Macron n'est qu'un clone de Sarkozy, peut-être en moins vulgaire mais ce n'est pas promis. Sarkozy, du reste, sportif, l'admet : "Il est comme moi en mieux".
La France se divise en deux camps politiques :
1. les enthousiastes de ce qui advient (la mousson migratoire, le métissage, la mondialisation heureuse), qui regroupent ce qui s'est fait connaître jusqu'ici comme
la droite et qui inclut Macron;
2. les opposés à ce qui est ou qui advient, et qui "luttent" pour changer l'homme, la vie, et rééduquer le peuple qui pense mal, et le mâle qui pense peuple et n'en fait qu'à sa tête. Ceux-là, refusant ce qui est ou qui advient, mais n'ayant ni les nerfs ni les muscles ni l'audace pour agir sur le Réel, ont fait pacte d'agir sur l'homme (aujourd'hui "le mâle"), c'est plus facile, la matière est plus malléable (merci l'abrutissement médiatico-narcotique) et surtout, ça coûte moins en efforts et en phynances.
Tel est le partage du pouvoir en France. Tous luttent : pour aider à l'advenue de ce qui advient dans le camp des premiers, qui ne sont que maïeuticiens politiques; pour forcer la rééducation générale et, en cas d'échec, se réserver la solution d'un remplacement de la matière non-rééducable pour les seconds.
Ces deux camps sont immuables : MACRON-SARKOZY et leurs potes de l'oligarchie venutiste d'un côté ; de l'autre HOLLANDE-PLENEL et consorts, et leurs agité.e.s féministes qui forcent les portes et les cloisons de l'humain par impuissance face au réel matériel et inhumain.
Dans ces deux camps, le personnel tourne, se concurrence, défile, parade, pérore sur les plateaux TV, s'éclipse et revient, s'arrange un éternel ballet spectaculaire. Bref, rien, aucune ligne, ne bouge jamais sur ce petit théâtre pathétique, ubuesque au sens le plus jarryque du terme.