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"Petits désordres en classe"

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
30 mars 2017, 12:16   "Petits désordres en classe"
Les élèves "français" sont des champions !


[m.leparisien.fr]
Utilisateur anonyme
30 mars 2017, 13:04   Re : "Petits désordres en classe"
Comme chaque année, une cohorte de formatrice d'IUFM cancéreuses s'en vont faire le voyage à Helsinki, pour nous rappeler ce qu'il en est du paradis pédagogique.
Utilisateur anonyme
30 mars 2017, 14:29   Re : "Petits désordres en classe"
En attendant, à l'Ecole Normale Supérieure, entre deux séminaires d'Alain Badiou, les orgasmes cérébraux hip-popesques continuent : Les Inrocks
Gageons qu'Alain Badiou, qui a fait une analyse élogieuse d'une “chanson” de Booba, se sentira très honoré de croiser Médine rue d'Ulm.
Utilisateur anonyme
30 mars 2017, 21:15   Re : "Petits désordres en classe"
@M. Meyer

À propos de Badiou.

Pourquoi Badiou est-il à ce point courtisé par les journalistes dits "de gauche" ? Pourquoi vouloir à toute force en faire le chantre de la "radicalité révolutionnaire", tel David s’opposant à Goliath (Goliath incarnant, au fil des pages, aussi bien Sarkozy, Le Pen, que le capitalisme ou la démocratie) ? A mon avis, 2 facteurs semblent jouer un rôle déterminant dans cette affaire :

1 - La nostalgie, très présente dans le milieu journalistique, pour la figure de "l’intellectuel engagé" à la française du type Sartre ou Foucault.

2 - L’état déplorable dans lequel se trouvent et la gauche et l’extrême-gauche en fait un "radical" puisque, dans le désert des idées, celui qui est assez habile pour répéter à qui veut l’entendre qu’il incarne "la gauche de la gauche", sans jamais définir celle-ci de manière précise, devient une sorte de héros capable de faire voler en éclats le "consensus actuel".

Cette étiquette de "penseur radical" étant systématiquement mise en avant dans la plupart des interviews (pour lui permettre d’avoir le beau rôle face au cirque médiatique) on ne peut s’empêcher de penser qu’il y a ici connivence ou, du moins, convergence d’intérêts.
En matière de radicalité Badiou n'incarne que celle qui est interne au régime. Il permet de se reposer un peu des pantins laudateurs qui peuplent les plateaux mais jamais il n'est dangereux pour le système, il le pousse, le taquine, veut qu'il aille au bout de sa logique. Le beau rôle, comme vous dites, vient de là : pleinement d'accord avec les bases idéologiques il ne demande que des améliorations. C'est plus que de la connivence, il est dans le système mais avec du style et de la classe.
Badiou vit, sur le tard, la célébrité qui le fuyait pendant les années 70, quand il était accusé de vouloir bolchéviser la philosophie française. Il a su attendre, se montrer patient (il a de plus une santé de fer) et il récolte à présent pleinement les fruits polémiques du remplacement, dans l'imaginaire enfumé des derniers "intellectuels de gauche", des ouvriers par les Arabes et les musulmans. Et comme en bon apôtre de Saint-Paul, en orateur redoutable, il a su lever une armée de fidèles dans les rangs de la gauche radicale, des gagne-petits pleins de haine aux bobos, son influence ne faiblit pas. (Je suis étonné que Mélanchon et lui ne se soient pas encore affichés ensemble dans les Inrocks.)
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