Question: Pourquoi ça merde tant dans les prisons (depuis longtemps) ?

Réponse Ça merde dans les prisons parce que la pensée humaine est désormais totalement acquise à la gestion de flux.

La classe politique:
- Il y a un problème .
- Créons une loi, un impôt, une institution, un flux. Le flux nourrira l'Institution. L'institution prendra en charge le problème. Le problème cessera d'être. Oh, la belle loi organique !

Comme à l'école primaire. Les bons-points de la gestion de flux:
a) Les politiques sont tous des architectes de la Démocratie,
b) Les politiques gagnent en amour-propre et peuvent aller masser les pieds de leur secrétaire,
c) Le flux ainsi créé produit de la croissance.
d) La croissance crée des emplois
e) Les politiques sont réélus
f) ça recommence ...

(ndl: le fond de garantie est un brillant exemple de ce que produit une gestion de flux en mode démocratique. Ainsi, les victimes du Bataclan permettent désormais à l’État de s'en mettre plein les poches sans que personne ne trouve rien à redire. Et pour cause, le phénomène est invisible, d'ailleurs, il occupe tout l'espace.)

Question : Pourquoi cela ne marche-t-il pas dans les cas des prisons ?

Réponse: Parce que la prison est, par définition, un lieu de stockage.
Il n'est donc pas possible d'organiser un flux ainsi qu'une institution qui viseraient à en assurer la gestion, puisque, par définition, le produit est prié de rester immobile et stocké.
Ceci expliquant cela, on comprend mieux pourquoi la politique part en vrille chaque fois qu'il est question de budgéter le ministère de la Justice.

Mot croisé:
Migrants, en quatre lettres.