Sur J. de Maistre :"Certains de ses exégètes mirent, non sans regret, sa sincérité en cause, alors qu'ils eussent dû plutôt se réjouir du malaise qu'il leur inspirait : sans ses contradictions, sans les malentendus qu'il a, par instinct ou calcul, créés à son propre sujet, son cas serait liquidé depuis longtemps, sa carrière close, et il connaîtrait la malchance d'être compris, la pire qui puisse s'abattre sur un auteur."
Une réflexion qui rejoint la tradition du romantisme et de l'idéalisme allemands qui fait du penseur un élu - de Dieu ou des dieux -, et donc un incompris, forcément.