Même chose pour l'art contemporain.
Lorsque la gauche arrive au pouvoir en 1981, elle veut promouvoir la "création contemporaine". Mais cela passe bien sûr par l’intervention publique, et c’est ainsi que sont créés les FRAC (Fonds régionaux d’art contemporain) et le FNAC (Fonds national d’art contemporain), qui dispose d’un budget équivalent à la totalité des fonds régionaux. Conséquence logique, pour un galeriste, il importe surtout d’avoir les bons contacts au sein de la sphère publique de façon à s’assurer un flux régulier de chiffre d‘affaires. La commande publique prédomine, et
le copinage qui va avec, cela n’incite évidemment pas les galeries à rechercher les collectionneurs ou à se développer à l’international. Résultat, la cote des artistes français contemporains se situe en net retrait par rapports à leurs collègues des autres grands pays.