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Communiqué n° 2027 : Sur la protestation d’un collectif de femmes

Communiqué n° 2027, mercredi 10 janvier 2018
Sur la protestation d’un collectif de femmes

Le parti de l’In-nocence comprend et approuve le sentiment qui a dicté à un collectif de femmes, parmi lesquelles Catherine Deneuve, Catherine Robbe-Grillet, Laure Bernadac, Élisabeth Lévy et bien d’autres, un texte de protestation, publié hier par “Le Monde”, contre le détestable climat qu’instaure, au risque de lancer une véritable guerre des sexes, la culpabilisation a priori de presque tous les hommes, dans leurs rapports avec les femmes. Le prétendu vivre-ensemble soumet les sociétés occidentales à bien assez d’épreuves et de divisions, déjà, pour que ne leur soit pas ajoutée celle-ci, comme une diversion.

Le parti de l’In-nocence n’en déplore que davantage une formulation qu’il ne peut, étant donné son nom, que juger déplorable. Les femmes qui ont signé le texte publié par “Le Monde” plaident, en faveur des hommes, pour une “liberté d’importuner”. Il ne saurait y avoir aucune liberté d’importuner. Importuner c’est nuire, déranger, insister pour s’imposer. C’est la définition même de la nocence. On peut faire des avances, on peut adresser des compliments, on peut formuler des propositions, on peut même, suivant les contextes risquer certains gestes ou témoignages d’admiration. Mais si rien de tout cela n’est accueilli favorablement, a fortiori si c’est explicitement rejeté, on ne saurait persévérer et se rendre importun. Ou bien est-ce précisément ce qui précède que les femmes du collectif du “Monde” envisagent comme des importunités ? Auquel cas elles participeraient de la même “vague purificatoire” que le totalitarisme genré qu’elles fustigent. Elles en appellent à la responsabilité. Ce n’est guère en faire preuve que de revendiquer en creux, pour les femmes, le droit de signifier “oui” quand elles disent “non”.
Malgré leurs bonnes intentions, ce n'est pas à Catherine Deneuve et autres qu'il revient de lutter contre la chasse à l'homme féministe. C'est aux hommes de rétablir leurs droits et leur place dans la société, et de remettre à leur place les harpies qui veulent les écraser.
Et voilà : comme d'habitude, il n'a pas fallu 48 heures pour que l'un des toutous de ces dames se mette à grogner.

On dira qu'il s'agit là d'une “star” et que cela ne reflète pas la réalité de l'homme ordinaire. Eh bien c'est faux. 98% des “hommes” (on emploie ce mot sans y croire...) d'aujourd'hui auront exactement la même réaction. Je le vérifie tous les jours. Tous des toutous assoiffés de reconnaissance maternelle, prêts à vous mordre si vous n'idéalisez pas Maman.

Les Européens défendent bec et ongles le génocide dont ils font l'objet.
Les hommes européens défendent bec et ongles leur piétinement et leur castration par la déesse Femme, en bons cocus hargneux qu'ils sont.

Ces deux phénomènes sont une seule et même chose.
C'est ce dérèglement primordial de l'économie sexuelle qui n'en finit plus de mener l'Occident vers la tombe. Hitler, Ford et compagnie ne sont que des leurres, des excuses, des prétextes. Tout est là et crève les yeux.
Pour Aristophane:
Sur la protestation d’une assemblée de femmes.


(les 'collectifs' étant à réserver aux bocaux de cornichons)
 
Ma stratégie, c'est d'être radicalement indifférent aux unes et aux autres : De Hass ou Deneuve aucune importance. Ma conviction, c'est que l'homme occidental ne s'en sortira plus autrement que par l'exil (intérieur et/ou extérieur).

Quant à la liberté (de draguer, de déconner, de rigoler, de dire ce qui nous passe par la tête), elle cessera bientôt totalement, et sous toutes ses formes. "Vivre ensemble" dépendra d'une obéissance absolue à des dispositions rigoureuses qu'il ne sera plus possible de transgresser.
Il serait judicieux d'intégrer, dans les statistiques économiques par exemple, la production annuelle française de polémiques, y compris, si j'ose dire en l'occurrence, de polémiques à la mords-moi le nœud. Les Français produisent et exportent chaque jour des tonnes de palabres, il est bien dommage que de telles volumes ne soient pas comptabilisés dans les résultats économiques du pays ou considérés comme des richesses nationales. Si c'était le cas, en fin d'année, quand sonne l'heure des bilans, nous aurions l'air moins faibles à côté de l'Allemagne : en 2017, la France a accusé un déficit commercial de 60 Mds d'euros, cependant que les voisins d'outre-Rhin pouvaient se targuer d'un excédent de plus de 250 Mds. Nous inondons le monde de nos matières à débat, les Allemands inondent le monde de leurs produits et machines-outils. Cette différence devrait être reflétée rigoureusement quelque part.
Il serait judicieux d'intégrer, dans les statistiques économiques par exemple, la production annuelle française de polémiques, y compris, si j'ose dire en l'occurrence, de polémiques à la mords-moi le nœud
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Quel temps, quelle énergie, quel pognon aussi (qui engraisse Mlle De Hass et les "assoces" féministes ?) dépensés en pure connerie perte.
Le plus triste est que cela se passe en France, pays qui inventa, codifia la galanterie, la badinerie, auxquelles les Françaises n'ont jamais cessé d'avoir une part, voire d'inciter au jeu, de le mener avec esprit.

Cet esprit néo-fem est une des plus sinistres importations étrangères à ce pays. A quoi mesurer qu'une nation, une civilisation est morte ou qu'elle se meurt ? Au fait qu'elle importe et reproduit de manière grossière le contraire de tout ce qu'elle est ou a été jusque là. Ce pays avale tout et n'importe quoi, et surtout, tout et son contraire : une civilisation musulmane qui bannit jusqu'aux croix des monuments publics, qui dissocie les femmes des hommes dans l'espace public, et d'autre part, des thèses puritaines absurdes importées de sociétés nord-américaines aux traditions tout autant antinomiques aux siennes et jusque dans l'écriture (paradoxalement dite "inclusive") qui dissocie les femmes des hommes. Importation de la bâche, de la ségrégation des sexes, de la femme conçue comme élément du mobilier de l'homme d'une part, et d'autre part, importation de théories délirantes du genre et de l'indiscrimination des sexes assorties de codes bardés de tabous sur les femmes. Dans ces deux extrêmes, un trait commun : la femme est taboue – l'un dit qu'il ne faut pas lui parler directement, qu'elle n'a le droit de s'exprimer que par la voix de l'époux, l'autre, la néo-fem, déclare que certaines manières de l'aborder doivent être interdites, anathémisées, que le féminin est intouchable, réservé, chasse gardée, mais chasse gardée pour qui donc ? de qui donc ? Eh bien, des premiers bien sûr, qui avancent leur codification des rapports asymétiques entre les sexes sur le terrain que leur prépare servilement et utilement les secondes, lesquelles se font leurs auxiliaires historiques en posant la femme comme être humain distinct et particulier, dont le statut tabou appelle des lois à sa mesure, aux interdits fondés sur sa spécificité.

(message modifié)
La France, en effet, n'est plus que le rejeton, l'avorton baveux de la double pénétration americano-musulmane à laquelle, on sait pas trop pourquoi, elle consent aveuglément depuis des décennies. La France a troqué son esprit, ses manières d'être incomparables, son histoire créative et sa langue pour des identités primitives et tordues qui, de surcroît, la rendent folle. Il faudrait trois Freud, cinq Dumezil et un bataillon de Levi-Strauss pour expliquer ce phénomène.
Axe de recherche pour savant fêlé : réaliser une monographie sur l'œuvre en cours de Clémentine Autain.
La France a troqué son esprit, ses manières d'être incomparables, son histoire créative et sa langue pour des identités primitives et tordues qui, de surcroît, la rendent folle. Il faudrait trois Freud, cinq Dumezil et un bataillon de Levi-Strauss pour expliquer ce phénomène

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Peut-être que la fatigue d'être soi, induisant la recherche d'un Maître... ? (Ouais... c'est tout bête, c'est "biologique".)
(La fatigue d'être soi : mais au fait, que devient Alain Ehrenberg, maître diagnosticien de l'époque ?!)
Aucune idée Pierre Jean... Un excellent diagnosticien, en effet. Et un livre à lire (pas de la psycho-sociologie à 2 balles).
Freud, Dumézil et Levi-Strauss, peut-être. Plus sûrement : Jacob Taubes et ses recherches sur l'eschatologie en Occident. L'eschaton est un point de fusion sis dans le futur qui appelle l'ordonnancement historique des événements en cours. Ce point d'incandescence éclaire l'irrationnalité contemporaine. Tout le discours actuel de ces néo-fems est dicté du dehors ou du devant de l'histoire ; il répond à l'appel de l'eschaton comme d'autres à celui du muezzin.

Par exemple, dans les interventions des lecteurs du Monde sur la tribune où se sont exprimées les femmes de ce collectif, ceci :

"Fort heureusement, ce triste et mal écrit manifeste, ne changera rien au fait que nous soyons en marche vers une société plus juste et moins violente envers les femmes. On se passera du consensus de Mme Deneuve et des autres 99 femmes trés instruites, trés intellectuelles et trés deconnéctés du quotidien des femmes en situation précaires ou simplement, par example, qui utilisent les transports en commun et travaillent dans des entreprises dirigés majoritairement par des hommes. Passeistes!"

Il s'agit d'un délire eschatologique typique. La vision de Temps Nouveaux qui s'annonce, saisie dans ce discours, est digne de ce que le seizième siècle a pu produire de pire dans la région de Münster. Et cette Caroline de Haas est un remake de Jean de Leyde. On doit à cette dingue cette déclaration : l'espèce humaine est la seule où le mâle tue la femelle. Le plus inquiétant est bien que ce type de bouffée délirante soit repris le plus sérieusement du monde par les autorisés de parole dans la France macronique, qui semble disposée à s'en féliciter et dont les dirigeants se montrent tout enclins à ployer dans la direction de son "vent de l'histoire".

Le point d'incandescence eschatologique, celui d'où se clame le sens de l'histoire et la "conjonction des luttes", est celui où se résoudra hégéliennement la contradiction des forces qui se conjoignent aujourd'hui en neutralisant leur opposition : celle du muezzin et celle de nos bas-bleus anabaptistes du XXIe siècle.

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Ce Jacob Taubes, absolument éclairant. Puis, plus contemporains ou actuels, les Renaud Camus, les Muray, ce forum inestimable, le génial Aldo Sterone et quelques autres.

Ce n'est que tous ensemble, en passant par les lectures que vous suggérez, que nous pouvons réagir, en sentant ce qui se passe, au tragi-comique commentaire que vous reproduisez.

La communication virtuelle pouvant avoir l'effectivité du réel, l'alliance électronique des forces et lucidités disséminées à travers le Web peut nous faire éprouver une sorte d'effroi solidaire. Cet effroi dont je parle, tout le monde ici en sera saisi en découvrant les propos tenus hier soir par une Madame De Haas, propos dont je partage de mémoire la substance : entre une main aux fesses, une goujaterie et une agression sexuelle, il n'y a pas de différence de degrés, il n'y a qu'une différence de nature. Tous ces actes, a-t-elle ajouté sans sourciller, appréhendés indistinctement, confirment en tout cas "le caractère anti-femme de nos sociétés". Voilà quels cadres de pensée totalitaires, bien enfoncés dans des millions de crânes, nous devons affronter.
haas, en flamand, c'est le lapin.
de haas, c'est sûrement la lapine.
A quoi peut bien servir une lapine qui abuse de la contraception ?
 
Marcella Iacub signe un article intéressant dans Libération (j'y vais quelquefois pour savoir où ils en sont). Certes cette dame a un parcours surprenant: elle se fait sodomiser par DSK avant d'écrire un livre à charge contre lui, et elle se revendique comme une truie. Toutefois elle nous dit que dans tout ce débat féministe la femme est présentée seulement comme une personne ayant à "gérer" le désir ou les pulsions éventuels des hommes: on accepte, on refuse, on tergiverse, on taquine, on temporise. C'est-à-dire que son rôle est limité à la réaction. Mais qu'en est-il de la femme pleine de désir et de besoins qui souhaite séduire et conquérir? Prendre les devants? Qu'en est-il de celle qui n'est pas sollicitée?
Moi-même dont la drague n'est pas le point fort et qui suis un grand timide, je suis heureux d'avoir été quelquefois "approché" par des dames.
15 janvier 2018, 17:00   Pas intéressé
Décliner nonchalamment de telles offres si explicitement signifiées, quand la chasseresse est absolument certaine que son initiative devrait avoir mécaniquement pour effet qu'on fonde sur elle toutes affaires cessantes et honore ce don inouï de soi, est une des grandes joies masculines.
Souvenance d'une scène de roman (je crois que ce doit être un roman d'Audiberti mais n'en suis plus très sûr). Un jeune homme, au physique avantageux, voyage dans une rame de métro. Il est amoureux et aimé. Il est comblé et rêvasse à celle qui le comble et qu'il va rejoindre. Une femme près de lui, vêtue de court, le serre de près, se prend à se frotter à son corps, plonge ses regards dans le sien, joue de la poitrine, essaie des sourires à son adresse. Le jeune homme alors, de ses pieds, monte sur les escarpins de la blonde pulpueuse, et sans un mot, sans aucune émotion, après avoir déchaussé la femme, entreprend, très méthodiquement, de broyer les chaussures de l'intruse, d'en écrabouiller les talons sous les siens, de les réduire en charpie sur le sol de la voiture en soutenant son regard froidement, placidement. Et en restant muet pendant toute l'opération, conduite ainsi à bonne fin jusqu'à ce que la femme doive quitter la rame de métro pieds nus et affreusement humiliée, incapable de décocher la moindre parole. Ils se sont "fait du pied" debout et de manière inversée, l'un signifiant à l'autre son rejet catégorique.

Les hommes amoureux trouvent en eux une force toute féminine pour rejeter les avances de femmes importunes. Leur jouissance dans ce rejet est elle-même féminine, glacée et sans appel, particulièrement rare dans la vie de tout homme.
Infliger une telle humiliation a encore un goût de revanche, qui montre qu'on n'est pas si indifférent ; une fin de non recevoir parfaitement gentlemanly, bienveillante même et sincèrement appréciative de l'offre, eût été un camouflet de surcroît totalement incompréhensible, qui fait accéder le refus serein à la dignité des rares actes gratuits.
Je crois que le jeune homme est possédé par son amante : en mortifiant l'intruse de la sorte, il se comporte en délégué impérieux, en procureur romain, bras armé de l'aimée. Il est l'aimée de part en part, son exécutant en mode remote. Je crois cela possible dans la vie de tout homme, mais cette possibilité est si rare et exceptionnelle, qu'elle n'adviendra jamais qu'une ou peut-être deux fois dans la vie d'un homme, et jamais après trente ans. Dans cette scène, le jeune homme est vache et mortifiant, impitoyable comme une femme. Vivre cela, ne serait-ce qu'une fois dans sa vie, constitue une exceptionnelle expérience de l'altérité. Je le souhaite à tous les mâles.
On dirait que la situation d'une femme manifestant son désir et éconduite de façon brutale vous met en joie.
Vos plaisirs me surprennent.
Non non, la façon brutale est celle que préconise Francis, du moins à de rares mais précieuses occasions ; pour ma part, je reste zen, et toujours très correct...
Avez-vous déjà été habité par une relation amoureuse cher Serge Diot ? Si oui, je n'ai pas à vous exposer ce que j'aurais à partager sur le sujet, si non, inutile non plus de me dépenser à vous déraisonner.

Il n'est pas de bonne tenue qui compte à ce sujet, Alain : si vous êtes en réalité amoureuse augmentée, tout peut arriver face à l'intruse qui n'est en fait rien d'autre qu'une rivale de celle qui vous habite : selon l'infime instant, et la nature de cet instant, où la scène survient, vous l'éconduirez avec humilité, déférence et une sorte de virilité hollywoodienne de bon aloi ; si la roue des moments incertains a tourné une fraction d'angle, vous lui écrabouillerez sadiquement et jubilatoirement ses malheureux nougats comme le fait le jeune homme de ce roman. Mille facteurs aléatoires et contingents en décideront pour vous. Une présence, peut-être, à proximité, celle d'un sage ou de quelque humain obscurément perçu comme tel, vous dirigera vers une attitude magnanime, à la Clark Gable. Mais votre hypersensibilité aux aléatoires circonstances de cet instant ne vous autorise à répondre de rien.

J'ai connu ça. Je fus assez faible et possédé pour connaître ça. Encore une fois, cette expérience est extraordinaire en ce sens qu'elle se dissipe en vous comme aucune autre expérience : elle ne vous rend ni meilleur ni plus glorieux. Elle est comme un voyage dans l'altérité, la traversée d'un état second et augmenté. Un trip LSD amoureux. J'ai failli tuer un type de mes mains, des hommes en armes durent nous séparer, à un passage de douane, une fois, parce que le gonze avait bousculé l'aimée dans un mouvement de foule. J'étais en train de l'achever de mes mains, les pouces astucieusement enfoncés à la racine de la gorge, le regard meurtrièrement planté dans le sien. Les yeux du type étaient déjà fixes et pétrifiés, brouillés et renonçant face à l'imminence de son trépas. Trente ans après, j'en suis encore penaud. J'étais augmenté, une montagne habitée, prête à assassiner pour un mot de travers, un faux mouvement, un geste qui eût pu importuner celle qui m'augmentait et sustentait mon être de son existence.

J'ai la nostalgie de la belle et puissance animalité qui s'était emparée de moi ces quelques temps, quelques semaines. Ma femme était enceinte de cinq ou six mois ce jour de passage en douane particulièrement mouvementé, à Macau.
Francis,

Le "Dernier homme" (il m'arrive d'en être un), celui qui rit de tout et qui est impuissant à créer et à aimer, l'individu totalement asservi et ne jouissant que d’un bonheur programmé et mesquin, ne comprendra jamais rien à l'état de possession que vous nous décrivez. C'est peine perdue.

Cette "belle et puissance animalité" dont vous nous parlez pourrait bien être une expression, parmi tant d'autres, de la Volonté de Puissance... Lutte pour la vie, mais aussi plénitude spirituelle et surabondance existentielle.
Vous faites les réponses à vos questions.
Je ne voudrais donc pas interférer.
Bonsoir
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