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L'avis d'une consultante en socio-ethnographie, spécialiste des questions de genre et de territoires...

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Comment rendre la ville aux femmes ? 03/09/2017

Cofondatrice de l’association Genre et Ville, Chris Blache, consultante en socio-ethnographie, est spécialiste des questions de genre et de territoires. Elle a contribué, en 2014, à l’ouvrage Des femmes réinventent la ville. Dix ans de parcours filles-femmes (Les Petits Matins) et participé au collectif Les MonumentalEs, chargé du réaménagement des places du Panthéon et de la Madeleine, à Paris.



Comment les femmes occupent-elles l’espace public ?

Les femmes ne sont pas absentes de l’espace public, elles en développent une occupation particulière. Les hommes l’occupent, les femmes s’y occupent… Elles gèrent les fonctions d’accompagnement, les courses, les enfants. Elles sont rarement dans une situation de flânerie ou de détente sur un banc. Cela est lié aux injonctions que les femmes reçoivent depuis toujours. Enfants, dès la cour d’école, elles apprennent les frontières à ne pas dépasser, comme l’explique la géographe Edith Maruéjouls dans son étude sur l’accès aux loisirs des jeunes, alors que les garçons sont encouragés à oser, à se dépasser, à prendre le territoire.

Par ailleurs, les normes de genre imposent de nombreuses contraintes aux femmes : bien se tenir, surveiller sa mise, ne pas risquer d’être perçue comme « facile ». De fait, elles sont sous contrôle permanent : le vêtement trop court ou trop long, trop voyant ou pas assez seyant, tout est prétexte à les juger. Résultat, elles ont des stratégies vestimentaires, des stratégies pour leurs déplacements, des stratégies dans leurs attitudes. Plutôt que de s’exposer, elles s’autocensurent. Seuls certains espaces semblent échapper à la règle, les parcs par exemple, et encore, pas à n’importe quelle heure. Dans ces lieux plus propices à la détente, les sociabilités sont différentes, l’espace est mieux partagé, moins normé autour d’activités spécifiquement masculines comme sur les terrains de sport. […]


Le Monde
(Comment s'extraire de tout ce merdier sans un sursaut de virilité ?... Moi franchement j'vois pas. )
Mais alors qui sont ces filles et ces jeunes femmes qui se promènent à moitié nue, tatouées, le nombril percé et la clope au bec ? Qui sont ces millions de femmes "qui en ont" et vont pécho sur adopteunmec.fr ? J'avais le sentiment -- à coup sûr une illusion -- que ces créatures étaient plus nombreuses que la majorité silencieuse des damnées du patriarcat blanc, l'atroce prison que dénonce bravement cette dame.
 
Je crois que les organismes accrédités pour la certification 'consultant' sont l'afnor et Véritas (sauf, consultant en consultation).

Pour la certification 'spécialiste', l'afnor et Véritas, mais aussi la Cofrac (sauf amiante, termites, plomb).


 
Comme le disait un consultant de mes amis, spécialiste de l'Aéro-Navale:

La France n'a qu'un seul Porte-Avion, mais elle a plusieurs Porte-Nawak.

 
« Enfants, dès la cour d’école, elles apprennent les frontières à ne pas dépasser, comme l’explique la géographe Edith Maruéjouls dans son étude sur l’accès aux loisirs des jeunes, alors que les garçons sont encouragés à oser, à se dépasser, à prendre le territoire. »

Toujours cette escroquerie qui consiste à faire passer des comportement innés, liés au sexe et à l'instinct, pour des comportements acquis, inculqués.

La vérité, c'est que, bien au contraire, on “enseigne” de plus en plus aux jeunes garçons à se comporter comme des filles. Au besoin, on les drogue.

Le système scolaire, colonisé par les femmes, est largement programmé pour la “réussite” des filles, sauf bien sûr dans le cas des sciences exactes qui se laissent moins facilement domestiquer (mais on y travaille).

Pour obtenir l'égalité des hommes et des femmes, il n'y a pas d'autre moyen que de rabaisser l'homme au niveau de la femme (puisqu'il n'est pas possible d'amener la femme au niveau de l'homme). Mais ce n'est là qu'un but intermédiaire, l'objectif réel du féminisme étant de se débarrasser de l'homme... jusqu'à ce que nos féministes se fassent un jour remettre à leur place. L'homme arabe et/ou africain — l'homme issu d'une culture patriarcale sûre d'elle-même en tout cas, — s'en chargera. Entre temps les hommes blancs, après s'être laissés émasculer par leurs femmes, auront été tout bonnement massacrés par ces nouveaux venus aux organismes bourrés de testostérone. Oh, ce ne sera pas beau à voir. Les féministes blanches n'en auront cure, cependant, et ouvriront gracieusement leurs organes aux conquérants, vu que ce sera “ça” ou une paire de baffes. Ou pire. Et alors elles feront de superbes petites épouses traditionnelles, vous verrez.
Je me fais parfois la réflexion suivante : la plupart des ''gurus'' de la pédagogie ''moderne'' sont des hommes alors que le le corps enseignant est formé pour l'essentiel de femmes. Supposons que le corps enseignant soit formé presque entièrement d'hommes. Il me semble qu'ils auraient été bien plus nombreux à refuser de se soumettre, à contester, à ruer dans les brancards. Mais je n'en mettrais pas toutefois ma main au feu...
Si le pédagogisme (dans sa version française, en tout cas) a été conçu par quelques fous furieux spécialistes de haute linguistique, il fut néanmoins répandu “sur le terrain” par quelques milliers de ratés qui trouvèrent là une opportunité inouïe de faire carrière au sein de l'Education Nationale. Le profil type, c'est la personne qui a loupé trois fois l'agrégation et n'a jamais fini un doctorat qui, de toute façon, n'allait nulle part. Ainsi, tous ceux qui n'ont pas réussi à devenir de véritables mathématiciens, physiciens, grammairiens, anglicistes, etc. ont pu devenir, du jour au lendemain, spécialistes des “Sciences de l'Education”. Il suffisait d'être idéologiquement conforme, ou du moins compatible. Leur grand exploit, c'est d'avoir réussi à faire de cette non-discipline une discipline comme les autres, avec ses titres glorieux, ses postes enviables et ses chaires supérieures. Mieux : à faire de l'Education Nationale une jolie petite enclave soviétique au sein de la République. Un monde étrange où l'on demande à des élèves qui ne savent pas conjuguer trois verbes de réfléchir à la fonction perlocutoire du langage. Et les formateurs et formatrices d'IUFM de se gausser, de s'admirer, de se trouver très beaux et très belles dans le miroir enjolivant du Progrès pédagogique.

Ah, les pédagos.
J'en ai connu des dizaines.
Tous des traîtres, des fayots, des collabos.
Des larbins amoureux de leur corvée.
De sales petits Stakhanov qui vous obligent à assister à des réunions idiotes et à vous noyer dans la paperasserie.
Ivres de ressentiment.
Furieusement conformistes.
Haineux de la culture, surtout, car elle n'a pas voulu d'eux. Bien décidés à en finir avec elle.
Persuadés que leur néant prétentieux est supérieur aux disciplines traditionnelles, aux savoirs et à leur transmission millénaire.
Tous une âme de satrape, quoique persuadés d'être les propagateurs universels du Bien.
Quelque chose de vilain et de moche en eux.
Des êtres d'une fourberie sans fin.
Une immense majorité de bonnes femmes, évidemment. Plus enragées à mesure que la ménopause approche (Brrrr...).

Mais pour en revenir au pédagogisme, comme toutes les sciences bidon, il n'a jamais produit autre chose qu'un discours creux et ronflant n'ayant pas d'autre but que de justifier sa propre existence. On y trouve moins d'hommes que de femmes, il me semble, même si c'est un homme — Philippe Meirieu — qui en a été le grand pape. Mais en société féminisée et gynocentrée, la définition du mot homme fait toujours problème. Généralement, cela renvoie aux innombrables larbins, fils à maman et autres chevaliers blancs qui ont mis la Femme sur un piédestal et continuent de La servir quand celle-ci n'en finit plus de triompher. Les “hommes” du pédagogisme sont tous, sans exception, de cette trempe-là.

Quant aux femmes, ultra-majoritaires dans l'enseignement (et c'est aussi et surtout cela qui a infantilisé, prolétarisé, détruit l'Ecole), elles ne se sont en aucun soumises au pédagogisme. Elles l'ont au contraire adopté d'enthousiasme et l'ont fait appliquer de façon systématique, en écrasant et dénonçant les rares récalcitrants, comme les petits caporaux cruels qu'elles sont. Cette victoire-là assurée, il ne leur restait plus qu'à enseigner l'anti-racisme, qui n'est rien d'autre que la haine des blancs, et le féminisme, qui n'est rien d'autre que la haine des hommes.

Nous y sommes.
La machine continue de fonctionner à merveille.

(Et dire qu'il y a de pauvres gens qui croient encore à l'existence d'une Ecole...)
 
Autrefois, on pouvait être collé. Avoir des heures de colle. Je me demande si ça existe encore, les colles.
Ou alors, c'est peut être l'école qui est collée, d'où l'expression:
- à les colles de son quartier.
 
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