le communautarisme comme Fin régressive de l'histoire nationale honnie
On lit et on entend souvent, chez ces anti-nationaux, que les nations, les frontières nationales, c'est la guerre. Or toute l'histoire des deux derniers siècles écoulés prouve qu'en Occident comme en Orient , ce ne sont pas les nations monoculturées qui se sont fait la guerre mais les empires multiculturels : France, Grande Bretagne, Allemagne (le Reich était bien un empire), Japon, Empire Ottoman et même Italie mussolienne empire aspirant. Alors que l'incendie de la dernière des guerres mondiales fut éteint comme on sait par deux grandes nations dans l'acte de leur devenir-empire : Union soviétique, Etats-Unis d'Amérique. Les nations bijectives (un peuple, une nation) ne furent jamais que les victimes de ces guerres inter-impériales. L'empire multinational veut
politiquement la guerre, il compte sur elle pour se souder, se sustenter ; cependant que les nations, ethniquement homogènes, politiquement auto-suffisantes, l'évitent autant que faire se peut. Les guerres de Yougoslavie dans le milieu des années 90 eurent pour combustible l'incitation donnée aux petites nations qui composaient ce pays à s'en émanciper pour mieux se fondre au Reich Mol naissant (le premier acte politique du Reich Mol fondé en janvier 1992 fut d'encourager ces pays à mener leur "guerre d'indépendance" en leur faisant briller putassièrement la chance historique qu'ils tenaient de se fondre à lui une fois l'indépendance acquise, ce qui fut fait pour la majorité d'entre eux).
Donc, comme Hitler en son temps, nos anti-nationaux-les-nations-c'est-la-guerre créent la guerre, alimentent les guerres en couvrant leurs actes de paroles de concorde universelle. Pas un seul discours du chancelier à moustaches où il ne fut question d'établir la paix entre les nations pendant les années d'avant-guerre. La suppression des frontières est le préalable historique, le programme cardinal et sous-jacent de tous les actes des faiseurs de troubles entre les peuples, des auteurs des grands bouleversements visionnaires devant mettre le feu à tout un continent et au-delà si affinité. Les fauteurs de guerre ont pour ennemi
la nation historiée : la leur pour commencer, celles des voisins ensuite (le premier acte d'éclat historique retentissant et chargé des plus funestes présages que signa le chancelier à moustaches fut d'abolir la nation qui l'avait vu naître, l'Autriche, par l'
Anschluß -- ce cher Adolf, à la carrière éternellement recommencée, toujours imitée mais jamais égalée, était fondamentalement un
no-border et l'empire, de toutes les façons, est un
no-border ontologique)