Ce commentaire sur Fdesouche :
Un japonais ne fait pas assez "bon sauvage" pour l'instinct paternaliste post-colonial de l'administration (de gauche) française. Il sait se débrouiller tout seul, pas besoin de le "sauver" de sa condition et donc pas de possibilité pour toutes ces bonnes-âmes de se donner une bonne conscience ("je suis de gauche, je suis le Bien...).
On l'avait souligné ici : la gauche bobo-hidalguiste réclame des gueux africains, des petits "mineurs isolés" pittoresques comme des gavroches pour le contraste, valorisant pour elle, qu'ils forment avec elle et la vision d'elle-même qu'elle entretient. Cette engeance méprisable déteste les riches à cause de cela : parmi eux, ou confrontés à eux, ces petits-bourgeois sont gênés, ils leur font de l'ombre. Le gueux, c'est l'écrin dont a besoin cette oligarchie narcissiste : il est indispensable à son éclat.
Qu'il puisse y avoir en Afrique des Africains (du Sud, notamment mais pas seulement) qui aient de l'or, des parures, des diamants, qui créent des entreprises, certaines multinationales, et voilà la bobo-hidalguisterie dans son ensemble qui, l'apprenant, en pâlit de rage et déclare ne pas en vouloir chez elle. Il lui faut de l'Africain, mais crotteux, et si cette classe et son microcosme aiment tant l'Afrique c'est qu'elle les sert bien sur ce plan.