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Homosexualité : les remplaçants disent NON

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
29 mars 2017, 07:21   Homosexualité : les remplaçants disent NON
Bientôt chez nous :

"Un conflit culturel dans la crèche qui n’est pas unique".

[www.fdesouche.com]
Les a-racialistes ne jurent que par les plus fiévreux des identitaires étrangers. Ils mettent la dernière énergie à défendre leur cause conquérante tout en s'opposant, avec autant d’exaltation, à celle, conservatrice et restauratrice, des identitaires français. On ne comprend rien à ce phénomène, aux contours a priori insensés, si l'on est pas camusien.
Il n'empêche : les identitaires islamistes qui dénoncent l'homosexualité d'un enseignant font la même chose que les militants identitaires slovaques, ou hongrois, qui manifestent contre "l'horreur décadente" que représente à leurs yeux l'homosexualité et qui, souvent constitués en milices para-militaires, vous expliqueront que leur mission historique est de faire barrage à l'islam.

Si la guerre renaît en Europe, les homosexuels n'auront pas à choisir leur camp. C'est un avantage, en un sens.
Utilisateur anonyme
29 mars 2017, 10:39   Re : Homosexualité : les remplaçants disent NON
"Dans la crèche à Berlin-Reinickendorf, seulement un enfant est non-musulman..." Mais tout cela n'a évidemment rien à voir avec l'homophobie ambiante... Ce qu'il faut, là aussi, là encore, c'est "plus de moyens, plus de pédagogie, une vraie volonté d'aboutir : ça passe par l'éducation !", comme ils disent.
Utilisateur anonyme
29 mars 2017, 10:50   Re : Homosexualité : les remplaçants disent NON
"Si la guerre renaît en Europe, les homosexuels n'auront pas à choisir leur camp. C'est un avantage, en un sens."


Mouais... Enfin au FN, même si selon moi ça n'est pas un parti d'"extrême drouatre", ça n'a pas l'air d'être si épouvantable que ça que d'aimer les garçons (Philippot, Briois, Chenu, etc. Récemment on apprenait que Matthieu Chartraire, élu par les lecteurs de Têtu « Mister gay 2015 », affichait une proximité au FN).
Juste remarque Pascal. Comme quoi, entre les types à treillis et kalachnikov qui vénèrent Poutine et déroulent des bobines de barbelés aux frontières de la Serbie pour stopper les migrants musulmans, d'une part, et notre bon FN national, il y a un fossé. Dieu que cette guerre va être compliquée !
Utilisateur anonyme
29 mars 2017, 21:48   Re : Homosexualité : les remplaçants disent NON
Eh bien c'est tant mieux, vous devriez vous réjouir, en voilà au moins qui ont compris qu'il fallait "liquider 68", son hédonisme immonde et sa permissivité destructrice.
Parce que les discours c'est joli, mais Sarkozy, de ce côté-là, on l'attend toujours...

C'est "la France et les Français d'abord" ou "Jouissez sans entrave" le slogan de ce parti ?
Utilisateur anonyme
29 mars 2017, 22:01   Re : Homosexualité : les remplaçants disent NON
Citation
Pascal Mavrakis
"Dans la crèche à Berlin-Reinickendorf, seulement un enfant est non-musulman..." Mais tout cela n'a évidemment rien à voir avec l'homophobie ambiante... Ce qu'il faut, là aussi, là encore, c'est "plus de moyens, plus de pédagogie, une vraie volonté d'aboutir : ça passe par l'éducation !", comme ils disent.


"Tout récemment, dans l'émotion soulevée par un crime odieux, et aux applaudissements d'un certain nombre d'associations, on a pu voir le garde des Sceaux Dominique Perben annoncer qu'il allait soumettre au Premier ministre des propositions tendant à sanctionner les « injures homophobes » ; ce qui d'abord, précisa-t-il, impliquait de « modifier la loi de 1881 sur la liberté d'expression ».

On ne saurait trop conseiller à ce garde des Sceaux de ne pas perdre son temps à modifier la loi de 1881 sur la liberté d'expression mais de la supprimer sans façon, car très bientôt elle ne servira plus à rien dans la mesure où, par la grâce des sanctions qu'il prépare, c'est l'expression en soi, toute possibilité d'expression quelle qu'elle soit, et non pas seulement ses « abus » comme par le passé, qui va disparaître. Et nul ne s'en alarmera puisqu'une fois de plus, « dans le silence de l'abjection », l'on n'entendra « retentir que la chaîne de l'esclave et la voix du délateur ». Sauf que le délateur, aujourd'hui, loin de raser les murs, couvert de crachats et de honte, tient sous le nom jamais tout à fait revendiqué de communautariste le haut du pavé, dicte ses volontés au ministre de la Justice et déploie son hystérie sans limites sous forme de lois imposées, via les médias amplificateurs, au nom de la tolérance et de la liberté.

Et lorsque les nouvelles sanctions qu'il aura exigées seront votées, ce n'est plus seulement l'expression de ce qui lui déplaît dont il réclamera la répression accrue, mais même sa manifestation potentielle ou virtuelle. Ainsi se constituera un nouveau délit non prévu par Orwell : le crime d'arrière-pensée (ou de sous-pensée, ou de non-pensée, ou de pensée in statu nascendi). L'annonce de cette répression nouvelle et prévisible réjouit déjà les belles âmes officielles, et on a pu lire dans Le Monde un éditorial où, après quelques hypocrites bouffonneries (« Trop de loi tue peut-être la loi, comme le dit l'adage. Mais dans notre société – même si l'on peut regretter cette dérive légaliste –, sans doute faut-il un texte pour arrêter le sexisme ordinaire, celui qui fait mal et peut tuer », etc.), on s'empressait de désigner à la vengeance un journaliste de province coupable d'avoir parlé de « lynchage » ou d'«Inquisition» à propos de ce début de croisade contre l'homophobie. Et il était aisé de deviner qu'on regrettait de ne pouvoir encore le traîner devant un tribunal.

Chez les plus logiques des communautaristes, la persécution emprunte d'ores et déjà les voies du principe de précaution, et implique qu'on abatte tout le troupeau avant même qu'il ait fait la preuve de sa nocivité : pourquoi se gêneraient-ils puisque les ministres se couchent devant eux et s'empressent de transposer en mesures législatives leur délire ? Bien d'autres maîtres chanteurs, également groupés en associations de malfaisance patentée, piaffent déjà derrière la porte, avec à la main leurs innombrables pétitions qui se résument pour la plupart à exiger des pouvoirs publics un accroissement de l'arsenal répressif, ainsi qu'une politique enfin efficace de prévention, dans des domaines variés : contre les actes et propos handiphobes, contre les actes et propos féminophobes, contre les actes et propos islamophobes, contre les actes et propos jeunophobes, contre les actes et propos zoophobes, etc. Dans l'apocalypse communautariste où nous nous enfonçons, chaque groupe de pression particulier peut bien être en guerre avec les autres, ou faire semblant de l'être ; ils n'ont ensemble qu'un seul ennemi : la liberté. Du moins le peu qui en reste. Et ils sont décidés à l'achever.

Le communautarisme est un monstre. Par là, il reflète bien notre époque monstrueuse qui semble n'avoir plus d'énergie que pour en terminer de toutes les manières possibles avec la définition fondamentale de l'être humain. Et c'est bien à cela que l'on travaille lorsqu'en exigeant, par exemple, que les grands singes bénéficient des droits de l'homme on contribue à faire disparaître la barrière qui se dresse encore entre l'humanité et le monde animal ; et c'est à cela aussi que l'on s'adonne lorsque, à l'occasion d'un crime, on fait ressortir que la victime était homosexuelle avant d'être une personne humaine. D'un côté comme de l'autre, c'est l'anthropos en général qui est nié ou en passe de l'être. Le communautarisme n'est certes pas un humanisme. Il ressemblerait plutôt à ces maladies qu'on appelle auto-immunes où le système immunitaire, brusquement, ne reconnaît plus comme siens certains constituants de l'organisme et s'attaque à eux. Dans un cas comme dans l'autre, la destruction est aussi et d'abord une autodestruction.

Ce n'est pas seulement jouer sur les mots que de remarquer qu'entre communisme et communautarisme il n'y a que quelques lettres de différence, et que tous deux ont la même origine latine, communis. Ce n'est pas non plus se laisser aller à des abus historicistes que de noter le parfait synchronisme avec lequel on a vu finir le communisme et, presque aussitôt, apparaître les délires des communautarismes et leurs premières actions d'éclat. Comme si, des ruines de l'un, avaient émergé les autres. Et comme si le dogme de la dictature du prolétariat n'avait attendu que l'occasion de se transformer en despotisme des minorités dans un monde décentralisé, désorbité, où le centralisme démocratique de jadis accouche finalement d'un décentralisme frénétique tout aussi ennemi de la démocratie, bien sûr, que l'ancien centralisme. Dans le même temps, est rétablie la vieille notion bolchévique de « suspects », indispensable dans toute situation de terreur, et sont désignés de nouveaux « ennemis du peuple » (les homophobes, les sexistes, les islamophobes, etc.). La nuisance a horreur du vide. Les espoirs d'égalité illimitée que l'ancienne idéologie avait donné à l'homme, même s'il ne vivait pas en régime communiste, et même si ces espoirs avaient été rapidement bafoués, loin de disparaître avec cette idéologie, se reconstituent mais par morceaux, de manière éclatée, en poussière de néo-soviets ou de milices vigilantes qui exercent d'abord et comme de juste leur tyrannie sur ceux qui appartiennent au groupe, puis répercutent cette tyrannie et l'étendent à l'ensemble de la société, contrainte dès lors de s'incliner devant leurs exigences particulières et de les reconnaître comme autant de bienfaits. Tous les droits à la différence additionnés débouchent alors sur l'unique droit qui reste à l'individu ordinaire, celui qui ne peut se réclamer d'aucun particularisme : le droit à la déférence.

Ces exigences, d'ailleurs, se chantent sur l'air du Bien absolu et de la positivité la plus irréfutable. Les « offres » communautaristes sont de celles qu'on ne peut pas refuser puisqu'elles parlent de justice, de tolérance, d'amour, d'équité, de métissage et d'ouverture à l'autre. Ce qui se traduit aussitôt en demandes insatiables de lois répressives. Car c'est bien sûr le Mal, ce Mal que l'on entend éradiquer (sous les divers masques du « phobe »), qui est d'ores et déjà passé avec armes et bagages dans le charabia du Bien. Il habite tout entier là même où se rabâche sa dénonciation. Il est la maladie qui parle de remède, il est la contention qui s'intitule liberté, et la haine qui tremble d'amour. Il est la mort qui vit une vie humaine et qui lui emprunte sa force. Il est la perversion qui se nomme Loi. Sous son action, les lois elles-mêmes, par principe protectrices, deviennent meurtrières. Un programme total, pour ne pas dire totalitaire, constitue l'unité cachée de mille programmes communautaristes en apparence ennemis. C'est ainsi qu'aux militantes qui affirment vouloir « imposer la défense des revendications féministes à l'ensemble du mouvement altermondialiste », fait curieusement écho l'islamiste radical qui dit sans jamais vraiment le dire qu'il veut l'islamisation de la modernité.

Le démoniaque, un nouveau démoniaque, un démoniaque moderne, n'est pas loin. Si la définition du démon est de manquer d'être, et donc de se venger de ce manque en nuisant, il est à noter que le communautariste, par manque d'être aussi, empoisonne tout le monde. Cette ancienne victime (mais le diable, « celui à qui on a fait du tort », en est une aussi) se sent menacée de disparition par intégration. La certitude de ne plus être persécutée s'échange pour elle contre le risque de mourir d'inexistence. C'est alors qu'elle se met à hurler à la discrimination et qu'elle transforme un fait-divers criminel en marchepied de ses nouvelles conquêtes. L'homme communautariste, l'homme des associations est l'homme du ressentiment sous sa figure contemporaine. Son impuissance à être l'a conduit vers les officines où bout l'esprit de vengeance. Il lui faut sans cesse des combats, des revendications, des pressions pour se sentir être parce qu'il ne peut plus éprouver l'excitation vitale que sous la forme de la persécution : celles dont il se dit menacé justifiant celles dont il demande la mise en œuvre.
Mais tout cet enfer est si bien emballé dans le pathos de l'empathie qu'on l'entend à peine crépiter. En tout cas, ce serait une erreur de croire que le bruit qui s'en élève est la mélodie du bonheur."

(Philippe Muray, Le communautarisme ? Un monstre, "Marianne", mars 2004)
29 mars 2017, 23:43   Un détail
"Et c'est bien à cela que l'on travaille lorsqu'en exigeant, par exemple, que les grands singes bénéficient des droits de l'homme on contribue à faire disparaître la barrière qui se dresse encore entre l'humanité et le monde animal (...)"

Et en discutant de l'éventualité de "doter les robots d'une responsabilité civile, pour faciliter l'attribution de responsabilité en cas d'accident", quelle barrière cherche-t-on à faire disparaître, treize ans après le texte de Muray ? Ce doit être un détail qui se passe du moindre commentaire.
30 mars 2017, 17:05   Re : Un détail
Enfin, en les dotant d'une "responsabilité civile", veulent-il faire raquer les robots eux-mêmes, en cas d'accident, ou leurs fabricants ?
30 mars 2017, 22:58   Eux-mêmes en question
C'est la seule conséquence logique à laquelle on songe immédiatement, pour être aussitôt plongé dans la plus abyssale des perplexités. S'il s'agit de rendre le fabricant responsable du matériel qu'il met en circulation, on ne voit pas la nécessité de réfléchir à la question.

C'est pourquoi m'avait frappé l'idée émise par Valéry en 1935 dans sa conférence "Le bilan de l'intelligence" :

"Dans le passé, on n’avait guère vu, en fait de nouveautés, paraître que des solutions ou des réponses à des problèmes ou à des questions très anciennes, sinon immémoriales. Mais notre nouveauté, à nous, consiste dans l’inédit des questions elles-mêmes, et non point des solutions ; dans les énoncés, et non dans les réponses."
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