vies des blancs, elles...
Citation
Pascal Mavrakis
Chez nous nous avons Pascal Blanchard, "Historien", chercheur-associé au Laboratoire communication et politique (CNRS), codirecteur du groupe de recherche Achac (Paris), spécialiste de l’histoire coloniale, des immigrations et des représentations corporelles etc. etc. lequel n'a de cesse sur tous les plateaux TV d'en appeler à une "République multiculturelle et postraciale, afin d’initier un mouvement citoyen en mesure de tracer la voie du changement."

J'en oubliais un autre, de la même farine, qu'on voit partout lui aussi, celui-là est "historien des identités"... Je veux parler de François Durpaire.

Blanchard !!!!
La parlure des "intellectuels" organiques du Régime est entièrement permutable, comme une formule de mathématique ou une équation de chimie; elle est sans référent véritable ni sincère; elle est tout un dit qui ne renvoie qu'à lui-même :

République multiculturelle et postraciale, afin d’initier un mouvement citoyen en mesure de tracer la voie du changement.

République multiraciale et postculturelle afin de tracer la voie d'un changement citoyen en mesure d'initier un mouvement.

République multicitoyenne et postraciale, afin d'initier une voie culturelle en mesure de tracer son mouvement.

République multiculturelle et postraciale, afin qu'un changement citoyen initie un mouvement capable de tracer sa voie.


etc., etc.

Le verbe ivre de lui-même, hypnotique, qui met le citoyen en condition de se soumettre à ce qui est, qui s'affirme et se confirme sous le grand chapiteau politique dont la direction, le management, reste occulte, ne dit rien que ça advient et c'est bien, ce qui advient est le Bien et le Bien est le Bien et il est ce qui advient et qu'il est désirable de pousser à advenir. C'est la langue, l'organe parleur, du Pouvoir qui ne dit rien que lui-même, en boucle et dans tous les sens de la permutabilité qu'entretiennent ses éléments constitutifs.
Utilisateur anonyme
12 janvier 2017, 19:33   Re : Ce dont Pascal Blanchard est le nom
Si ces deux-là sont "historiens", alors qui est Fernand Braudel... ? C'est au delà de la baisse de niveau.
Avec les scolarisés évoqués ailleurs et les "intellectuels" dont parle ici Francis Marche, l'air de rien nous sommes en compagnie de martyres de la parole et de non-personnes. Bref, dans la psychose.

Et comme son nom est apparu, citons le séminaire que Lacan consacra, justement, à la psychose: "Tout texte, que ce soit un texte sacré, un roman, un drame ou une conversation, tout discours quelconque se noue pour un sujet autour d'un ou de plusieurs points. Ces points sont des signifiants qui irradient et organisent le sens pour ce sujet. Grâce à ces points de convergence, le sujet trouve, rétroactivement et prospectivement, des repères dans la masse flottante des significations.
Le point de capiton est un terme de matelassier : là où l'aiguille entre et ressort. C'est un point de fuite, le lieu d'un effet. Pour qu'un être humain soit dit "normal", il faut de tels points d'attache porteurs des traces qui font tenir le discours debout, personnalisent et différencient le "je" et le "moi".
---
Si le signifiant et le signifié ne se nouent pas, il n'y a personne. Le discours reste impersonnel.
Qu'est-ce que ce point? C'est un signifiant autour duquel se produit un effet de sens. Par cet effet, qui peut être un effet de crainte (la crainte de dieu dans Athalie, de Racine) vient la personne.
"
Ça n'a pas grand-chose à voir avec une baisse de niveau, c'est autre chose, un autre monde intellectuel appartenant à l'univers de Festivus festivus, à l'univers post-historique de la Matière Humaine Indifférenciée, celui-là même que la submersion migratoire islamique est en train de faire imploser.
Marcel Meyer a raison, dans la post-France, la France d'après, l'outre-France, l'illusion de France qui subsiste comme si Poussin, Descartes, Claude Bernard, Rimbaud, Pierre Loti, Bergson, Romain Rolland ou de Gaulle n'avaient jamais existé, il faut faire l'effort de tout renommer.
Utilisateur anonyme
12 janvier 2017, 21:12   Re : Ce dont Pascal Blanchard est le nom
@Meyer

l'univers de Festivus festivus, à l'univers post-historique de la Matière Humaine Indifférenciée, celui-là même que la submersion migratoire islamique est en train de faire imploser.


Où le voyez-vous en train d'imploser ? Je trouve au contraire qu'il se renforce (après chaque attentat, après chaque arrivée de "migrants", après chaque violence diversitaire, etc), qu'il s'adapte parfaitement aux circonstances, qu'il se métamorphose et qu'il se perfectionne un peu plus à chaque nouvelle avancée du Désastre, les "festiviens" étant légions - un stock inépuisable (des générations à venir de "rebelles de synthèse"), comme l'est la farce festive.
Mais enfin nous venons d'avoir une discussion longue et assez circonstanciée sur cette implosion : combien de temps croyez-vous que tout cela durera ? Bientôt ce sera un peu probable conflit radical ou, plus probablement, la soumission. De toute façon, ce sera finita la commedia.
Utilisateur anonyme
13 janvier 2017, 08:41   Re : Ce dont Pascal Blanchard est le nom
Le propre de la (cette) soumission c'est d'avoir déjà commencé, c'est d'être déjà là, dans les esprits. C'est indolore (à part pour quelques "Français moisis"), presque impalpable, on s'y fait sans trop de mal, sans perdre vraiment la face. C'est pourquoi tous le vivent très bien, sans s'apercevoir de rien, et la fête continue et continuera jusqu'au bout.
Oui, enfin cette soumission est traversée de contradictions et de lourdes contrariétés. La fête ne demandait qu'à continuer à Cologne à la Saint-Sylvestre de 2015, et elle fut perturbée et tourna court on sait comment. Les perturbateurs n'ont pas la festivité si partageuse et le "vivrensemble inclusif" n'est pas leur fort. Pareille tache sur le tableau d'une extinction douce de l'existant gêne un peu le modèle d'une fin pacifique ou d'une mort par inertie du système. Je pencherais plutôt pour l'hypothèse d'un "conflit radical" au terme de son emballement impulsé par cette contradiction radicale : ceux qui sont donnés pour Graal, trophée et mobile du projet vivrensembliste dans l'esprit de ses théoriciens, partisans, propagandistes et praticiens, sont des sectaires exclusivistes porteurs d'un projet contraire qui veut la domination de ces derniers ! C'est, dans les ménages, ce type exact de malentendu qui ne manque jamais de finir dans le sang et les sirènes du SAMU.

Et il est incontestable que partout où les musulmans s'immiscient dans les sociétés extérieures à l'islam, il finit par y avoir "conflit radical". Le phénomène est si régulier qu'il en est une loi. Les lendemains qui déchantent ne pourront être que violents.
Utilisateur anonyme
13 janvier 2017, 10:09   Re : Obama et la “question noire”
Et il est incontestable que partout où les musulmans s'immiscient dans les sociétés extérieures à l'islam, il finit par y avoir "conflit radical". Le phénomène est si régulier et qu'il en est une loi. Les lendemains qui déchantent ne pourront être que violents.

"Conflit radical" parce qu'en face il y avait des peuples, d'autres religions, une foi chevillée aux tripes, et non pas cette masse informe, rigolarde et teufeuse. Le christianisme, la religion en général, c'était l'air qu'on respirait bien davantage que des dogmes. "Aujourd'hui le fond de l'air parle média. La succession invariable des prières et des offices est remplacée par celle des jeux, des débats et des films.(...) On pourrait assez facilement montrer que le Spectacle imprègne la vie des hommes de façon à peu près aussi complète que le faisait la religion jadis. Il est à lui seul le lien et la communauté, l'ensemble des habitudes et des lois du groupe social " (P. Muray, Le portatif, p. 22).

Au bout du compte pas le conflit, mais une petite jouissance pépère octroyée et garantie par le Système (le droit de jouir de son smartphone, de se retrouver devant sa télé, de s'affaler sur son son canapé, de profiter des soldes, etc.), ça suffira. Même si parfois (pas si souvent finalement) "cette soumission est traversée de contradictions et de lourdes contrariétés..."
Conflit ouvert, à l'ancienne, dans les rues et les campagnes, avec ses quantités de charpie, ses victoires et ses défaites, ou bien soumission doucereuse?.. Je pencherai plutôt pour le premier scénario. La farce murayienne et la prophétie de Houllebecq ont visé juste et su génialement planter le décor. Mais les acteurs ont envie d'en découdre et les circonstances pourraient du jour au lendemain mettre le feu aux poudres. En effet, de même qu'Air France est à un crash de la faillite, l'Europe est à un attentat de masse (bombe sale ou attaque chimique faisant plus de morts que les attaques du 11 septembre; le seul vrai rêve d'al-Baghdadi) de l'embrassement généralisé. Et la guerre n'opposera pas uniquement les patriotes et les musulmans, puisque à ces derniers se rallieront des centaines de milliers d'antifas. Tous les universaux antagonistes et leurs avatars post-modernes vont se rentrer dedans, l'américain, le communiste, l'occidental, l'islamiste, etc.
Utilisateur anonyme
13 janvier 2017, 12:45   Re : Obama et la “question noire”
Mais les acteurs ont envie d'en découdre et les circonstances pourraient du jour au lendemain mettre le feu aux poudres
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Honnêtement, vous en connaissez beaucoup autour de vous "des acteurs qui ont envie d'en découdre" ? Moi pas. Et puis pour en découdre encore faut-il avoir foi en quelque chose (personne ne crèvera pour le vivrensemble, la société "black blanc beur" ou la dernière "play station" - alors que pour l'islam, oui) et aussi être armé, "préparé", entraîné, haineux, comme beaucoup de Divers le sont (déjà) sur des pans entiers du territoire.
Utilisateur anonyme
13 janvier 2017, 13:40   Re : Obama et la “question noire”
« En effet, de même qu'Air France est à un crash de la faillite, l'Europe est à un attentat de masse (bombe sale ou attaque chimique faisant plus de morts que les attaques du 11 septembre; le seul vrai rêve d'al-Baghdadi) de l'embrassement généralisé. »

Je crois pour ma part que ce ne sera toujours que davantage de nounours, de bougies, de ballons multicolores, de messages lénifiants, de ça n'a rien à voir avec l'islam et de tour Eiffel allumée (si elle tient encore debout).

Je pense avec Pascal Mavrakis que l'Occidental, après avoir tout jeté à la poubelle au profit de la Fête et de l'hébétude, ne sera pas sérieusement prêt à risquer sa vie pour sauver cet assemblage de polystyrène qui tient lieu, chez lui, de civilisation. Les dernières personnes prêtes à sauver l'Occident véritable sont en général âgées, ce qui est de mauvais augure pour l'avenir. Il faut dire les plus jeunes n'ont majoritairement rien connu d'autre, rien qui vaille le coup qu'on risque sa vie pour le sauver.

Le temps a lourdement travaillé.
Utilisateur anonyme
13 janvier 2017, 14:03   Re : Obama et la “question noire”
Le temps a, comme toujours, lourdement travaillé... Ah ça oui ! Et allez donc leur demander de se lever et de prendre les armes, à tous ces gens qui ont grandi dans ce climat de "nihilisme rose, nuance layette" (Muray), et dont le mot qui revient le plus souvent dans leur bouche est le mot "tolérance".
Jamais autant qu'aujourd'hui le "coeur", c.a.d. la sensiblerie et la mièvrerie, n'a été à toutes les sauces et à tous les menus.
Jacqueline Sauvage, pour qui je m'interdis d'avoir la moindre sympathie, si son récit de vie est véridique, offre un bon modèle de "tolérance" jusqu'au pétage de plomb et à la décharge du même plomb dans le buffet du perturbateur de vie.

Pour en revenir à elles, si les féministes façon suppôts de J. Sauvage étaient moins porteuses d'oeillères idéologiques étanches à toute lumière, si elles se décidaient enfin à identifier "l'ennemi principal", elles pourraient ouvrir la voie à l'action décisive, absolument non festive. Les femmes sont comme ça : quand ça pète, le coup part, l'adieu à la tolérance et à l'amour se décide pour toujours en quelques secondes.

De manière générale, on a tort de négliger leur potentiel à opérer les retournements de situation que les hommes croient impossibles (cf. Jeanne d'Arc, etc.)
Si mon hypothèse est exacte il y aura d'autant moins “pétage de plomb” que le « Graal, trophée et mobile du projet vivrensembliste dans l'esprit de ses théoriciens, partisans, propagandistes et praticiens, (...) sectaires exclusivistes porteurs d'un projet contraire qui veut la domination de ces derniers ! » est accueilli avec ferveur non par malentendu mais précisément parce que l'on souhaite, au fond, qu'il mette bon ordre, qu'il mette fin à la comédie et accepte de façon magnanime la soumission de ses sectateurs.

Cependant il y a les autres, ceux qui ne sont pas de ses sectateurs. Nous ne somme pas tout à fait seuls. Dans le pays profond il n'y a pas que des petits-bobos-teufeurs fin de race et leurs Festivettes, il y a aussi des Français et des Européens qui s'impatientent et se désespèrent ; ils sont nombreux mais le sont-ils suffisamment pour engager le conflit et pour le gagner ? Voilà qui est douteux.
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