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Dans les prisons d'Absurdistan

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
C'est le monde à l'envers. L'expression n'a plus valeur d'image, c'est fini, puisque nous vivons à présent dans un monde, qui, ayant trouvé son rythme de croisière vers la mort, involue et régresse en se déplaçant, cul par-dessus tête, dans les contre-allées de l'histoire parallèle. Un tel constat n'exclut pas les sidérations que provoquent régulièrement d'authentiques découvertes, de celles, radicalement dépaysantes, à première vue inintelligibles, que faisaient les grands voyageurs du XIXe siècle, loin, très loin de chez eux.

La France n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle est devenue Absurdistan, un monde où un seul sens, le bon, a subi un dérèglement raisonné. Nous voilà projetés dans un univers cauchemardesque à la Lovecraft, à la K. Dick, où tout va dans le mauvais sens.

Ainsi apprenait-on le mois dernier, incrédules, vraiment stupéfaits, que les téléphones portables ne sont pas interdits dans les classes des écoles, ou encore que l’Île-de-France compte, d'après la Présidente de cette région, "au moins une centaine de bidonvilles".

Là, je découvre que les prisons ne sont plus gardées par des matons mais par des poules mouillées désœuvrées. Dans ce microcosme qui n'échappe pas au renversement généralisé que sont les prisons, le rapport de force et de domination est à l'avantage absolu des prisonniers. Qui intimident, insultent, manipulent, terrifient et attaquent à l'arme blanche et à coups de poing leurs gardiens équipés de sifflets et de matraques en plastique. Bref, en prison ce sont donc bien les gardiens qui subissent la peine que leur infligent les prisonniers.

Absurdistan, un monde dans lequel on en revient pas :
[www.lefigaro.fr]
Sept surveillants blessés par un détenu, voilà qui met bien en lumière le rapport de forces établi à présent en France.
Utilisateur anonyme
16 janvier 2018, 11:56   Re : Dans les prisons d'Absurdistan
En 2015, deux unités «respect» ont été ouvertes...

Ah oui. Ce fameux "respect" (encore lui) si cher à nos CPF, et à nos sociologues.

(Mais quel ramassis d'andouilles !)
16 janvier 2018, 15:57   Joffrinade
La situation des prisons en France est à mettre en parallèle avec les récentes acrobaties intellectuelles d'un Joffrin, forgeant une argumentation extraordinaire de niaiserie pour expliquer le désir des jihadistes "français" d'être jugés en France :

"Vaincus, ils ont changé d’idée. On aurait pu penser, avec une pointe d’ironie, qu’ils auraient préféré comparaître devant un tribunal islamique… Bizarrement, ils s’en remettent maintenant à l’état de droit laïque et républicain qu’ils vouaient aux gémonies, à des tribunaux composés de mécréants, à un Etat français par ailleurs qualifié de raciste et de post-colonial. Cela tend à prouver que le courage des fanatiques a ses limites. Ou que la défaite est parfois mère de sagesse."
Utilisateur anonyme
16 janvier 2018, 16:50   Re : Joffrinade
L’énarque de l’OFPRA, hier, sur je ne sais plus quel plateau TV, était lui aussi parfait dans l‘enfumage : « Il faut un équilibre entre le droit et la rigueur », a-t-il répété plusieurs fois à propos de l'accueil des migrants.
Question: Pourquoi ne voit-on jamais d'intervenant psychiatre dans les médias ?

Réponse: Parce que, à l'instar des Politiques qui ne font plus la différence entre l'intérieur et l'extérieur du pays,
                 les psychiatres ne font plus la différence entre l'intérieur et l'extérieur de l'asile.
                 Les psychiatres le savent très bien: on ne parle pas aux fous, on les soigne ou on les enferme.
 
Utilisateur anonyme
17 janvier 2018, 15:46   Re : Dans les prisons d'Absurdistan
A travers l'exemple de cette "prison respect" qui "n'est plus gardée par des matons mais par des poules mouillées désœuvrées" que voit-on ?
On voit que le pouvoir en place s'imagine qu'on peut, par le dialogue, par la communication, par "l'ouverture à l'autre" (à l'exception du "facho"), parvenir à un consensus qui ferait disparaître cette dimension conflictuelle et antagonistique des relations humaines, et par voie de conséquence du politique. Au fond, il ne peut y avoir de politique libérale... : il ne peut y avoir qu'une action libérale visant à nier la réalité du politique. Les politiciens du type "En Marche" ( ils sont presque tous, aujourd'hui, du type "En marche") n'ont à l'évidence aucune idée de ce qu'est le politique, car pour eux, tout se ramène à des problèmes de strapontins et de carrière.

Ce qui nous menace le plus ce ne sont pas les "fachos d'extrême droite", c'est l'extinction du politique au profit d'une dissolution à l'intérieur d'une société liquide.
Ainsi apprenait-on le mois dernier, incrédules, vraiment stupéfaits, que les téléphones portables ne sont pas interdits dans les classes des écoles

Eh oui, la restauration de règles de vie communes en milieu ensauvagé risque de donner du fil à retordre... (Le nom du collège est, comme on dit en français qui est de l'anglais, juste parfait.)

Le 18:18 - Violence dans un collège à Marseille : les enseignants seront formés à la "gestion de crise"

Mais ça devrait aller, puisque donc, comme l'indique le titre et le hurle la tonitruante vidéo, les enseignants vont être formés à la gestion de crise. De civilisation, la crise ?
De civilisation, la crise ?

Si le modèle est le modèle américain, non. C'est juste qu'on passe d'un continent à l'autre. On élit les gens pour ça ! Pour passer d'un truc à l'autre.
Pour nous ajuster à la Norme.
Les problèmes sont les mêmes Outre-Atlantique. Les politiques n'ont donc qu'à trouver, au problème, la solution qui est appliquée là-bas, et à la transposer par ici.
C'est simple.
C'est parfait.
Je ne vois pas trop où est le problème.

Le pays est mort, vive le pays.

(en plus, il parait que c'est toujours la même civilisation, occidentale)


Utilisateur anonyme
20 janvier 2018, 12:59   Re : Dans les prisons d'Absurdistan
@P.J. Comolli
Eh oui, la restauration de règles de vie communes en milieu ensauvagé risque de donner du fil à retordre
//////


Pourtant hier soir à "C dans l'air" une journaliste faisait remarquer que Gérard Collomb, avec sa "ligne dure" et sa "politique répressive en matière migratoire", avait gagné 8 points dans les sondages (tous des "durs" dans ce gouvernement...).
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