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Qu'est-ce que le populisme ?

Envoyé par Francis Marche 
On appelle “populisme” le phénomène de résistance aux forces impérialistes qui en europe, depuis 1992 (traité de Maastricht, signé 40 jours après la dissolution officielle de l’Empire soviétique) s’opposent à l’intégration d’un empire européen central quand cet empire traite les nations secondairement par rapport aux “régions” de son espace. Ces résistances qui depuis 1945 existaient du temps de l’empire soviétique et des reliquats de l’Empire britannique en Europe (Irlande du Nord, Chypre) avaient été caractérisées comme forces d’émancipation (Pologne de Walesa, Hongrie en soulèvement, IRA en Irlande, Résistance chypriote) jusqu’au basculement de 1992 et de la guerre yougoslave à l’issue de laquelle on vit naître des nations ayant pour projet de s’amalgamer à un empire central (l’UE de Maastricht) fraîchement créé, ce qui inversait le mouvement centrifuge d’émancipation des nations hors un joug impérial.

Ces mêmes forces (dans les pays de Wisegrad notamment, et parfois chez un même homme, continuant un même combat, tel Lech Walesa) qui avaient été caractérisées favorablement par les autorisés de parole et de pensée (soit l’opinion que dicte l’oligarchie), presque du jour au lendemain se sont trouvées taxées de “populisme” et jugées “nauséabondes”. Ce qu’on appelle populisme, n’est donc rien d’autre qu’un guevarisme étiqueté à l’envers. Le découpage spatial des fonctions économiques, qu’impose l’entité impériale nouvelle qu’est l’UE, piétine les découpages territoriaux nationaux où s’exerçait une distribution ancestrale des secteurs d’activité économique, et c’est en travers de cette voie historique royale et toute tracée par l’oligarchie, celle d’un “empire en voie d'intégration”, que se présente l’embûche du “populisme” et du “souverainisme” qui n’a pas le bon goût d’être coiffé d’un béret à étoile.

Tel est l'éclairage qui doit donner tout son sens aux débats en cours sur, notamment, "la clause Molière" dans lesquels certains autorisés de parole, leaders politiques du moment, n'hésitent pas à juger "discriminante" et pour tout dire "nauséabonde" la proposition que l'usage du français en France (pourtant spécifié par la Constitution de la République) dût être imposé sur les lieux de travail au détriment de l'euro-English, langue de l'Empire Mol. La misère économique et morale des campagnes françaises, où le découpage spatial des activités économiques voulu par l'Empire Mol ne recouvre pas les zonations ancestrales au sein de l'espace national (plus de paysans en Vaucluse parce que le jardin maraîcher de l'Europe doit être le sud de l'Espagne et non le sud de la France, etc.), recevant ce même éclairage, prend elle aussi tout son sens.

(message corrigé à 18 h 00 -- "forces" à la deuxième ligne remplacé par "résistances". Les choses les plus évidentes et aisées à dire sont décidément les plus difficiles à écrire. Encore une fois, écrire sous la dictée de la pensée s'avère impossible, l'écriture est naturellement insoumise à la pensée, à toute idée forgée sans elle)
Avant, c'était un prix littéraire :

LES LAURÉATS DU PRIX POPULISTE

1931 Eugène DABIT Hôtel du Nord (Denoël)
1932 Jules ROMAIN Les hommes de bonne volonté (T.1 & 2)
Jules ROMAIN en accepte l'honneur et le prix est attribué à :
1932 Jean PALLU Porte d'escale (Rieder)
1933 Henri POLLÈS Sophie de Tréguier (N.R.F.)
1934 Marie GEVERS Mme Orpha ou la sérénade de Mai (Plon)
1935 Henri TROYAT Faux Jour (Plon)
1936 Tristan RÉMY Faubourg Saint-Antoine (NRF)
1937 1938 1939 Prix non attribués
1940 Jean-Paul SARTRE La Nausée (NRF)
1941 Jean ROGISSART Le Fer et la Forêt (Denoël)
1942 Louis GUILLOUX Le Pain des Rêves (NRF)
1943 Marius RICHARD La naissance de Phèdre
1944 Jean MERRIEN Bord à Bord (NRF)
1945 Emmanuel ROBLÈS Travail d'Homme (Charlot)
1948 Armand LANOUX La Nef des Fous (Deux Sirènes
1949 Serge GROUSSARD Des gens sans importance (Ferenszi)
1950 René FALLET Pour son œuvre (Denoël)
1951 Émile DENOEN Une maison soufflée au vent (Denoël)
1952 Herbert LE PORRIER Juliette au passage (Le Seuil)
1955 Mouloud FERRAOUN La terre et le Sang (Le Seuil)
1956 Yves GIBEAU Les Gros Sous (Calman Levy)
1955 René MASSON Les Confrères de la Miséricorde (Laffont)
1956 J.P. CHABROL Le bout galeux (Amiot-Dumont)
1957 Jean ANGLADE L'Immeuble Taub (Gallimard)
1958 René RAMBEAUVILLÉ La Boutique des Regrets éternels (Denoël)
1959 Paule WISLENEF La Polonaise de Chopin (Le Seuil)
1960 André KEDROS Le dernier voyage du “Port Polis” (Albin-Michel)
1961 Christine ROCHEFORT Les petits enfants du siècle (Grasset)
1962 Bernard CLAVEL La maison des autres (R. Laffont)
1963 J.M. GERBAULT Chers poisson (Le Seuil)
1964 René PONS Couleur de cendre (Gallimard)
1965 Jean HOUGRON Histoire de Georges Guersant (Stock)
1966 André REMACLE Le temps de vivre (Éd. Français Réunis)
1967 André STILL André (EFR)
1968 Pierre FRITSCH Le Royaume de la côte (Grasset)
1969 Pierre BASSON La tête (Julliard)
1970 Maurice FROT Nibergue (Gallimard)
1971 André PIERRARD La fugue flamande (Julliard)
1972 Clément LEPIDIS Le Marin de Lesbos (Le Seuil)
1973 Maurice PAUPERT Mère Angoisse (Grasset)
1974 Raymond La VILLEDIEU L'Amour Guêpe (Denoël)
1975 Raymond JEAN La Femme attentive (Le Seuil)
1976 Non attribué
1977 Claude AUBIN Le Marin de Fortune (Le Seuil)
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