Cette politique d'accueil des migrants clandestins, sans papiers d'identité et qui refusent de décliner leur identité, qui mentent effrontément sur leur âge, leur région ou pays de provenance, sera regardée par les générations futures comme une aberration, une non-politique, une pulsion anomique, un délire indigne d'un pays civilisé et prétendûment gouverné par la raison.
Soit,
A. comme le pense Attali et consort, ces gens sont utiles, indispensables à l'économie ; ils sont porteurs d'une richesse potentielle, ils "paieront nos retraites" et il nous les faut à tout prix pour "faire de l'Europe la première puissance économique au monde" (Attali), et dans ce cas, il convient d'adopter une politique migratoire offensive, systématique, avec émission de visas de séjour massivement accordés aux candidats au départ dans les pays de provenance, avec ouverture de "bureaux de recrutement" à Ouagadougou, à Bamako et ailleurs; et ne point tolérer la venue de "resquilleurs" du système, refouler ceux-ci dans l'heure comme on le fait des migrants sans visa en Australie;
Soit,
B. Il s'agit d'aider des malheureux persécutés, de leur offrir l'asile, la sécurité, pour un bail déterminé (trois ou cinq ans maximum), en prenant soin d'eux et donc en toute confiance mutuelle (identité et parcours de dûment déclinés, examinés cas par cas), et sans les intégrer à l'économie au-delà d'une formule de bénévolat, sans les faire entrer dans le marché du travail car tel n'était en rien leur motivation à se rendre en France ou à fuir leur pays.
Ce que font les pays d'Europe occidentale : tout en même temps anti-A et anti-B, en accueillant des resquilleurs du visa, des gens fourbes qui ne disent jamais la vérité sur leurs motivations véritables, qui méprisent les lois autant que les besoins et exigences des pays qui les accueillent, qui donnent la priorité à leurs choix personnels sur les choix et les besoins des sociétés d'accueil (ils naviguent à leur guise entre pays en vue de choisir parmi eux le mieux-disant); font partout du chantage aux droits de l'homme et à la prétendue "solidarité" en posant leurs exigences (quand il ne saurait y avoir de "solidarité" envers qui ne dit ni son nom ni ses motivations) ; les pays d'Europe occidentale accueillent ces resquilleurs pour, tout aussitôt, déclarer que c'est là politique économique judicieuse pour l'avenir, un "investissement" dont il ne fallait pas laisser passer l'opportunité. Bref, en se comportant comme une femme qui, se faisant violer brutalement par un bel inconnu, se résigne en se disant qu'il lui fera de beaux enfants, qu'au fond, il faut voir dans ce viol un avantage futur, car l'enfant, qui sera beau et fort, prendra soin d'elle quand elle sera vieille et déclinante ("ils paieront nos retraites").
Volà la non-politique mise en oeuvre par les pays asservis à l'Empire Mol de Mme Merkel et de son vizir Juncker.
Je ne sais si, dans l'histoire de ces pays, du temps des rois ou des empereurs fous, débiles ou sanguinaires, les peuples d'Europe eurent jamais à subir pareille avanie.