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Nos alter egos

Envoyé par Pierre Hergat 
13 janvier 2018, 20:37   Nos alter egos
Depuis que je suis devenu adepte de la philosophie chinoise, la recherche du super-prédateur qui viendra nous damner le pion est devenue une de mes marottes. Quel pourrait bien être le super-prédateur présent dans la Nature, plus prédateur encore que l'homme ?

Merci Lactalis.

Il est vrai qu'il n'y avait guère que deux candidats possibles à la super-prédation: le virus et la bactérie.

Je dois dire que j'ai toujours eu un faible pour la bactérie. Quand on sait quels dégâts cause le staphylocoque doré dans les hôpitaux, on se dit immédiatement que la bactérie, c'est quand même beaucoup mieux que le virus.
Comme candidat possible, il y aurait bien entendu le virus. Le virus Ebola, par exemple. Le jour où il débarquera en Europe et qu'il trouvera à s'y acclimater, ce jour-là, il disposera d'un réservoir formidable. Mais ce jour n'est pas encore venu. C'est la raison pour laquelle je lui préfère momentanément la bactérie.
De toute façon, avec une densité humaine aussi élevée qu'en Europe, l'arrivée d'un Ebola, produirait sans doute l'effet d'un feu de paille. Qui n'a jamais vu le feu dans un champ de paille ne peut imaginer un tel effet.
Quoi qu'il en soit, la résistance des bactéries aux antibiotiques parait désormais acquise; aussi, il me semble que la bactérie va pouvoir s'installer un peu partout, avant tout le monde, surtout là où nos ultra-libéraux sont parvenus à installer leurs chaines de productions.

Produire du lait comme on produit des clous, il fallait le faire.

Ils l'ont fait.

Merci Lactalis

Mais il y a quand même quelque chose qui semble échapper totalement à l'espèce humaine, qui n'a pourtant échappé à aucune autre espèce, c'est l'idée qu'il existait autrefois une barrière des espèces. Entre deux super-prédateurs, entre l'homme et son alter ego, existait une infinité de variétés de mammifères qui étaient comme autant de barrières qui séparaient nos super-prédateurs et qui nous en tenaient éloignés. Avec la sixième extinction des espèces, nous allons enfin pouvoir nous rejoindre, dans un monde de lait, de clous, ... .

La guerre des deux mondes a enfin commencé.
En plus, il parait que 'galaxie' signifie en grec 'voie lactée'. Ce n'est certainement pas cette voie lactée que les irénistes de tous bords attendaient.

Quand on pense, en plus, que les agriculteurs crèvent de faim. 

Merci Lactalis.
13 janvier 2018, 23:30   Re : Nos alter egos
Les variétés de mammifères étaient à double tranchant : elles servaient de zone biologique tampon entre nous et les "prédateurs" mais aussi d'aires de repos et de reproduction, de relais et de stations de relance de leurs offensives. Les mammifères variés servaient et servent encore de réservoir, de vase d'expansion puis, donc, puisque l'homme touche à tout, s'intéresse à tout depuis presque quatre cents ans, déstabilisant l'existant qui lui demandait à peu près rien, de tremplin pour nous atteindre.

L'animal a toujours été à double tranchant par rapport à nous : notre meilleur ami et notre plus proche ennemi, notre humiliant miroir.

Hier, des Noirs sont intervenus dans un magasin H&M parce qu'un de leurs congénères (quel autre terme employer ?) s'est trouvé, sur une photo de publicité de la marque, affublé d'un vêtement où l'on pouvait lire "I am the smartest monkey in the Jungle". Ils sont venus, encapuchonnés, très pressants, dire aux responsables du magasin : alors, comme ça, vous nous traitez de singes ? avant de jeter au sol les articles incriminés avec force menaces.

La question est porteuse d'une terrible insécurité, d'un ambigu aveu. Le jeune vendeur blanc aurait pu, comme n'importe qui parmi nous, pour sa défense, leur rétorquer : mais moi aussi je suis un singe ! (sous-entendu puisque nous sommes vous et moi humains, frères si vous voulez, etc.). Mais non, ça ne l'aurait pas fait. Parce que les Noirs possèdent seul ce privilège sans partage de se sentir visés quand l'humanité est interrogée dans son cousinage avec le primate. Pourquoi est-ce ainsi ? Et surtout pourquoi ces gens se portent-ils volontaires pour produire cet aveu en creux, terriblement auto-stigmatisant. Après tout les Blancs sont objectivement simiesques à un titre au moins égal aux Noirs : ils sont couverts de poils, pour commencer, quand les Noirs et les Jaunes sont pourvus de systèmes pileux plus discrets, etc.

En plus, c'est chez les Blancs que homo sapiens, dans les théories de la race, il a cent soixante ans, a commencé par reconnaître ce cousinage, le faire sien. Voilà qui devrait suffire à tenir les Noirs en sécurité. Mais non. C'est plus fort qu'eux. Ils entendent parler de singes, et les voilà se sentant visés, se mettant hors d'eux, montrant les dents, sortant les griffes défensives.

L'anti-racisme, qui est l'autre nom de l'hyper-sensibilité de la race, s'il était moins politique, serait comique.
Utilisateur anonyme
14 janvier 2018, 05:00   Re : Nos alter egos
Hier, des Noirs sont intervenus dans un magasin H&M
)///


Une preuve supplémentaire que l'appartenance raciale conditionne en grande partie (disons pour une partie non négligeable) notre rapport au reste de l’humanité, ce qui est encore plus criant chez les Noirs : ils ne sont que race, que leur race et rien d'autre, ou presque. Toujours là à vous bassiner avec leur couleur de peau : j'ai bossé avec des Antillais et des Africains et il ne se passait pas un jour sans que j'entende le "nous, les Blacks, tu sais, on est comme ceci, comme cela, on aime ça, ça on n'aime pas" - bref, à la longue ça devient gonflant, vraiment.




Après tout les Blancs sont objectivement simiesques à un titre au moins égal aux Noirs : ils sont couverts de poils, pour commencer, quand les Noirs et les Jaunes sont pourvus de systèmes pileux plus discrets, etc
///


Mais c'est vrai ça Francis !!!
Ouais, vous avez raison de souligner que la pilosité du Noir, comparée à celle du Blanc, est relativement éparse et plutôt rare. Reste que leurs lèvres sont plus épaisses, leurs narines plus larges, leurs maxillaires supérieurs et inférieurs plus ou moins (souvent plus que moins) proéminents...

Meuh bon, de là à vouloir comparer des "races qui n'existent pas" et à en déduire que... Non. Môa j'ai rien dit. Môa j'ai rien sous-entendu.
14 janvier 2018, 11:00   Re : Nos alter egos
Pour être un peu caricatural, la frontière entre un blanc et un noir, c'est 37,2°C.

La peau noire est le résultat d'une mutation génétique destinée à améliorer la transpiration, c'est-à-dire à conserver la température du corps de façon à ne pas entrer dans un état de fièvre. La chaleur reçue de l'extérieur doit être éliminée et elle l'est essentiellement par la transpiration.
Par exemple, face au soleil, le rayonnement tend à augmenter la température du corps, et donc le mécanisme de transpiration s'enclenche de façon à éliminer la chaleur reçue. Ça entre d'un côté par rayonnement, ça sort de l'autre côté par transpiration.
Sans la transpiration, à 38°C, 39°C, le corps serait fiévreux.
Dans un pays froid comme l'Europe, ou il fait, mettons 20°C, le corps échange de la chaleur avec l'extérieur, ce qui se fait naturellement: le corps se refroidit, il joue le rôle de radiateur, et il suffit de se nourrir pour remonter à température de 37,2°C

Dans un pays très chaud, le désert de Namibie par exemple où il fait perpétuellement 40°C, le corps reçoit en permanence de la chaleur de l'air extérieur et tend à se mettre à la même température. Autrement dit, il devient en permanence fiévreux. C'est l'effet inverse du premier cas. Un corps qui doit lutter toute la journée pour ne pas être à 40°C se fatigue très vite et ne peut par conséquent pas être très actif car l'essentiel de son travail relève de la survie.
Aussi, la Nature a fini par trouver une mutation génétique qui permet de lutter plus efficacement en améliorant la transpiration.
Donc, physiologiquement parlant, les noirs sont sur-entrainés. Comme l'Afrique est un formidable réservoir viral, ils sont certainement aussi sur-entrainés à résister aux différentes souches de leur continent. Aussi, organiser l'arrivée de flux d'êtres humains immuno-résistants n'est pas forcément une bonne idée pour nous.
On se souviendra par exemple que la quasi disparition des Indiens d'Amérique fut le fait des épidémies de variole importée par les Européens. Cette maladie était jusqu'alors inconnue sur ce continent.
 
14 janvier 2018, 11:33   Re : Nos alter egos
Démonstration par l'exemple:

(tuberculose)
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