User d'arguments raisonnables face à ces personnes déraisonnables que sont les féministes, c'est en effet se condamner à perdre son temps, même si toutes ces histoires burlesques ne manquent pas de saveur, pour l'amateur d'art absurde. Mais enfin, autant apprendre à son chien à compter jusqu'à cent...
Sérieusement, qu'est-ce que le Grand Remplacement ? C'est l'homme blanc qui s'est écrasé face à sa femme, et celle-ci qui maintenant s'écrase face à l'homme de couleur. En toute logique, ces niveaux de pouvoir une fois établis, il s'ensuit que l'homme blanc s'écrase face à l'homme de couleur. L'homme blanc sait que s'il ose dire quelque chose, ne parlons même pas de réagir, alors la femme blanche le rappellera à l'ordre. Tout le Grand Remplacement se joue là. Les autres explications ne sont que des subtilités, des ajouts, des raffinements.
Plutôt que nous demander éternellement pourquoi nous disparaissons, nous devrions aussi nous demander pourquoi ces civilisations perdurent et gagnent du terrain. Ce n'est certes pas dû à une quelconque supériorité militaire, scientifique ou culturelle — cela, c'est toujours nous qui l'avons.
Le Grand Remplacement est un phénomène anthropologique. Il ne saurait être analysé et compris qu'en termes anthropologiques. Il n'est que le reflet — et la conséquence — des rapports entre les hommes et les femmes en Occident.
Le féminisme n'a jamais été autre chose qu'une provocation d'enfants gâtées. Il mine l'Occident depuis un siècle, et de façon aggravée depuis trente ans. Mille fois l'homme blanc aurait pu siffler la fin de la récréation et remettre Princesse dans le droit chemin ; mille fois il ne l'a pas fait, préférant jouer au chevalier blanc et glorifier sa soumission à la Femme en en faisant une vertu. L'actualité nous permet déjà de le deviner : la femme occidentale, toute féministe qu'elle est, reprendra immédiatement le chemin des bonnes mœurs une fois que la règle étrangère et patriarcale s'imposera en Occident. C'est d'ailleurs ce dont elle rêve, plus ou moins secrètement. C'en sera alors fini du féminisme, et les femmes elles-mêmes vous diront que c'est mieux ainsi, finalement, que c'était une idée absurde, source de graves désordres dans la société, et qu'à présent elles n'ont plus le temps pour ces bêtises, car il faut bien préparer le dîner et s'occuper des enfants, activités qui leur procurent un épanouissement sans mélange.
Oh, il y aura toujours, de temps en temps, des proto-féministes pour relancer la farce, les femmes étant ce qu'elles sont. Mais l'oriental, moins crédule que l'occidental, saura tuer le
shit test dans l'œuf.
Le féminisme a ceci de commode que c'est un problème qui se règle tout seul : il suffit pour cela de lui laisser une certaine quantité de temps, qui est
exactement celle du parachèvement du Grand Remplacement.