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Ah B.B...

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Utilisateur anonyme
19 janvier 2017, 19:36   Re : Ah B.B...
« Quant à Ruquier, je trouve que ses invités n’ont plus d’intérêt et que la blonde qui a une tête de mort et l’autre fou furieux [Vanessa Burggraf et Yann Moix, ndlr] sont des procureurs. »

En grande forme, la Bardot !
Utilisateur anonyme
20 janvier 2017, 09:43   Re : Ah B.B...
"La gauche est une salle d’attente pour le fascisme. Ces gens qui se disent de gauche, c’est ce qui tue ce pays. Je ne vois plus de journalistes de ma vie, c’est fini, ils font trop de mal…ils racontent des conneries…Méchants !"

Déjà, en 1971, Léo Ferré...
C'est ici : [www.youtube.com]
Utilisateur anonyme
20 janvier 2017, 11:54   Re : Ah B.B...
Et aussi :

Brigitte Bardot se montre ainsi intraitable envers Gérard Depardieu qui est un fan de corrida : "Je lui ai envoyé des tas de trucs sur la corrida, en lui montrant les images les plus épouvantables, les plus atroces mais bon... Gérard Depardieu, il ne pense qu'à bouffer, qu'à tuer des animaux pour les bouffer, c'est pas non plus la panacée pour la protection des animaux."

Et encore (Lettre de BB à FH) :

Madame Sauvage a été victime toute sa vie et ne doit plus être la victime de la sévé­rité incom­pré­hen­sible d'une justice contes­table. Une grande partie de l'opinion publique la soutient et implore votre grâce. En leurs noms et au mien, je vous supplie d'user de votre pouvoir en graciant tota­le­ment Jacque­line Sauvage. Sinon je crains que cette pauvre femme, qui refuse la lutte, ne se laisse mourir de déses­poir. Cette condam­na­tion serait alors une condam­na­tion à mort…
20 janvier 2017, 12:32   Re : Ah B.B...
Certes, M. Beckford... Il n'est pas dit et pensé ici que Brigitte Bardot est un être parfait en tout point.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2017, 12:57   Re : Ah B.B...
Mme Bardot a raison sur Depardieu et la corrida, et tort (il me semble) sur Jacqueline Sauvage.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2017, 13:16   Re : Ah B.B...
il ne pense qu'à bouffer, qu'à tuer des animaux pour les bouffer, c'est pas non plus la panacée pour la protection des animaux.

La clé est dans le passage de la corrida au régime alimentaire carné. C'est de l'amalgame au cube.

Par ailleurs, en tant que Costalsien, vous pourriez avoir un avis moins tranché sur la corrida :)
Pas sûr qu'on doive nécessairement éprouver moins de compassion pour une Sauvage que pour un lycaon d'Afrique.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2017, 16:29   Re : Ah B.B...
On se demande si on ne pousse pas BB à exprimer autant d'âneries histoire de ridiculiser son juste combat contre l'abattage rituel...

Je parle de Depardieu puisque pour Sauvage nous sommes dans une hystérie collective complètement déconnectée des faits objectifs établis.
Pas sûr qu'on doive nécessairement éprouver moins de compassion pour une Sauvage que pour un lycaon d'Afrique.

Soyons logiques et collons aux faits je vous prie : le lycaon d'Afrique est un gibier victime du fusil de chasse ; le même fusil de chasse dont a usé Sauvage pour abattre un homme en lui tirant un coup de feu dans le dos. Il n'y a pas photo : Sauvage s'est livrée à la forme la plus cruelle et la plus lâche de safari domestique, quand le lycaon nyctalope d'Afrique se contente d'être lui-même en toute simplicité -- une bête infernale voulue sur terre par le Bon Dieu et qui ne connaît point le péché.

Les comparaisons interspécifiques comportent toujours des risques considérables pour la bonne tenue des raisonnements.
Rien du tout : avez-vous un doute si le lycaon, qui est un redoutable prédateur tenant beaucoup du loup, n'eût usé de tout moyen à sa disposition pour se protéger s'il s'était senti menacé, déchiquetant s'il le fallait des proies infiniment plus innocentes que ne l'était le hargneux pourceau mari de la Sauvage ?
Utilisateur anonyme
20 janvier 2017, 17:39   Re : Ah B.B...
Rien du tout : avez-vous un doute si le lycaon, qui est un redoutable prédateur tenant beaucoup du loup, n'eût usé de tout moyen à sa disposition pour se protéger s'il se sentait menacé, déchiquetant s'il le fallait des proies infiniment plus innocentes que ne l'était le hargneux pourceau mari de la Sauvage ?

Le lycaon se protégerait d'une "proie" qui le "menacerait" ? C'est contradictoire.
Vous vendez la mèche. Ne s'agit-il pas, pour la Sauvage, de se prétendre proie pour justifier son action prédatrice ?
Par ailleurs, je doute que dans l'espèce lycaon on ait intégré la "légitime défense différée". N'oublions pas que Sauvage a tiré à 3 reprises sur son mari après avoir rechargé son arme, sans avoir été menacée.

le hargneux pourceau mari de la Sauvage

Choisi et conservé jalousement par une cochonne, au moins aussi hargneuse que son verrat et prête à tuer.
20 janvier 2017, 17:49   Re : Ah B.B...
Dès lors qu'on a été déchiqueté, on est devenu la proie de l'animal qui a eu le dessus.
20 janvier 2017, 18:23   Re : Ah B.B...
La victime est celle qui se trouve devant le canon du fusil de chasse : le lycaon gibier des chasseurs; le sanglier visé dans le safari domestique (et en butte aux lazzis posthumes).

La meurtrière est celle qui se trouve derrière le canon du fusil de chasse : Jacqueline Sauvage.

Victime : devant ; meurtrier : derrière.

Des questions dans les rangs ?
Mais enfin, qu’est-ce que vous avez avec cette histoire de canon, devant, derrière… ?? Le canon n’est qu’un moyen de défense, en l’occurrence, comme les crocs du lycaon, qui pourrait très bien sauter à la gorge du chasseur lent et balourd et lui trancher la gorge, fusil ou pas.
Qui sera la victime, alors, je vous le demande ?
Dans les deux cas on se protège comme on peut, en donnant la mort avec les moyens du bord.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2017, 19:12   Re : Ah B.B...
Le canon n’est qu’un moyen de défense, en l’occurrence, comme les crocs du lycaon, qui pourrait très bien sauter à la gorge du chasseur lent et balourd et lui trancher la gorge, fusil ou pas.

Quand le lycaon boit un whisky le dos tourné et qu'il n'est aucunement en position de sauter à la gorge de sa proie prédatrice, qu'il n'en affiche aucune intention, en quoi le canon est-il un moyen de défense autrement que dans le cadre d'une construction psychologisante perverse ?
21 janvier 2017, 00:32   Re : Ah B.B...
F. Marche : Bonjour monsieur le commissaire. Je viens vous voir là parce que j'ai tué mon voisin à cette heure.
Le Commissaire : ! Vous avez tué votre voisin !
F. Marche : Voui ! Cette fripouille figurez-vous que depuis quinze ans, quinze ans monsieur le commissaire ! que je dois subir ses nargueries et ses brimades scycologiques, et ses violences symboliques j'en pouvais plus ! J'en pouvais pû d'être sa victime consentante.
Le Commissaire : comment ça victime ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
F. Marche : Eh ben voilà monsieur le commissaire, ça fait quinze ans ce mois-ci que ce monsieur, et son fils, qu'est haltérophile, qui mesure 1,98 m et qu'est moniteur de kick-boxing au club de sport, y font que de garer leur véhicule sur ma place de parking dans la copropriété !
Le Commissaire : Voui et alors ?
F. Marche : Alors j'en pouvais pu de ces vexations et humiliations. J'en pouvais pû d'être sous leur emprise monsieur le Commissaire, vous comprenez ça ? Quand j'ai voulu leur dire que ben ça suffisait, y z'on rigolé et alors tous les soirs qu'ils passaient sous ma fenêtre après cette haltercation, ils me faisaient un doigt monsieur le commissaire ! Tous les soirs à six heures trente qu'ils passaient, que vous auriez pu régler votre montre dessus !
Le Commissaire : Alors quoi ? Vous avez décidé de les tuer pour ça ?
F. Marche : Que non monsieur le commissaire ! Je suis connu dans le quartier, c'est pas mon genre de tuer les gens !
Mais c'est que voyez-vous je suis homme, j'ai du sang quoi ! Alors un beau soir, c'était vendredi dernier, je les ai halpagués tous les deux et que j'ai pris le père par le colbac pour lui faire entendre que si ça se trouve je peux péter un plomb moi aussi. Et c'est là que je me suis retrouvé le dos couché dans les pétunias du jardin de la copro avec du sang plein la figure et le nez en confiture monsieur le commissaire. C'était le fils, que les voisins peuvent témoigner parce que moi j'ai rien vu venir. Il m'a frappé comme une bête qu'ils disent. Même eux, ils z'ont rien vu venir que pourtant ils étaient là c'est vous dire.
Le Commissaire : C'est fâcheux. Et alors, vous avez préparé votre homicide en représailles ?
F. Marche : Que non monsieur le commissaire ! Si j'ai pris le fusil de chasse c'est pas par momicide projeté du tout mais pour ma défense, ma légitime défense !
Le Commissaire : continuez je vous prie.
F. Marche : ben voilà j'ai attendu derrière la haie claire de leur jardinet. Ils sont au rez-de-chaussée de la résidence, c'est facile, et je me suis posté comme à l'affût aux grives. Et quand le vieux a bronché de sa chaise en toile, c'était à six heures juste, pour se resservir un pastis, j'ai ajusté et j'ai défouraillé. C'est des balles à ailettes. Pour les sangliers. Que ça fait un trou dans la bête qu'une boule de pétanque elle y passerait sans toucher les bords. Alors vous pensez. En plein crâne ça lui a décalotté le front pour commencer, puis le second coup je l'ai envoyé dans la poitrine que ça a fait un son sourd comme dans le thorax d'une bête de trait. Le vieux il s'est rassis tout de suite avec un regard étonné dans ma direction. Puis son nez a piqué sur sa poitrine et s'était fait monsieur le commissaire. Je vous dis pas l'inondation de raisin mais vu votre métier vous devez pouvoir vous faire une idée.
Le Commissaire : un instant monsieur Marche, j'ai un coup de fil. Voui, il est seul. ... Voui ... pour l'instant il est calme... Oui, il m'en faut quatre... oui quatre gendarmes dans l'heure...avec un sédatif ... Voui un sédatif bordel ! On le défèrera au parquet demain à huit heures mais il me faut le tenir en attendant.
F. Marche : C'est ma légitime défense ... hein monsieur le commissaire que je suis la victime moi dans tout ça, quinze ans merde que j'ai eu à les subir et qu'ils m'ont démonté pour finir... que j'ai des témoins moi merde .... !
Le Commissaire : On va s'occuper de votre cas Monsieur Marche. Y'a pas de souci, dans un quart d'heure un gendarme accompagné d'un délégué du substitut du procureur va prendre en charge votre déposition. Tenez, on va vous apporter un café asseyez-vous dans ce coin en attendant.
21 janvier 2017, 08:51   Re : Ah B.B...
Au procès, deux ans plus tard :

Le Président : Marche, avez-vous une dernière déclaration à nous faire ?

FM : Voui monsieur le président. Je voudrais répéter ce que mon avocat Maître Sauvage ici présent vous a déjà dit. Que dans tout ça je n'ai fait qu'exercer mon droit de légitime défense préventif. Je veux dire "différé" enfin vous m'avez compris. Que quinze ans de souffrance ça suffisait ! Alors on me demande "mais pourquoi vous n'avez pas sollicité de l'aide au lieu de vous armer et de l'abattre". Alors je vais vous répondre : parce que j'avais trop honte monsieur le Président, qu'on sache que j'étais traité comme ça. Parfaitement ! Honte du qu'en dira-t-on dans la copropriété. Que je ne pouvais me confier qu'à mes deux filles ici présentes qui m'ont fait comprendre qu'y avait pas d'autre solution pour mettre fin à mon calvaire. J'étais sous leur emprise permanente et quotidienne. Et d'ailleurs, tout le monde est d'accord avec ça. Vous n'avez qu'a entendre tous ceux qui me soutiennent devant le Palais, avec leurs écriteaux "Je Suis Francis Marche" parce que ... hein ! quand on a affaire à des monstres, des pourceaux qu'est-ce qui faut faire ? Qu'est-ce qui faut faire pour se défendre contre des lycéens nique-salope ?

Le Président : des lycéens ? nique-salope ?

FM. Voui parfaitement. Des lycéens d'Afrique qui claquent des mâchoires dans la nuit qu'ils y voient comme en plein jour. Et que c'est pour ça qu'on les appelle nique-salope.

Le Président : vous voulez dire des lycaons d'Afrique nyctalopes ? Bien. Je vous remercie. Rasseyez-vous. La séance est levée. Le jury va délibérer.
Utilisateur anonyme
21 janvier 2017, 10:34   Re : Ah B.B...
@ Francis Marche

Excellent, on dirait une nouvelle de Marcel Aymé : Jacqueline et le Boucher ou Le Nique Salope.
21 janvier 2017, 13:57   Re : Ah B.B...
Nous n'allons tout de même pas refaire l'interminable discussion que nous eûmes à propos de Jacqueline Sauvage, où tous ont à satiété déjà exprimé leur point de vue.
D'une façon générale, quand la nécessité de défense devient si impérieuse qu'elle est contrainte de passer à l'offensive, la position de circonstance du bourreau qu'on achève n'a aucune importance, qu'il soit assis, dans son bain ou en train de débourrer.
D'ailleurs, être abattu dans les chiottes eût sis au vil cogneur de femmes.
Utilisateur anonyme
21 janvier 2017, 19:39   Re : Ah B.B...
@Alain Eytan

D'une façon générale


C'est la négation de toute justice. Chaque cas est particulier et vous refusez les conclusions tirées, par deux fois, par les jurés populaires alors même que la justice est gangrénée par une passion victimiste gynophile : il n'y a pas de parité judiciaire, les femmes coupables ont généralement de bonnes excuses, étaient en état de faiblesse ou sous une emprise etc...
En dépit de ce biais, Sauvage a été condamnée, légèrement puisqu'il s'agit d'un assassinat, compte tenu de circonstances atténuantes : infidélités, violences légères (elle-même étant violente). D'autres circonstances atténuantes pourraient être aggravantes si on les prenait en compte : elle aurait laissé son mari abuser de ses filles. Ces accusations pourtant imparables n'ont pas paru assez crédibles à ceux qui avaient connaissance du dossier (et non aux idéologues médiatiques) pour :
— qu'on estime que son mari méritait de mourir quelles que soient les autres circonstances.
— qu'elle soit du même coup accusée de complicité, de non dénonciation de crime susceptible de se reproduire à tout instant.

Pisser dans un violon...
21 janvier 2017, 19:55   Re : Ah B.B...
il n'y a pas de parité judiciaire, les femmes coupables ont généralement de bonnes excuses, étaient en état de faiblesse ou sous une emprise etc...

Les jeunes femmes coupables de meurtre ont aussi un moyen imparable pour ne pas faire un jour de prison : arriver dans le prétoire enceinte jusqu'aux yeux.

Je connais un cas édifiant à cet égard : une jeune mère a tué d'un coup de couteau dans le dos le père de leur fils, son ex-compagnon venu prendre l'enfant (âgé de sept ou huit ans) le jour de sa garde, alors que l'homme était penché sur l'enfant, en train de l'habiller. De bons avocats, des connaissances dans la magistrature toulonnaise où l'affaire était jugée, et une grossesse visible le jour du procès, ont fait que la meurtrière n'a jamais passé une nuit en prison. Le père de la victime en a perdu la raison. Il est depuis en institution.
21 janvier 2017, 20:03   Re : Ah B.B...
D'une façon générale, quand la nécessité de défense devient si impérieuse qu'elle est contrainte de passer à l'offensive, la position de circonstance du bourreau qu'on achève n'a aucune importance, qu'il soit assis, dans son bain ou en train de débourrer.

Cela se lit comme une règle d'engagement militaire, une loi de champ de bataille, de combat corps à corps. La loi régit la vie civile, d'où le nom Code Civil qui n'est pas un code militaire. La loi civile et la vie civile n'enjoignent ni ne prévoient d'achever personne et c'est heureux.

L'abominable J.S n'a jamais été séquestrée ni "contrainte" d'achever qui que ce soit. Marre de cette littérature de roman-photo sur "l'emprise" et "le harcèlement moral" qui ne laisserait d'autre choix à la prétendue victime que d'accomplir le crime de sang.
Utilisateur anonyme
21 janvier 2017, 20:03   Re : Ah B.B...
Le père de la victime en a perdu la raison. Il est depuis en institution.

Il savait que, s'il s'était fait justice lui-même, la notion de légitime défense "déléguée" n'aurait jamais été inventée pour le défendre... Quant aux comités de soutien...
22 janvier 2017, 15:01   Re : Ah B.B...
Et voilà, c'est donc reparti ?
Je redonne à toutes fins utiles ma conclusion d'alors, qui ma foi vaut toujours pour ma part, en insistant sur le fait que le débat ne tourne en fait, pour ce qui me concerne et pour l'essentiel, qu'autour des droits qu'on reconnaît à une victime putative de mettre fin à son état victimaire et sa détresse, en retournant le cas échéant la violence contre son agresseur.
Cela, c'est la généralité, le principe, au regard de quoi les cas particuliers doivent être examinés, en connaissance optimale de cause.

« On en est quand même arrivé à disputer le plus sérieusement du monde de la question de savoir qui, des hommes ou des femmes, seraient les plus meurtriers... je crois qu'il y a eu d'emblée malentendu : pour ce qui concerne les défenseurs de la pauvre Mme Sauvage ici, la question du sexe de la victime n'était absolument pas importante ; ce dont il s'était agi d'abord était relatif à la nature du statut de victime, que ce cas était censé illustrer, tous sexes confondus, et au droit qu'on pouvait reconnaître à cette dernière, dans ces circonstances, de mettre fin à cet état, à son calvaire, et ce faisant de sauver éventuellement sa peau, selon des conceptions de la justice qui semblent en effet inconciliables.
Voir cela exclusivement à travers le prisme de certaine guerre des opinions et des sexes entre féministes et androphiles réactionnaires passionnés (réaction à l’imprégnation des idées féministes) ne nous intéresse pas tellement, en réalité, la question de savoir qui des deux aurait raison nous semblant assez oiseuse et non pertinente pour ce qui nous requérait.
Nous attendons donc avec impatience que se présente un cas similaire, mais s'agissant cette fois d'un homme battu ayant flingué son compagnon, possiblement son mari, après des années de souffrance, pour disposer enfin d'un cas de figure concret exempt de tout préjugé sexiste... »
24 janvier 2017, 00:04   Re : Ah B.B...
Cher Alain,

Nous reconnaissons bien évidemment les droits de révolte et d'exécution d'une victime contrainte qui rompt ses chaînes. Qu'est-ce qu'une victime ? les détenus des camps de la mort l'étaient, incontestablement, et personne ne songe à leur contester le droit obsolu d'occire leurs bourreaux à la première occasion quand ceux-ci avaient droit de vie et de mort sur eux. C'est juste et c'est normal. Tuer, dans ces conditions, est de bonne guerre : il faut avoir vu ces rares clichés de bourreaux nazis achevés par leurs détenus au moment de la libération des camps -- leur visage apaisé est rayonnant ! Celui qui garde en détention autrui et applique des sévices ignobles à ses détenus s'expose à périr par la main de ses victimes si par chance celles-ci peuvent retourner les armes contre le bourreau. C'est entendu. Et personne ne déplore le sort des gardiens de ces camps ni celui de leurs aides qui se sont trouvés de l'autre côté du manche en Europe centrale au printemps 1945.

En temps de paix, quand les lois civiles régissent les rapports entre les hommes et les femmes sous l'oeil vigilant des services sociaux, la situation est tout autre. Tout autre veut dire beaucoup, veut dire notamment que le droit d'occire quiconque vous nuit au moment le plus opportun ne s'applique plus, est chose proscrite !

La femme est libre. Elle le répète assez depuis une demi-douzaine de décennies ! Lors, étant libre, ses actes sont soumis aux lois et elle est comptable devant les régles du droit commun qui prévaut en temps de paix. Elle n'est pas une victime ayant licence d'occire son tourmenteur comme les victimes absolues des camps de la mort en temps de guerre.

Vous trouverez ces considérations déplacées, outrancières et grossières, mais c'est qu'elles répondent en nature à celles que vous vous entêtez à déployez dans ce débat.
25 janvier 2017, 14:44   Life is a bitch
Voyons, Francis, vous savez bien que la paix n'est que la continuation de la guerre par d'autres moyens, et qu'en tout temps il peut y avoir d'autres victimes que des KZ-Häftlinge, tout de même ; et que ce n'est pas parce qu'il a été décrété officiellement que "la femme est libre", que toutes le sont effectivement, et qu'il ne se peut présenter des cas (pas si particuliers que cela, si l'on consulte les statistiques, assez étonnantes à cet égard) où des vocations d'authentiques victimes ne puissent s'accomplir à plein, si l'on a le malheur de rencontrer la brute suffisamment épaisse pour se contrefoutre des ordonnances d'époque concernant le statut des femmes et des manières de se comporter comme il faut.
Et vous savez également que le réel, en son tuf, est lui aussi une brute épaisse, un salaud, ou une salope, qui se contrefout des réglementations en temps de "paix", des lois, des tribunaux, des mentalités à la mode, des hommes et de leur risible prétention à le coucher tout entier dans les blancs des formulaires d'administration.
Allons...
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