Le train, instrument nazislamique :
A Rennes, la fondation FACE propose des formations à la sécurité ferroviaire à… des détenus islamistes [exclusif] (Breizh info)
« Au centre pénitentiaire de Rennes-Vezin, certains détenus invités par FACE à passer les tests et intégrer une formation d’annonceur sentinelle "sont suivis au titre de la radicalisation par le GED 35, nous dit la note. C’est le cas de Medhi X et de M’Baye X".
Medhi X, 22 ans, a réussi les tests pour intégrer une formation d’annonceur sentinelle. Petit détail : il a déjà 11 mentions à son casier judiciaire, notamment pour apologie du terrorisme. Lors d’un entretien avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), l’homme a pourtant déclaré "qu’il passera à l’acte dès sa sortie, qu’il a fait connaissance avec des personnes appartenant au grand banditisme à la maison d’arrêt des Baumettes de Marseille, qu’il bénéficierait de leur aide pour créer des incidents de grande ampleur qui apparaîtront dans la presse". Selon la note, "il se montre particulièrement virulent, menaçant à l’égard des juges dont il jure, sur le Coran, de se venger". Cela ne l’empêchera pas d’être convoqué à deux reprises par le FACE de Rennes, en avril et mai 2017, pour passer des tests de présélection et un entretien de motivation afin d’intégrer
une formation d’annonceur sentinelle-sécurité ferroviaire. Suite à l’intervention de différents services – parquet, cellule interrégionale de renseignement pénitentiaire, la note précise que "le projet de Medhi X de devenir annonceur sentinelle n’est plus d’actualité". On respire…
Pas de chance non plus, heureusement, pour la vocation "sécurité ferroviaire" de M’Baye X. Incarcéré à Rennes Vezin pour purger une condamnation à 8 ans d’emprisonnement pour violence avec usage d’une arme en récidive, condamné à plusieurs reprises, suivi au titre de la radicalisation, l’homme s’est vu proposer sans problème par la fondation FACE une formation d’annonceur sentinelle. Le SPIP émet également un avis très favorable à une permission de sortie de 5 heures, estimant que "le signalement dont il est l’objet ne trouve pas de raison d’être en détention". "Pourtant, remarque l’auteur de la note, depuis son signalement en 2014, X. n’a jamais cessé d’être suivi au titre de la radicalisation. Cultivé, influent, intelligent, son attitude lisse semble ne pas tromper les professionnels du renseignement qui n’ont aucun doute sur sa radicalisation." Il faudra l’intervention du parquet de Rennes contre la décision du juge d’application des peines autorisant la sortie, pour que X ne passe pas les tests préalables à l’intégration d’une formation "annonceur sentinelle". »
[
www.breizh-info.com]