Slobodan Despot

J'avais entendu dire que Slobodan Despot (l'éditeur des éditions Xenia) était un type extraordinaire. Je ne connaissais pas sa plume. Lisez donc les amis, moi, j'en pleurerais de plaisir (à ceci notamment : le passé simple, temps de l’action témoignée, la forme sur laquelle tout l’Évangile est construit) :


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Ce n'est pas que je ne sois d'accord avec le fond de l'article, vraiment pas ; mais, les esprits étant ce qu'ils sont, pourvoyant toujours de certaines associations plutôt que d'autres, je n'ai pu m'empêcher d'être un peu interdit, c'est bien le mot, presque à mon corps défendant, autant qu’amusé d’ailleurs, en butant dès le début contre la remarque concernant les "princes d'Arabie", qui fait s'accoler comme dans un chemin de sens si commodément tracé d'avance l'impayable enchaînement : "duplicité", "cruauté", "vice", "argent", "contamination", et pour clore le bec aux fourbes : "crochu".
C'est pas possible, ce Despot se paye-t-il le luxe, en plus, de se livrer à un exercice littéraire ?