Comment ne pas voir que Macron n'est qu'un algorithme, une image de synthèse, un milliardaire issu des télécoms, un joueur de flûte programmé pour mener par le bout du nez celles et ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ?
Pour le dire vite, c'est un libéral-libertaire qui conçoit la France comme une start up et ne rêve que d’abolition des frontières et des limites, des histoires et des filiations. C’est l’homme de la mondialisation, l’homme des flux migratoires (il ne parle jamais d'immigration, sinon pour en dire du bien), l’homme de la précarité universelle, le chef de file des "progressistes" par opposition à ceux qui ne croient plus au progrès.
Dans le passé, les milieux d’affaires et les marchés financiers soutenaient le candidat qu’ils estimaient le plus apte à défendre leurs intérêts (Alain Juppé en début de campagne). Cette fois-ci, ils ont jugé plus simple d’en présenter un eux-mêmes (je ne sais plus qui a parlé, très justement, de "putsch du CAC 40") !