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Communiqué n° 2007 : Sur le renforcement de la répression des provocations, diffamations et injures non publiques à caractère raciste ou discriminatoire

Communiqué n° 2007, lundi 14 août 2017
Sur le renforcement de la répression des provocations, diffamations et injures non publiques à caractère raciste ou discriminatoire

Le parti de l’In-nocence apprend avec stupéfaction l’existence du décret n° 2017-1230 entré en vigueur le 5 août dernier, dont les médias ne semblent pas avoir parlé, qui renforce la répression des provocations, diffamations et injures non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe et “handiphobe”, ainsi que celles qui sont commises en raison de l’identité de genre, cela afin de mieux lutter contre la “transphobie” : outre de fortes amendes, le texte prévoit diverses peines complémentaires dont du travail d'intérêt général et l'obligation d'accomplir, le cas échéant à ses frais, une sorte de lavage de cerveau baptisé “stage de citoyenneté”.

Le parti de l’In-nocence se demande à quel point les notions évoquées par les néologismes gaillardement employés dans ce texte (“handiphobe”, “transphobie”) ont un caractère extensif et jusqu’à quel degré d’intimité s’étend l’espace non public, questions que ce texte aussi inquiétant que loufoque n’évoque pas.

Le parti de l’In-nocence estime que ce décret constitue un pas extrêmement important dans le durcissement du régime et sa transformation en un totalitarisme de plus en plus violent.
Un communiqué comme un cri tout à fait salutaire alors que l'été meurtrier se poursuit, une saison à l'issue de laquelle il faudra, une fois encore, relever combien les Arabes et autres Africains arabisés aiment la France et ses habitants. Sur la dernière épouvante commise par un "déséquilibré" suicidaire, et qui a coûté la vie à une gamine de 12 ans (son frère de 3 ans est entre la vie et la mort), mieux vaut, pour en savoir plus, se tourner vers la presse anglaise. Le "Daily Mail", lui, ne floute pas le visage et parle d'un "dark-haired man".
Qui va déterminer jusqu'où va la notion de “non public” ? Aucune limite n'est fixée par le texte. En somme, si, au lit, je chuchote à l'oreille de ma maîtresse une remarque à propos de son anatomie qui est tout de même autrement plus séduisante que celle d'une quelconque connasse transgenre et que, prenant la mouche pour cause de bien-pensance et d'horreur concomitante de la “transphobie”, elle me dénonce et que l'affaire tombe entre les mains d'une procureuse et d'une jugesse (mettons, mais d'un procureur et d'un juge tout autant) zélé-e-s, je pourrais très légalement être condamné à 1.500 euros d'amende, à l'interdiction de détenir une arme soumise à autorisation, à cent vingt heures de travail d'intérêt général et à un lavage de cerveau appelé stage de citoyenneté.

Plus sérieusement, que l'on imagine un banquet de famille dans une salle louée pour l'occasion et desservi par un traiteur. Le maître d'hôtel et son aide entendent un des convives proférer des propos “handiphobes”, du genre « Qu'est-ce qu'ils nous emmerdent les handicapés avec leurs places de parking réservées toujours vides, leurs ascenseurs qui défigurent des monuments historiques et tout et tout ! » Ils décident d'enregistrer discrètement la chose sur leur portable et alertent une association spécialisée, qui porte plainte. Cette situation entre parfaitement dans le cadre de ce décret, et ce dès aujourd'hui. Imaginons ensuite, dix ou quinze ans plus tard (les choses vont très vite à présent), un repas chez vous, auquel vous avez convié quelques collègues et leurs conjoints ; le mari de votre secrétaire tient des propos “transphobes” qui scandalisent un autre couple, etc.

Allons encore un peu plus loin sur le chemin sur lequel nous sommes engagés, on verra des enfants, dès aujourd'hui parfaitement conditionnés par l'école sur ce sujet, et d'autant plus parfaitement conditionnés que totalement ignorants par ailleurs, dénoncer leurs parents pour propos racistes déversés sur eux à table. On a vu ça souvent dans des pays communistes.

La seule question qui se pose à présent est : cette évolution ira-t-elle jusque-là avant la Grande Soumission ou les nouveaux maîtres prendront-ils le pouvoir avant ? Au reste, il leur suffira de retourner certains des termes et de garder les peines ou peut-être de les aggraver : l'apologie de l'homosexualité vaudra dix mille euros d'amende, quelques milliers d'heures de travaux forcés dits “d'intérêt général” et quelques années de camp de rééducation “citoyenne” (nouvelle manière s'entend) ; quant à la pratique de la chose, chacun sait ce qu'elle vaudra à ses malheureux adeptes.

Avez-vous entendu l'opposition protester ? L'opposition, quelle opposition ? Ah si : Christine Tasin et son mouvement Résistance républicaine.

Le décret est ici.
On trouvera l'article de Christine Tasin, qui a lancé l'alerte, .
Allons encore un peu plus loin sur le chemin sur lequel nous sommes engagés, on verra des enfants, dès aujourd'hui parfaitement conditionnés par l'école sur ce sujet, et d'autant plus parfaitement conditionnés que totalement ignorants par ailleurs, dénoncer leurs parents pour propos racistes déversés sur eux à table. On a vu ça souvent dans des pays communistes.

L'analogie est frappante, en effet. Et pour enjoliver cette propagande abjecte, et mieux "bouster" les délateurs, il ne leur reste plus qu'à promouvoir un art vraiment remplaciste face à l'ancienne "culture rance", sinon demeurée - oui, une esthétique vraiment remplaciste !, à l'instar de Mao, qui réclamait un art "vraiment socialiste".
La question pourrait être : comment faire pour interpréter correctement la vulgate remplaciste dans le domaine de l'esthétique appliquée ? Disons qu'avant toute chose il faudrait suivre Macron (et Merkel) et, puisque l'art et la littérature sont au service des masses-de-remplacés, il faudrait participer au vaste mouvement révolutionnaire de critique et même, et surtout, de dénonciation.

J'imagine assez bien une "expo" de peintures ayant pour sujet des citations d'Emmanuel Macron, agrémentée ça et là de citations de Guy Bedos et d'Harlem Désir... Ca ne vous rappelle rien ?
Mais cet art existe déjà, mon Cher, c'est le lollipop-art, l'art sucette, qui a succédé au pop-art. Ajoutez-y Pierre Perret et beaucoup d'autres et vous aurez tout ce que vous réclamez.

@ Marcel Meyer


Sur l'art et sur ces deux totalitarismes.

Dans la Chine de Mao beaucoup de peintures et de sculptures furent réalisées par des ouvriers, des paysans et des soldats, selon ce principe que "le pinceau est une arme" - en quoi le remplacé lambda participe-t-il à "l'art sucette" (art de et pour les "spécialistes", art pour les snobs, pour les investisseurs, art de riches pour les riches) ? Dans la Chine de Mao il n'était par rare non plus de voir les artistes amateurs dépasser certains professionnels... En gros, et pour le dire vite, les profanes pouvaient se passer des "spécialistes", chose impensable aujourd'hui. L'oeuvre était non seulement collective par ses réalisateurs mais aussi par la participation du peuple, selon cette idée que l'artiste doit se rendre parmi les masses, s'y mêler longuement. L'idée fondamentale était que tout est l'affaire du peuple (alors que pour nous plus rien, et pas seulement l'art, n'est l'affaire du peuple !), compris évidemment dans son sens étroit des ouvriers, paysans et soldats. En théorie, en théorie..., tout était fait non seulement pour eux mais par eux, et l'avenir culturel semblait s'annoncer sous ces couleurs. On connait la suite.
Mais justement, notre époque est celle du tout le monde est artiste et tout est art. Ce n'est pas le réalisme socialiste ni l'affaire du peuple parce qu'il n'y a plus de peuple au sens ancien du mot, mais c'est bel et bien l'expression directe de cette population que Muray a appelé Festivus festivus et Renaud Camus la petite bourgeoise universelle puis la Matière Humaine indifférenciée, par l'intermédiaire ou non du gigantesque troupeau intermittent des auto-institués artistes, les quelques pitoyables vedettes du genre Koons nonobstant.
Mais justement, notre époque est celle du tout le monde est artiste et tout est art.

On retrouve le mot d'ordre implicite de la modernité qui est qu'il faut sans cesse explorer les "limites du possible" (Arendt), en considérant que tout est possible et souhaitable ("tous artistes", "tous créateurs d'entreprise", par ex.). Sauf qu'une fois le GR parvenu à son terme, comme le répète souvent T. Dee, je ne donne pas cher de "l'exploration des limites du possible"... ni du "tous artistes".
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