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Pédophilie dans l'Eglise: les pourfendeurs du silence

N'est-il pas fascinant, ou étrange, que la sanctification des musulmans par des gens de l'espèce de Plenel doive, à un moment ou à un autre, dériver d'une haine des catholiques ? La détestation de l'église catholique gravite comme naturellement autour de l'amour voué à l'islam. Les bouffe-curés renaissent à l'heure de la soumission à l'islam...

Ci-après, et je sais qu'il n'est jamais bon de se moquer, mais enfin... quelle bobine incroyablement renfrognée !

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Cet amour voué à l'islam est celui-là même qu'ils portent à ce qu'ils appellent l'universalisme. Mélenchon en avait plein la bouche, de ce terme, hier soir.

Ils détestent l'Eglise catholique comme on détestait les juifs autrefois : parce que, comme le judaïsme était tenu pour dépassé par l'Eglise de l'Ancien régime, et victime de l'anti-sémitisme catholique, l'Etat républicain post-révolutionnaire a frappé l'Eglise de ses campagnes idéologiques bouffe-curé ; le catholicisme et le judaïsme, chacun dans des moments séparés ont chu hors l'universalité : l'éviction de l'Eglise hors de la prétention à l'universel fut le fait des Lumières qui l'ont débordée sur ce plan (la propagation des Lumières se voulant trans-civilisationnelle) puis fut actée par son détachement de l'Etat que ce dernier lui a imposé en accédant lui-même à l'universalité (1905); cependant que l'éviction du judaïsme de sa place au faîte de l'ordre universel avait été originellement le fait de la révolution paulinienne et de l'émergence de la catholicité. Un universel chasse l'autre, en alternance et au rythme de fusions politico-religieuses instables : pour les fusions : L'Etat et l'Eglise sous la monarchie, puis, brièvement, la Révolution et la spiritualité de l'Etre Suprême, et de nouveau, à plus d'un siècle et demi de distance, la République et l'Islam. Entre ces moments de fusion-acquisition, les phases intercalaires de séparation de la spiritualié et du temporel qui ne sont que des ruses préparatoires à la fusion-acquisition suivante.

L'Eglise catholique et romaine a perdu son universalité quand l'Etat universel l'en a expulsée, en 1905. L'Etat et ses représentants, et porte-parole idéologiques (Plenel) s'emploient ainsi à rapetir, dénigrer et moquer celle dont ils ont pris la place. Le robespierrisme (Mélenchon, Plenel et ses amis rouges-bruns) et l'islam s'attirent et se fondent mus par une forte affinité réciproque : celui-là retrouve en celui-ci son Etre suprême, incréé et transcendant au possible, et universel en diable, cependant que l'Eglise devenue anecdotique, n'étant plus qu'une institution secondaire, un appendice qui doit choir et déchoir continuellement, elle doit être déconsidérée en hors sujet de l'histoire, tout à fait comme pouvait l'être la Synagogue pour les catholiques des siècles passés.

La nouvelle universalité, -- islam et république s'embrassant et se fondant d'un élan réciproque --, méprise naturellement les spiritualités et systèmes déchus, destitués de leur ancienne position universaliste dominante. Il y a un destin républicain de l'islam et un destin islamique de la république. Ils étaient faits l'un pour l'autre. La laïcité, dans la perspective de ces monstrueuses épousailles où l'universel temporel embrassera sur la bouche l'universel spirituel, n'aura été qu'un leurre, une ruse de l'histoire, une de plus, un peu comme, sur le plan économique et sociologique, le communisme, qui n'aura été qu'une ruse stratégique de l'expansion capitaliste en Extrême-Orient, où vivait la moitié de l'humanité qu'il restait au capitalisme à convaincre et dont il lui fallait emporter l'adhésion au XXe siècle.
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