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Lettre à Renaud Camus...

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
01 mars 2018, 18:48   Lettre à Renaud Camus...
Ça écrit comme ça un "philosophe algérien"... ? Vraiment ?
Question que je laisse ouverte, pour aujourd'hui.

[www.lelibrepenseur.org]
Dans son entrée du samedi 31 mars 2018, Renaud Camus communique la réponse d'Emmanuel Carrère auquel il avait demandé un témoignage dans le procès qui l’oppose à Yann Moix. Je me garde de recopier ce texte qui n’est pas en accès libre dans le Journal. Néanmoins, j’en dirais ceci : encore un qui paie son tribut à l’Académie française.
« Tu demandes à être défendu, Renaud, mais tu ôtes tout argument à tes défenseurs. Tu jouis de décourager ceux qui admiraient tes livres et voudraient te rester fidèles. Tu te félicites d’“aggraver ton cas”, tu en as fait ta devise. Pour ce qui me concerne, je te laisse avec tristesse l’aggraver seul — ou, plutôt, dans la société que tu t’es choisie."

La conclusion de la lettre d'Emmanuel Carrère me paraît très juste même si je n'y viens pas par le même chemin

[www.in-nocence.org]

"Au regard de ces tweets, les prestations de la famille Le Pen paraîtront petit bras comme faire-valoir "des remplacistes à la Trudeau, Macron ou suédois""

Et, aujourd'hui, tout me porte à croire que le procès intenté par Renaud Camus à Moix et autres Joffrin se terminera comme l'action en diffamation d'Oscar Wilde contre le marquis de Queensberry
Mais, si je ne me trompe, cher Rémi Pellet, le fils dudit marquis, Alfred Douglas, amant de Wilde et qui le soutint activement dans son action, était lui réellement antisémite, et traduisit en anglais les Protocoles des sages de Sion...
Admirable comme les gens "de cette société" à laquelle appartient E. Carrère se défont de leurs obsessions moralistes et justicières, qui normalement devraient leur commander de défendre un innocent inquiété par la justice, que l'intéressé soit "un ami" ou pas, pour, en un clin d'oeil, se laver les mains du sort qui est fait à un homme trainé à la barre des tribunaux pour un mot ("petits bras") dans une comparaison, laquelle à l'évidence n'injurie personne, ne diffame personne, et n'exprime aucune haine publique.

La haute morale, tout à coup, n'est plus, et le moraliste quittant son trône déclare à son "ami" qu'il l'abandonne aux chiens, et qu'il n'a que le sort qu'il mérite pour avoir défié le bras séculier arbitraire et persécuteur.

Certains animaux domestiques, les chats souvent, se comportent ainsi. Les moralistes sont des chats domestiques. Attention, je n'ai pas écrit que "tout moraliste est un chien", bien un chat, délicat, fuyant, hautain et fourbe.
1. "défendre un innocent inquiété par la justice", "homme trainé à la barre des tribunaux"

Qui fait un procès à qui dans cette affaire ?

2." La haute morale, tout à coup, n'est plus"

Parce que les tweets sur la shoah "un peu petit bras auprès du remplacisme global", c'est de la "haute morale", délicatement exprimée ?

3. "dans une comparaison, laquelle à l'évidence n'injurie personne, ne diffame personne, et n'exprime aucune haine publique".

Macron "criminel", "plus franc, plus net" qu'Hitler, ce n'est ni de l'injure, ni de la diffamation, ni de la haine publique ?

Précisément parce que Macron était "plus franc, plus net", ses électeurs, comme Emmanuel Carrère et Alain Finkielkrault, n'avaient pas d'excuse et sont complices de son projet.

Faire de ses amis des complices d'un criminel plus "gros bras" qu''Hitler, en relativisant le martyre que leur communauté a subi (dans le cas d'A.Finkielkrault) et venir solliciter ensuite leur caution morale, ça s'appelle comment ?

Ajout :

Mais le plus catastrophique dans cette affaire, c'est le bénéfice qu'en tireront tous ceux qui veulent voir dans la défense de l'identité européenne une entreprise "négationniste". Les tweets, et le procès qui devrait leur donner une publicité nouvelle, ne pouvaient mieux leur rendre service.

Si la famille Le Pen n'avait pas constamment servi de faire-valoir à ces gens-là, le destin de la France eut été autre. La malédiction continue.
Utilisateur anonyme
03 avril 2018, 14:52   Re : Lettre à Renaud Camus...
Mais le plus catastrophique dans cette affaire, c'est le bénéfice qu'en tireront tous ceux qui veulent voir dans la défense de l'identité européenne une entreprise "négationniste". Les tweets, et le procès qui devrait leur donner une publicité nouvelle, ne pouvaient mieux leur rendre service
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Ceux qui tireront bénéfice de cette affaire ce sont les censeurs de tous poils, pas les affreux negatiÔnnistes... Le destin que le Système rêve de nous fabriquer : un monde parfaitement lisse dont nous serons (pas vous) exclus automatiquement en tant qu'êtres pensants.
Tout étant pensé d'avance (c.a.d. censuré d'avance) dans ce monde parfaitement opérationnel, tout étant techniquement disponible, il n'y aura plus besoin de penser ni de parler (regadez plutôt le zombie rivé à son smartphone du matin au soir).
Je trouve pour ma part, considérant les choses en elles-mêmes, que l'idée de ce procès se défend : l'accusation d'antisémitisme est une accusation terrible, surtout si elle est proférée à la légère, comme en passant ; Renaud Camus n'est pas antisémite, et il me semble qu'on peut assez facilement le démontrer, textes à l'appui, de façon du moins à instiller le plus grand doute sur le bien-fondé de telles allégations ; ces deux points étant acquis, je ne vois pas pourquoi il devrait s'abstenir en l'occurrence, et ne pourrait pas envisager sérieusement la possibilité de gagner quelques procès, pour une fois...
C'est souvent ainsi dans les familles : le garnement en butte avec le père bourru, injuste, violent, insensible et dur, se fait passer le martinet pour un mot mal compris, qui lui a échappé, qu'il pensait sans le penser, qui évoquait une idée sienne en train de se faire mais manquant de mots pour être bien dite, le jeune adolescent aura voulu la résumer par un terme, une expression qui n'est pas de son vocabulaire, et le père s'est encore mis en fureur, a infligé une correction, assortie de menaces et d'injures qui font mal. Le père y voit un moyen efficace et bienvenu de passer ses nerfs sur son fils. L'enfant se tourne vers sa mère dans l'expective de trouver en elle une alliée. Celle-ci entend ses plaintes et son tourment, puis, tendrement, maternellement lui dit : "Tu le sais, que tu ne dois pas exciter la fureur de ton père, qui est un brave homme mais qui a ses emportements. Puisque tu le connais, pourquoi l'as-tu ainsi provoqué inutilement ? Reconnais le tort qui est le tien, qui est de défier ton père inutilement, avec des paroles mauvaises et qui le blessent comme à dessein, lui qui a si bon fond. Si tu t'y prenais un peu autrement tu sais, je pourrais t'aider, et peut-être même que ton père changerait à ton égard, mais là, tu me vois impuissante et malheureuse de ces déchirements dans la maison, qu'il serait si facile d'éviter si tu voulais bien faire un petit effort, etc.."

Le Père c'est le pouvoir-Macron, l'appareil judiciaire et ses rabatteurs que sont la LICRA et SOS Racisme, la mère, qui a épousé le père et le sert fidèlement, c'est Emmanuel Carrère. René Pellet est la tante, je veux dire, la soeur de la mère, en visite ce dimanche.
Utilisateur anonyme
03 avril 2018, 17:44   Re : Lettre à Renaud Camus...
René Pellet est la tante, je veux dire, la soeur de la mère, en visite ce dimanche

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Il ne faut pas lui en vouloir. Le dimanche, pluvieux de surcroît, comme chacun le sait, est assurément le jour le plus chiant de la semaine... Alors il faut bien tuer le temps. Errer sur ce Forum, ou ailleurs.

(Moi aussi, je hais les dimanches.)
Cher Alain Eytan,

pourquoi avoir attendu tant de temps pour prendre l'initiative d'un tel procès ? Ce n'est vraiment pas la première fois que Renaud Camus est traité d'anti-sémite à la télévision et les accusateurs (BHL par ex.) étaient auparavant d'un niveau de "crédibilité" supérieur à celui de Yann Moix.

Avant les tweets, il est plus que probable qu'E. Carrère et, plus sûrement encore, Alain Finkielkrault, auraient accepté de se porter caution morale.

Les tweets aujourd'hui l'empêchent et ils donneront une excuse à Moix (et Joffrin aussi bien) : le tribunal suivra le raisonnement d'E. Carrère en jugeant que le caractère négationniste des tweets peut laisser penser que RC est antisémite, quand bien même il aurait manifesté une sincère admiration pour certains juifs.

Reste une question essentielle : qu'est-ce qui justifiait ces tweets ? Je n'arrive pas à trouver la raison pour laquelle soudainement RC a jugé opportun d'opérer une telle comparaison entre Macron et Hitler, la Shoah et le GR.

En revanche, je constate que ces tweets ont été publiés au moment même où Alain Finkielkrault et d'autres intellectuels ou publicistes juifs, comme Zemmour, se rapprochaient publiquement de la "thèse" du Grand Remplacement. Une grande partie de la communauté juive commençait à s'émanciper des intellectuels du genre BHL et Attali qui militent pour "ouvrir" la société française aux musulmans, par ressentiment à l'égard d'une "France chrétienne moisie" (pour faire court).

Certes, Alain Finkielkrault et sans doute la partie de la communauté juive dont je parle ont voté Macron mais c’était pour ne pas voter Marine Le Pen.

Et c'est précisément ce moment-là que Renaud Camus choisit pour déclarer « Le génocide des juifs... un peu petit bras auprès du remplacisme global » et Macron « criminel »  « plus franc, plus net qu’Hitler »

Cette coïncidence ne me paraît pas fortuite. Comme E. Carrère, je pense que RC jouit de décourager ceux qui le défendent ou le rejoignent.

P.O.L hier, A.F. aujourd'hui, c’est la même histoire : « Jusqu’où m’aimerez-vous ?… ».
Cher Rémi, je ne sais pas, je n'ai pas de réponse à vos question, et ne raffole pas non plus de ces tweets, qui au mieux sont maladroits et ont été, comme il sied plutôt à ce médium, "improvisés", et à propos desquels ont peut tout de même arguer qu'ils ne sont pas en soi négationnistes et n'ont rien d’antisémite...
Voilà le type de pouvoir politico-judiciaire qui inquiète Renaud Camus : 5000 euros d'amende avec sursis requis contre Dupont-Aignan pour envoir employé le mot "invasion migratoire".

[www.lefigaro.fr]


La judiciarisation d'un débat politique fondamental, dont le pouvoir ne veut pas, est en passe de faire de ce pouvoir une quasi-dictature. "Invasion migratoire" 5000 euros ; "petit-bras", 10000 euros ; "remigration des envahisseurs"; 1 an en Sibérie ?

Boris Le Lay a dû s'exiler au Japon après avoir été condamné à de la prison ferme pour avoir publié des photos de classe d'une école du Morbilhan montrant un majorité d'allogènes. Marine Le Pen est condamnée pour avoir montré des images d'exécutions en Syrie perpétrées par Daech.

J'appelle ça une dictature et nos Pellet et nos Carrère des chiens chats de collabos !
Utilisateur anonyme
05 avril 2018, 00:17   Re : Lettre à Renaud Camus...
"Justice", la aussi :

Paris : trois légionnaires viennent en aide à une jeune fille, ils finissent en garde à vue et poursuivis par la justice car ils ont blessé le CPF voleur...

[m.leparisien.fr]
Utilisateur anonyme
05 avril 2018, 08:22   Re : Lettre à Renaud Camus...
Autre exemple :


"Débat" hier sur la politique d'immigration (la fameuse "ligne dure" du grabataire Colomb).

Quel beau jeu de dupes. Tous d'accord en réalité, tous jouant leur partition et les neuneus qui, comme d'hab, applaudissent... Toutes les lois sur ce sujet, depuis 50 ans, ne vont que dans le même sens. Et lorsque Macron offre "généreusement" 15% de proportionnelle (la preuve que nous ne sommes pas en "dictature" hein Francis ?...) pensez vous réellement qu'ils craignent une quelconque augmentation de la représentation de l'opposition nationale ? Ils se foutent de notre gueule et ils nous méprisent car ils sont sûrs de leur force. Tout est mesuré, calculé, verrouillé.
Comme l'horrible impression qu'il ne nous reste plus que 2 solutions : continuer de ronger notre frein dans ce pays qui fut nôtre, ou foutre le camp.
Cher Alain Eytan,

permettez que j'essaie de vous répondre par dessus les crachats.

À propos, et en guise de parenthèse introductive, rappelons que le "grabataire Collomb", agrégé de lettres classiques, lui, et qui se bat au Parlement pour essayer de faire adopter des mesures "répressives anti-migrants" d'une sévérité inédite par rapport à tout ce qui a été voté jusque là, est né en 1947 et Renaud Camus en 1946. On est toujours le grabataire d'un autre.

Parenthèse fermée, à quoi peut-on attribuer l'évolution de l'opinion publique sur l'immigration ?

Je crois que quatre facteurs ont joué :
1° La rupture de Marine Le Pen avec son père : de ce fait, le discours anti-immigration du nouveau FN a été en partie "dédiabolisé"
2° Le climat de guerre civile, avec les centaines de victimes d'actes terroristes islamistes, a évidemment conduit une majorité de Français à douter du caractère fondamentalement non-violent de l'Islam ...
3° L'effondrement des digues dictatoriales de l'autre côté de la Méditerranée a fait comprendre à nos concitoyens la réalité de la "ruée (de l'Afrique) vers l'Europe" pour reprendre le titre d'un livre récent et intéressant
4° Enfin, les partis de droite traditionnels se sont effondrés eux aussi parce qu'ils n'ont pas été à la hauteur de la situation, quand leurs responsables ne l'ont pas aggravée, comme Nicolas Sarkozy décidant d'une intervention en Libye (applaudie par le P.I.) sans préparer de mesures d'endiguement de substitution, ce qui était le comble de l'irresponsabilité (mais la justice commence à révéler les raisons particulières de cette décision soudaine, destinée en partie à effacer l'humiliation publique de la tente de Khadafi dans les jardins de l'Elysée, faveur accordée pour des raisons que l'on devine...)

Ce sont ces faits qui expliquent l'évolution de l'opinion publique sur ce qui est appelé ici Grand Remplacement. Ce n'est en en aucun cas le résultat de l'action des petits groupes militants du genre du PI, du Siel et autre Résistance républicaine. Ceux-là ne font qu'engranger les convaincus de toujours qui sont déçus par la tiédeur du nouveau FN. La grande majorité des nouveaux convaincus se méfie même de ces groupuscules, ce qui explique l'insuccès des rassemblements anti-migrants organisés par ces groupes et le fait que le livre sur le GR ne se vende pas, malgré le succès de son titre.

Pourquoi la situation n'évolue-t-elle pas alors ?

Pour des raisons qui tiennent au "succès" du nouveau FN. Dans le même temps où elle rompait avec l'anti-sémitisme de Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen se fourvoyait dans une voie anti-européenne, "souverainiste", pro-russe, ouvriériste. Autrement dit le "nouveau FN" n'était qu'un remake du PCF des années 1970.

Or les Français ne voulaient pas seulement qu'on les protège contre la vague migratoire : ils voulaient rester dans l'Europe.

Personne n'a su proposer une ligne "pro-européenne anti-immigration de masse", autrement dit le renforcement de l'intégration des nations dans une Europe politique dotée de frontières.

Au lieu de dénoncer l'impasse anti-européenne suicidaire dans laquelle le "nouveau FN" et les groupuscules souverainistes du genre du Siel se fourvoyaient, le PI a choisi d'être unitaire pour dix en ne mettant en avant que la question du refus du GR ("le Non"). Renaud Camus a même adhéré au Siel qui est pourtant très officiellement "souverainiste".

Au bout du compte, Marine Le Pen s'est ridiculisée face à Macron et les groupuscules anti-GR ne peuvent en tirer aucun profit soit parce que cet échec est aussi le leur, celui du "souverainisme nationaliste" (celui que le Siel partageait avec MLP), soit, parce qu'ils n'ont pas su dénoncer quand il le fallait l'aberration du programme anti-européen du FN (c'est le cas du PI qui a voulu être unitaire pour tous).

Aujourd'hui, Renaud Camus en appelle à la constitution d'une "Résistance européenne". Cette démarche est vouée à l'échec pour trois raisons :

1° Faute d'avoir été combattue au cours des 20 années passées par les mouvements anti-GR, la culture anti-européenne du "nouveau FN" a diffusé dans les milieux populaires qui rejettent l'Europe sous toutes ses formes : c'est pourquoi je tiens MLP comme "criminelle" autant que son anti-sémite de père

2° Les propos de Renaud Camus sur "Macron criminel plus franc, plus net qu'Hitler" et la "Shoah petit-bras" discréditent la démarche et font penser (même si ce n'est pas vrai...) que ce mouvement est négationniste et anti-sémite

3° Les responsables des "groupuscules" anti-GR n'ont rien compris à l'élection de Macron que Renaud Camus compare quasiment à la prise de pouvoir d'Hitler en 1933 (destruction des corps intermédiaires etc.) et en reprenant des clichés (la "davocratie") qui étaient jusque là ceux que les anti-sémites utilisaient pour dénoncer la "bancocratie juive"

Je m'arrête là car je n'ai vraiment pas le temps d'en dire plus et je sais que c'est déjà trop...

Amitiés
RP.
Dans un pays où la réorganisation de l'entreprise ferroviaire nationale suscite plus d'intérêt et de passions que les questions d'immigration et d'identité nationale, on peut se demander si les raisons du manque de mobilisation publique relative à ces dernières sont vraiment imputables à certains (mauvais) choix en matière de tactique politique et de "comm", et si on ne se heurte pas à des obstacles en réalité plus insurmontables, qui seraient de l'ordre des blocages qu'opposent une mentalité d'époque, un paradigme idéologique — dont on ne sait jamais précisément comment ni pourquoi ils se mettent en place —, lesquels semblent bien être indéboulonnables jusqu'à ce qu'une crise majeure les rende caduques et les remplace par d'autres.
Enfin, c'est du moins plutôt mon impression, et j'avoue que j'ai du mal à juger si la France approche réellement d'une telle crise, tant il semble (vu de la Jérusalem céleste) qu'une majorité de Français est encore passablement satisfaite de son sort, quand les trains roulent, ou du moins s'en accommode suffisamment pour ne pas avoir à cœur de tout envoyer valser pour l'inconnu que représente tout grand chambardement social.
Amitiés à vous aussi, mon cher Rémi...
La réorganisation de l'entreprise ferroviaire nationale suscite des passions parce qu'une minorité de salariés de cette société peut bloquer le pays en créant des désagréments monumentaux aux autres salariés.

Au demeurant, l'exemple que vous choisissez est intéressant. La réforme est motivée d'abord parce que cette société a généré une dette de 46 milliards de dette et parce qu'elle produit un déficit annuel de 3 milliards. Ces dettes monumentales que les gouvernements précédents ont laissé se constituer sont des emprunts qui enrichissent les banques. Et c'est précisément cela qu'E. Macron veut corriger comme il tient à respecter les engagements européens de la France de réduire sa dette et son déficits publics, lesquels enrichissent également les banques prêteuses.

Autrement dit, en l'espèce, E. Macron mène une politique exactement contraire à "la « davocratie directe », la gestion directe du parc humain par les banques, par la finance hors-sol, par les multinationales."

D'autre part, comme vous l'écrivez, une majorité de Français cherchent en effet à éviter un "chamboulement" qui leur ferait faire faillite... comme la sortie de la zone euro. C'est précisément parce qu'ils ne voulaient pas de de cette faillite totalement inutile qu'ils ont élu Macron, d'autant qu'ils avaient bien compris que la solution au problème des migrations africaines de masse vers l'Europe ne peut se trouver qu'au niveau européen, précisément.

Je ne crois donc pas que la société française soit "bloquée" par un mystérieux paradigme. Elle l'est par la crainte justifiée que le remède "souverainiste nationaliste" s'avère bien pire que le "mal" actuel (c'est-à-dire la gestion du pays par un président et un gouvernement de centre-droit qui s'occupent de traiter les conséquences des problèmes migratoires sans véritablement s'attaquer à leurs causes) puisqu'on ne lui offre que cette alternative.
Utilisateur anonyme
07 avril 2018, 09:16   Re : Lettre à Renaud Camus...
@Alain

Dans un pays où la réorganisation de l'entreprise ferroviaire nationale suscite plus d'intérêt et de passions que les questions d'immigration et d'identité nationale, on peut se demander si les raisons du manque de mobilisation publique relative à ces dernières sont vraiment imputables à certains (mauvais) choix en matière de tactique politique et de "comm", et si on ne se heurte pas à des obstacles en réalité plus insurmontables
///

Obstacles in-sur-mon-tables, comme vous dîtes. Raison pour laquelle j'ai toujours pensé que même avec la meilleure stratégie du monde, et "mauvais débat" ou pas, Marine Le Pen ne pouvait pas gagner. En clair elle n'est pas plus responsable que vous et moi, ça (ce BLOCAGE) nous dépasse... Pas la peine non plus d'incriminer systématiquement les groupuscules anti-GR, Renaud Camus y compris, comme le fait si plaisamment M. Pellet.
M. Pellet, l'ouverture à la concurrence de la SNCF ne profiterait pas aux banques et aux intérêts privés en général ?
"Pas la peine non plus d'incriminer systématiquement les groupuscules anti-GR, Renaud Camus y compris, comme le fait si plaisamment M. Pellet",

Évidemment, vous déformez ce que j'ai écrit : j'ai incriminé le FN de Jean-Marie Le Pen qui a compromis la défense de l'identité nationale dans l'anti-sémitisme et celui de Marine Le Pen qui l'a compromise dans un anti-européanisme suicidaire.

Les minuscules groupes (si vous préférez cette expression à celle de groupuscule) anti-GR n'ont joué aucun rôle significatif dans l'affaire et ils ne peuvent espérer en jouer un aujourd'hui car ils n'ont pas su ou voulu combattre quand il aurait fallu le faire la ligne anti-européenne du FN de MLP. Et j'ai déploré les déclarations de Renaud Camus sur la Shoah et Macron, en tant qu'elles font naître un soupçon dévastateur sur les convictions réelles de son auteur et sur le sens de son appel à une "résistance européenne".
M. Pellet, l'ouverture à la concurrence de la SNCF ne profiterait pas aux banques et aux intérêts privés en général ?

Aux banques certainement pas, aux "intérêts privés en général" de façon marginale mais vaut-il mieux payer des intérêts à des rentiers de la dette publique ou favoriser le développement d'entreprises ?

Si vous contestez toute réforme qui aurait pour effet de réduire la dette publique au motif qu'elle pourrait profiter directement ou indirectement à des "intérêts privés en général", alors vous défendez implicitement une étatisation complète de l'économie.
Mais les entreprises qui vont se portaient candidates à des marchés publics considérables auront sûrement besoin de se tourner vers des banques prêteuses.

Je veux dire par là que, dans le système économique qui est le nôtre, ce qui fait le jeu des entreprises fait automatiquement celui des banques. (Je me représente Macron ni comme un davocrate illuminé, ni comme un adversaire des banques.)
Je me représente Macron ni comme un davocrate illuminé, ni comme un adversaire des banques.

Nous sommes donc d'accord.

Pour simplifier, les banques ont deux activités lucratives : celle de transformation des dépôts en crédits aux entreprises (et aux particuliers), qui rapporte peu ; celle de spéculation financière, activité "rentière" qui rapporte beaucoup. On peut considérer que la réforme consiste à réduire la seconde activité au profit de la première, ce qui est vertueux économiquement et socialement.
La SNCF, c'est le sexe des anges — nonobstant tout l'intérêt théologique, littéraire et artistique que peut offrir cette question.
Utilisateur anonyme
07 avril 2018, 16:58   Re : Lettre à Renaud Camus...
D'un autre côté, la grande frayeur qui habite des syndicats longtemps (et toujours) choyés par l'État providence peut se comprendre...

"Ils touchent 4 milliards par an de la collectivité pour 8 % de syndiqués. Subventions à gogo, permanents par milliers, gabegie... Un rapport parlementaire lève le voile. Décapant !"
C'est ici : [www.lefigaro.fr]
@ Remi Pellet

Restons concret.

Un second porte-avion avec son sous-marin d'attaque et ses deux | trois | quatre frégates de défense, coûteraient autour de 10 MM d'euros. Comment expliquez-vous qu'on arrive à faire une dette de 40 MM d'euros à la SNCF et qu'on soit incapable d'assurer la permanence en mer (contrairement aux Anglais par exemple) ?
Macron a annoncé qu'il n'y aura pas d'autre porte-avion.
La politique, c'est quand même juste ça:
1) ne pas laisser tout dériver (délirer).
2) faire un ou deux choix et s'y tenir.
Comment expliquez-vous...

Quand vos prédécesseurs ont laissé s'endetter une entreprise publique à hauteur de près de 50 milliards d'euros, soit le prix de cinq nouveaux porte-avions, vous ne pouvez plus en financer un seul.

Et si voulez avoir l'espoir d'en financer un, lors d'un prochain quinquennat, il vous faut mettre un terme au grossissement de la dette à hauteur de 3 milliards d'euros par an, soit à peu près le coût d'un tiers de porte-avion tous les ans ou d'un porte-avion tous les 3 ans si vous préférez.

Vous voyez, il ne s'agit précisément pas de discuter du sexe des anges mais de se donner les moyens d'un désendettement du pays, condition nécessaire, mais pas suffisante certes, à son réarmement matériel et politique et à son indépendance à l'égard des créanciers, c'est-à-dire des banquiers.

À part ça, Macron "davocrate", etc.
Bon d'accord.
En plus, vous prêchez un convaincu.

Mais la question n'est pas là.
En principe, dans les dépenses de l’État, il y a des dépenses fixes, les salaires & pensions des fonctionnaires, par exemple.
Lorsqu'on met en chantier un porte-avion (2001) dont on sait qu'il ne naviguera que 6 mois par an, la construction d'un second porte-avion s'impose d'elle-même et c'est alors aux députés, sénateurs, gouvernements, Président de s'assurer de la cohérence des choix, autrement dit, il doit y avoir des objectifs qui dépassent la durée d'un quinquennat et qui deviennent des dépenses fixes.
Ou est-elle passée cette cohérence ?
Parce que, épurer la dette de l’État, c'est très bien, mais si on ne sait pas pourquoi, la dette reviendra aussi vite !

D'ailleurs, c'est tout le problème de ce pays: il vit comme un canard sans tête.
Eh bien, disons que Jacques Chirac a fait comme il savait faire, "des promesses qui n'engageaient que ceux qui les croyaient" et ensuite Sarkozy, face à la crise mondiale ouverte en 2008, a préféré soutenir la consommation civile plutôt que l'investissement militaire mais d'autres raisons encore ont pu jouer...

http://ffaa.net/ships/aircraft-carrier/pa2/historique.htm

Au demeurant, c'est le type de dépenses qui, du fait de leurs montants colossaux et de la nature des armes qu'elles financent, devraient être mutualisées au niveau européen (mais bon, je dis ça, je dis rien... je ne veux pas me fâcher avec le Siel)
Citation
Marcel Meyer
La SNCF, c'est le sexe des anges — nonobstant tout l'intérêt théologique, littéraire et artistique que peut offrir cette question.

Pas sûr... D'apprendre que les deux meilleurs systèmes ferroviaires au monde sont le japonais et le suisse (l'un étant public, l'autre privé) ne laissera pas indifférent Renaud Camus. Ces deux systèmes, comme par hasard, sont ceux proposant les billets de train les plus chers. En somme, on en a pour son argent dans ces pays sans ou avec peu d'immigrés et où la lowcoastisation de la vie quotidienne n'a pas encore tout ravagé, enlaidi et déprimé.

Je note depuis quelques années l'accroissement du nombre de publications FB partagées dans lesquelles on indique s'être fait voler une valise pendant un voyage en TGV. Cela, avant, n'existait pas. (Et je passe sur les pieds sur le fauteuil d'en face, les téléphonages à haute voix et autres voitures absurdement bondées...)
Ces deux systèmes, comme par hasard, sont ceux proposant les billets de train les plus chers.

Si les subventions versées par l'État à la SNCF et le coût de la dette étaient intégrés aux prix des billets, les tarifs français s'avèreraient peut-être bien supérieurs à ceux du Japon et de la Suisse, sachant que "le coût de la SNCF [est] financé à hauteur de 47 % par l’impôt" et que "Les usagers ne payent que 39 % de ce coût, le solde étant financé par l’emprunt."

Source très fiable :
https://www.fipeco.fr/fiche.php?url=Les-dépenses-publiques-en-faveur-de-la-SNCF

Le sexe des anges n'est pas léger comme une plume...
Les Suisses commencent à être assez envahis eux aussi. Je suis cependant prêt à vous suivre sur la pente de cette interrogation. Il y a chez nous un incontestable délitement général qui va de pair avec l"hébétude elle-même liée au Grand Remplacement : le suicide collectif assisté se manifeste aussi dans l'état des services publics et, inversement, les pays qui se tiennent résistent sur ces deux fronts.

« Le sexe des anges n'est pas léger comme une plume... » : oui d'accord, mais quand la maison brûle on cesse de s'occuper des problèmes de plomberie, même s'ils sont très graves, et même s'il y a un lien structurel, “quelque part”, entre l’incendie et l'état de la plomberie (cf. ci-dessus).
oui d'accord, mais quand la maison brûle...

Ce n'est pas moi, comme vous pourrez le vérifier, qui ai introduit dans ce fil le sujet de la Sncf.

Mais, "en même temps" comme il dirait, puisque vous accusez Macron d'être au service de "la finance hors-sol", sa volonté de mettre un terme à l'endettement invraisemblable de ce service public et de respecter les engagements de la France à l'égard de l'Union européenne de réduire progressivement la dette et le déficits publics français démontre l'inanité du procès que vous lui faites.

L'endettement massif de l'État et de certains de services publics qui jouissent de la garantie de l'État est une dépendance à l'égard de la finance hors-sol (les banquiers "non-résidents") puisqu'elle détient 64% environ de la dette publique française contre 32% en 1993, laquelle dette publique a plus que doublé en pourcentage de la "richesse nationale" entre 1993 (environ 46% du PIB) et 2018 (environ 96,8%)

https://www.economie.gouv.fr/facileco/comptes-publics/dette-publique

Vous ne pouvez pas répéter comme un mantra dans les communiqués du PI que Macron est un "davocrate au service de la finance hors sol" et écarter les arguments contraires au motif que la volonté de Macron de réduire la dépendance de la France à l'égard des banquiers privés étrangers est un sujet ridicule ("le sexe des anges", "les horaires des trains",...).

Enfin, si, vous pouvez le faire puisque vous le faites, mais ce n'est pas ... comment dire... "juste", "honnête", "sérieux", "loyal"... ?
Macron applique au pays une logique de rentabilité d'entreprise : l'insolvabilité de la SNCF est patente et il entend corriger la situation et la remplacer par des entreprises qui honoreront leurs engagements financiers de manière autonome : le privé s'endettera auprès du privé et leurs opérations respectives (celle des banques de prêt et des fonds d'investissement d'une part et celles des opérateurs industriels d'autre part) désengageront l'Etat. Logique "années 80".

L'Etat et la puissance publique verront leur rôle amoindri et le poids politique des opérateurs économiques non étatiques s'en trouvera accru, sans frein ni modération possible de la part d'un pouvoir législatif de figuration. L'évolution des rapports de force est claire : un exécutif obèse, un secteur financier tout puissant, une représentation nationale croupion et politiquement inexistante.

Macron est bien ce qu'on en dit : un vizir, un valet, un potentat local au pouvoir obèse obéissant à des maîtres (la "Davocratie") auxquels il est tenu de rendre des comptes, soumis en particulier à une impérative reddition des comptes financiers de son établissement.
Une chose est sûre, il y a le minerai, il y a le minerai de viande, il y a aussi le minerai d'entreprise (publique).
Pas la peine d'aller creuser en Afrique, s'il suffit de récupérer, en France, un marché du secteur public.

A titre d'exemple, les 120.000 complémentaires santé des employés de la Sécu, qui, du jour au lendemain, sont passées dans le giron de Malakoff Médéric, c'est à dire de l'un des frères Sarkozy et de Carlyle, l'employeur principal de la famille Sarkozy.

120.000 clients, du jour au lendemain.
Pas besoin de démarcher.
Pas besoin de creuser.
Pas besoin d'aller en Afrique.

Combien de multi-nationales, d'entreprises privées, de fonds de pensions, qui connaissent l'état du secteur public français et qui attendent simplement que le fruit tombe de l'arbre ?

Combien de banques qui œuvrent dans ce sens ?

Macron, conseiller en fusions-acquisitions chez Rothschild. C'est une farce, non ?


Les 4 frères Sarkozy
« sa volonté de mettre un terme à l'endettement invraisemblable de ce service public et de respecter les engagements de la France à l'égard de l'Union européenne de réduire progressivement la dette et le déficits publics français démontre l'inanité du procès que vous lui faites » (la “davocratie directe”) : je ne vois vraiment aucun rapport. On peut être “davocrate” et s'efforcer d'être un bon gestionnaire. Cela dit, que ne s'attaque-t-il à l'endettement monstrueux de l'État ?
A) Qui, en France, connait Basildon ?

Basildon est la ville de la banlieue de Londres ou se trouve Euronext - la Bourse de Paris: Basildon

Si l'Etat français s'est permis d'autoriser Euronext à Londres,
Si l'Etat français s'est permis de mettre le siège de Renault à Amsterdam,
pourquoi ne serait-il pas possible de venir désosser ce qui reste de l'industrie française ?

B) à noter tout de même que L’État avait refusé une fusion Paris - Frankfort. Il a donc organisé le mariage { Paris - Amsterdam - Lisbonne }, pour au final permettre au NYSE de faire main-basse sur les bourses du continent.
Ce que les banques ne voulaient surtout pas, c'est que Paris s'allie avec Frankfort.
Comme ça, c'est réussi

C) Et aujourd'hui, quel est donc le pays qui est le plus emmerdé par le Brexit ? Et qui fait tout pour se sortir de cette bouffonnerie ?
je ne vois vraiment aucun rapport.

Ah, évidemment, si vous ne voyez aucun rapport entre les réformes de Macron pour réduire la dépendance de la France à l'égard de "la finance hors-sol" en réduisant la dette publique (y compris celle, monumentale pour ce service public, de la Sncf) et le grief que vous lui faites d'instaurer "la gestion directe du parc humain par les banques, par la finance hors-sol" : https://www.dreuz.info/2018/04/03/une-conversation-avec-renaud-camus/

... en effet, vous pouvez continuer sans fin les matras.

Concernant la Sncf, Macron veut faire ce que l'Allemagne a fait il y a vingt ans, ce qui n'a pas conduit à une privatisation significative de la société allemande : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/04/09/20002-20180409ARTFIG00004-liberalisation-du-rail-les-consequences-en-allemagne-et-en-grande-bretagne.php

De toute façon, l'endettement pour financer des déficits récurrents de fonctionnement (et pas des investissements), c'est de la privatisation improductive.
Je découvre l'appel "fondateur" https://www.cnre.eu/camus-colombey

"Le remplacisme s’estime désormais assez fort pour prendre en main directement la gestion du parc humain, sans intermédiaire. En France, Emmanuel Macron, qui en est dans le monde, avec Justin Trudeau, le représentant le plus achevé, a déjà neutralisé la microcosme, renvoyé dans leurs foyers les principaux acteurs de la vie politique française depuis trente ans, peuplé l’Assemblée de fantoches à sa solde, composé un gouvernement de rencontre, fait éclater tous les grandes partis. Il ne gouverne pas, il gère, comme il le ferait une banque ou une société anonyme."

Appeler à une résistance européenne dans ces termes, pour justifier ex-post deux tweets malheureux, sans tenir aucun compte de la "consternation" d'Alain Finkielkrault ..

http://radiorcj.info/diffusions/nouvelle-affaire-renaud-camus-consternation-dalain-finkielkraut/

...Le CNRE devrait prendre pour devise "Je décourage" ou "Je gâche tout en cinq lignes"
« Il ne gouverne pas, il gère, comme il le ferait une banque ou une société anonyme. » Cette phrase répond tout à fait à vos objections, quoique vous en ayez.

Tout cela me rappelle les débats qui ont eu lieu ici il y a quelques années à propos de l'expression “Grand Remplacement”, alors jugée par certains à la fois extrémiste, peu crédible et propre à consterner les gens raisonnables. Et en effet, Alain Finkielkraut, déjà, paraissait consterné.

Il ne faut pas consterner Finkielkraut, comme il ne fallait pas désespérer Billancourt en d'autres temps.

Aujourd'hui, on en est apparemment à déplorer que certains tweets consternent derechef notre ami alors même que l'on commençait à s'approcher de presque admettre que l'on puisse parler de grand remplacement.
Il ne faut pas consterner Finkielkraut, comme il ne fallait pas désespérer Billancourt en d'autres temps.

Le livre de Finkielkrault, L'Identité malheureuse, s'est vendu à plus de 75 000 exemplaires.
Le livre de Zémour, Le Suicide français, s'est vendu à plus de 400 000 exemplaires,
Le livre de Houellebecq, Soumission, s'est vendu à plus encore, si l'on compte les ventes à l'étranger

À combien se vendent les livres de Renaud Camus sur le GR ?...

Dès lors, de deux choses l'une :

ou bien vous souhaitez sincèrement un rassemblement contre le GR, sachant qu'il y a une attente comme les chiffres que j'ai indiqués le montrent, et vous tenez compte alors de ce que vous disent les personnes de bonne volonté les moins éloignées de vos vues,

ou bien vous exigez de ces personnes qu'elles se soumettent à vous et alors, après le PI, le NON et le CNRE, créez le MOI, ce sera plus clair, et continuez de vous regarder dans la glace.
Je crois que vous vous trompez d'interlocuteur, mais ça va, j'assume.

Cela dit, il était question de Macron me semble-t-il : vous le comptez parmi « les personnes de bonne volonté les moins éloignées de [nos] vues » ?

Mais ce qui montre bien la pertinence de votre discours, c'est que vous semblez impliquer que du PI au CNRE en passant par le NON on progresse dans le retranchement et l'isolement dont le futur MOI serait le logique couronnement. Or c'est tout le contraire ; les pas sont sans doute modestes — quoique la liste des membres du CNRE soit loin d'être ridicule — mais la direction est incontestablement celle de cet élargissement que Renaud Camus s'efforce infatigablement et désespérément de poursuivre. Les observateurs sarcastiques ne l'y aident pas, c'est le moins que l'on puisse dire.
Vous me raserez la tête à la Libération

Dit plus sérieusement : un grand nombre de personnes, et notamment les juifs qui sont les premières victimes du processus en cours, peuvent se retrouver dans un combat de l'Europe contre son islamisation. Mais si vous vous entêtez à jouer sur les amalgames, en rapprochant l'élection de Macron de celle d'Hitler, l'effort pour réduire la dette publique de la "davocratie/bancocratie", l'islamisation/colonisation de la "Shoah petit-bras", vous nuirez à la cause que vous prétendez servir, surtout si vous traitez de collabos tous ceux qui sont choqués par ces amalgames.
Utilisateur anonyme
10 avril 2018, 10:28   Re : Lettre à Renaud Camus...
L'individu qui pinaille, qui ergotte sans fin dans le souci qu'il a de lui-même et d'avoir toujours raison sans jamais se foutre les mains dans le cambouis, cet individu, n'est-ce pas le dernier homme dont parlait Nietzsche ? C'est l'usager final de lui-même et de sa propre vie, l'individu terminal, sans véritable espoir de descendance ni de transcendence. C'est l'homme voué à la stérilité des commentaires et des critiques faciles ("il a écrit ça et il aurait dû écrire ça, c'est comme ça qu'il aurait fallu faire, il s'est trompé", etc.).Tel est l'enchaînement de son impuissance, à l'image de celle de la majorité des nations européennes, incapables de prendre même le risque de faire face ni de sauver la face.
Macron, "libéral petit-bras". Réduire l'univers tout entier à des flux, des afflux et des reflux, vaut pour moi largement que l'on shoahtise la question. La shoah a créé un flux (de juifs) et les a envoyé dans les camps de la mort. Macron, Président de la République, devant les évêques de France, en charge de la France et des Français, est parvenu a réduire le destin d'un Peuple à un flux, un afflux de populations nouvelles et un reflux de populations locales.
Et personne, parmi ces représentants du libéralisme ambiant n'a jamais songé à aller demander aux aborigènes français s'ils ne préfèrent pas plutôt se suicider, se pendre, s'exterminer, plutôt que de vivre dans ce régime de frayeur permanente et sans doute définitive.

Alors, M. Pellet tant pis pour la "Shoah petit-bras" et Finkielkraut, mais je partage largement l'avis de Renaud Camus. D'ailleurs, vous devriez l'excuser car il est encore optimiste, ce qui n'est même plus mon cas.



(chez les Bo)
Utilisateur anonyme
10 avril 2018, 11:02   Re : Lettre à Renaud Camus...
"Alors, M. Pellet tant pis pour la "Shoah petit-bras" et Finkielkraut"
////



Oui tant pis ! On verra ça plus tard, si on a l'temps. - Il y a plus urgent. Vu la situation dramatique actuelle - la guerre que nous subissons sans que nous combattions - il est certain qu'avant la refondation du pays (je rêve) nous n'échapperons pas à une guerre de "reconquête" (une fois encore...), absolument indispensable, vitale. Avec plus de 700 territoires conquis par les Envahisseurs dans notre "douce France", il y a de quoi faire !

Ne nous faisons cependant pas trop d'illusion sur notre avenir, qui passe sans doute par les pays de Visegrad et la Hongrie de Orban, par Buda (Budapest), la nouvelle St Jacques de Compostelle de l'Europe chrétienne ("chrétienne" ou pas, là n'est pas l'essentiel).
10 avril 2018, 12:59   Re : Lettre à Renaud Camus...
Ne nous faisons pas d'illusion : le ''vivrensemble'' , c'est-à-dire, le mélange de communautés musulmanes et non musulmanes sur les mêmes portions de territoire au nom de la non discrimination, de la non ghettoïsation ou de je ne sais quoi, fera de nous non seulement des étrangers sur notre propre sol, mais encore, au minimum, les souffre-douleurs constants du mahomettan, comme l'exige la dhimmitude et comme le prouve toute l'histoire de la cohabitation avec les musulmans quand ceux-ci se trouvent en quantité suffisante, sans que nous puissions espérer la moindre protection, ni la moindre compassion des ''élites'' collabos , lesquelles nous ont déja passé sans état d'âme par pertes et profits au bénéfice du seul occupant. Et cette situation sera irréversible. C'est pourquoi je trouve aussi que pinailler sur l'expression de Renaud Camus n'est plus de saison : ''Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles au cours du commun combat''.
La pureté de vos sentiments n'est pas en cause mais, à mon humble avis de "pinailleur collabo",

- vous vous êtes trompés quant au comportement à adopter à l'égard du FN de MLP, en jugeant que ses positions anti-européennes étaient secondaires : le résultat de l'élection présidentielle a prouvé qu'elles étaient au contraire déterminantes

- vous vous êtes trompés quant à l'interprétation du processus de "colonisation", en considérant d'abord que la question de l'islamisation était secondaire (cf. la défense de Renaud Camus devant ses juges à propos de son intervention aux assises sur... l'islamisation) : les attentats vous ont fait changer implicitement d'attitude...

- vous vous trompez aujourd'hui en jugeant ridicules les effets du soupçon d'anti-sémitisme et de négationnisme nourrit par les tweets : les réactions d'AF, d'Elisabeth Lévy et de quelques autres devraient vous faire réfléchir...

- vous vous trompez aujourd'hui en faisant de Macron un "criminel aux mains de la finance hors-sol"...

Vous vous trompez régulièrement parce que vous considérez que nous n'avez jamais tort, que vous ne pouvez pas avoir tort puisque votre cause est juste.
Ne vous faites donc pas mousser comme ça, Pellet, personne ne vous traite de collabo, simplement de prudent ayant une fâcheuse tendance à se trouver en retard d'un wagon ou deux.
simplement de prudent ayant une fâcheuse tendance à se trouver en retard d'un wagon ou deux.

Oui, enfin, sur les deux premiers sujets, j'ai l'impression que j'étais en avance sur vous. Tant mieux si je me trompe sur le troisième.
10 avril 2018, 15:48   Re : Lettre à Renaud Camus...
En ce qui vous concerne, cher Remi Pellet, le terme de ''collabo'' ne vous visait pas, seulement celui de ''pinailleur''.
Chère Cassandre, certains "points de détail" peuvent ruiner une cause
Vous me raserez la tête à la Libération

Eh bien ce ne sera que justice cher Pellet, après nous avoir tant rasés vous-même et depuis si longtemps.
Je suis absolument persuadé que je ne suis pas le seul à lire les interventions de Rémi Pellet avec grand intérêt, car il s'exprime toujours en connaissance de cause, avec compétence et précision.
Utilisateur anonyme
11 avril 2018, 08:48   Re : Lettre à Renaud Camus...
Qui d'autre pour sauver le soldat Pellet ?
Je le trouve intéressant, mais sûrement pas à la manière d'Alain Eytan. Depuis le départ de M. Du Masnau, MM. Pellet et Eytan sont les deux derniers intervenants de haut niveau à s'attaquer, ici même, à l'essentiel du propos de Renaud Camus sur le Grand Remplacement : pour eux, il n'y a pas péril en la demeure et Renaud Camus exagère. Peut-être devraient-ils regarder la réalité en face, de beaucoup plus près, et admettre qu'en soi elle est déjà sacrément gratinée -- plus folle et délirante, en tout cas, que toute l'oeuvre de Renaud Camus (à cet égard, cette oeuvre est peut-être même en dessous de la vérité).
Mais Il y a tout de même une sorte de vice de forme. Renaud Camus dit que le Grand Remplacement n'est pas une théorie : il nomme ce qu'il voit. Pourtant, toute la plainte/polémique porte sur l'emploi du mot de shoah. Par l'emploi de ce mot, Renaud Camus a déplacé le Grand Remplacement dans le champ du religieux.

1 - Renaud Camus serait avisé d'observer que le religieux, la croyance, n'est pas de son domaine et que là-dedans, il y a des mots qui sont des maux.

2 - Le Judaïsme fonctionne comme une citadelle, ni entre pas qui veut, quand il veut, et surtout pas pour dire n'importe quoi. Et comme toute citadelle, la troupe veille contre les assauts extérieurs ou les révoltes intérieures.

Alors, le vice de forme. Pour moi, il réside dans le fait que les institutions juives, les Finkielkraut et autres qui sont intervenus, passent le plus claire de leur temps à mener les goys sur le terrain sémantique du Judaïsme. Mais quand, en fin de compte, l'un de ces goys finit devant les tribunaux, ils omettent de rappeler qu'ils ont passé le plus clair de leur temps a lui tenir la main. C'est juste un peu perfide.
pour eux, il n'y a pas péril en la demeure et Renaud Camus exagère

Vous n'avez rien compris, dans la meilleure des hypothèses.

Lisez trois messages plus haut mes critiques et si vous êtes honnête vous conviendrez qu'elles ne portent pas sur le péril mais sur la façon d'y réagir.
Mais justement, ce sont les moyens que vous proposez qui me font dire que vous loupez la nature du péril. À ce dernier, tel que le décrit Renaud Camus, je ne vois par exemple pas d'autre première réponse que l'irrealiste remigration. Voilà : selon moi, l'irrealisme des appels camusiens ne sont en rien un obstacle auquel il faudrait substituer, la tête pétrie de science, des solutions plus plausibles, plus sérieusement envisageables.
Le vœu pieux d'une remigration massive n'est pas la seule concession à l'irréalisme de principe : plus étonnante à mes yeux, même, plus surréelle, m'apparaît la déclaration conditionnelle de guerre, dans la mesure où la création d'une force d'opposition populaire et efficace aura échoué : les troupes manquant à l'appel d'une mobilisation civile et politique seront donc celles qui viendront grossir les rangs d'une résistance armée, proprement militaire, alors, s'il s'agit de "guerre" et d'un engagement franc des hostilités ?
J'ai un peu de mal à m'imaginer la chose : une guérilla, plutôt, mais contre qui précisément ?
Des troupes de choc commandées par Mavrakis et Marche iront-elles faire le coup de main dans les cités, ou dans les couloirs de l'Assemblée, en mitraillant à bout portant des "enmarcheurs" vendus à l'ennemi ? Des In-nocents voués à la cause s'improviseront-ils porteurs de valises, puisque tout est à front renversé ? Des attentats ciblés ? Des officiers de l'armée ont-ils été pressentis, pour étudier la faisabilité d'un coup d'Etat ? Enfin, des choses comme ça ?...
Bien que le tour de mes remarques soit à l'ironie légère, je pose la question sérieusement : comment, avec quelles forces, dans quel but clairement défini et contre quels ennemis bien identifiés envisager de "faire la guerre", dans un proche avenir, si ce ne sont seulement des paroles en l'air ?
Cher Alain Eytan, permettez-moi de m'immiscer. Nul n'est moins guerrier que moi. Vous m'avez plus d'une fois, avec une ironie légère, et à juste titre, silhouetté en bibliomane grognon, ami du silence, isolé du monde extérieur par ses boules Quiès et sa myopie, voire sa suffisance. Piètre combattant, donc. Qui marquerait contre son camp plus souvent qu'à son tour. Que les forces combattantes jugeraient vital de laisser sur le banc de touche. - Je n'ai pas présents en mémoire tous les textes canoniques du PI et de ses environs. Je ne vois pas d'où viendrait cette injonction de "faire la guerre". Et si elle existe, je ne vois pas l'absolue nécessité de la prendre au premier degré. Vous savez que nos pires ennemis sont les coalisés du premier degré. Pas vous, pas ça. Par contre, ce sont les plus hautes autorités de l'Etat, immobiles ou en marche, qui nous serinent constamment que nous "sommes en guerre", notamment après chaque attentat. Nous sommes en guerre, c'est un constat, non pas un souhait ou la condition de la libération. Inutile de se voiler la face (qu'ai-je dit là ? passons vite), l'état de guerre nous le subissons et à moins de réagir comme Ghandi...
Soit dit en passant, cher Thierry, quand parfois je vous ai portraituré ainsi, ce n'était pas vraiment ironie, bien plutôt l'expression de ma considération, et même, si si, d'une façon d'affection, si cela est permis dans ce cadre d'échanges si virtuels et sérieux...

Quant à cette question de degrés dans la compréhension des choses, eh bien soit, écoutez, je ne tiens pas plus que ça à aggraver la situation (enfin, jetez quand même un œil sur le dernier paragraphe de l'"appel" du CNRE) ...
Pour des raisons que je pourrais donner ensuite, le débat sur la "remigration" m'indiffère un peu, sauf le respect que j'ai naturellement pour les contributeurs

En revanche, j'aimerais savoir si la liste ci-dessous correspond aux actes d'un "criminel qui instaure la gestion directe du parc humain par les banques, par la finance hors-sol, par les multinationales." ou bien tout simplement à ceux d'un président de centre-droit ?

désendettement : moins de profit pour la "finance hors-sol" et moins de prélèvements obligatoires
[www.lemonde.fr]
"...les grands principes d’évolution des finances publiques martelés depuis le premier budget du quinquennat : un recul de cinq points de PIB de la dette publique, de trois points de la dépense publique et d’un point du taux de prélèvements obligatoires."

Les prélèvements obligatoires ont été constamment augmentés. Vous souhaitiez les faire baisser. Macron est le premier à vouloir le faire aussi (un tout petit peu)

éducation nationale : retour aux « fondamentaux »
[www.lefigaro.fr]
[www.20minutes.fr]

enseignement supérieur : instauration d'une "sélection"
[www.lemonde.fr]

fiscalité : suppression des 3/4 de l’ISF : c'est déjà ça non ?
[www.lefigaro.fr]
[piketty.blog.lemonde.fr]

immigration : loi Collomb
la tentative du gouvernement d’imposer un texte plus sévère
[www.lejdd.fr]

Macron et l’Eglise catholique
[www.lemonde.fr]

Macron et la défense du patrimoine :
[www.bfmtv.com]

Macron et la lutte contre le terrorisme islamiste
[www.lemonde.fr]
"Pour Macron, « la lutte contre le terrorisme islamiste » est la priorité de la diplomatie française"

Le renforcement de l'Europe face aux autres blocs :
[www.lefigaro.fr]

Macron et Trump. C'est vous qui vous réjouissiez de l'élection de Trump, non ?
[www.bfmtv.com]

Vos griefs : [www.dreuz.info]

"la neutralisation systématique et précipitée à laquelle il se livre de la strate politique intermédiaire : renvoi dans leurs foyers de toutes les personnalités politiques françaises qui ont tenu le devant de la scène depuis trente ans," :

Et si le PI avec Génération Identitaire prenaient le pouvoir, vous garderiez vous "toutes les personnalités politiques françaises qui ont tenu le devant de la scène depuis trente ans" ? Pour en faire quoi ?

"gouvernement de seconds couteaux, majorité parlementaire de fantoches hébétés,

Ces "seconds couteaux" sont-ils vraiment plus mauvais que les précédents ? Si vous preniez le pouvoir, seriez-vous certains d'être plus expérimentés, plus compétents ? Même question pour vos parlementaires. Que se serait-il passé si MLP avait été élue, comme vous le souhaitiez, avec son programme... "surréaliste" ?

réduction constante des avantages de la carrière politique, interdiction des doubles mandats, limitation du nombre de mandats dans le temps, réduction du droit d’amendement, asséchement pécuniaire de tous les pouvoirs locaux,

Très drôle : n'est-ce pas exactement le procès que l'on a fait à de Gaulle lorsqu'il a fondé la Vè République, avec ses dispositions anti-parlement ?

privatisations accélérées, liquidation du service public, braderie du patrimoine national,

Ah oui ? Quelles privatisations accélérées ? Celle de la Sncf ? Il ne s'agit que de réduire la source d'une dette monumentale de plus de 50 milliards qui enrichit la "finance hors-sol"

Bien entendu, les réformes Macron sont très, très, très en-deça de ce que vous souhaiteriez. Mais ne sont-elles pas un tout petit progrès, minuscule si vous voulez, par rapport à la situation antérieure ?

Macron "criminel plus franc, plus net qu'Hitler", un "criminel qui instaure la gestion directe du parc humain par les banques, par la finance hors-sol, par les multinationales, vraiment ?

Ne pensez-vous que ces outrances ridicules pourraient vous décrédibiliser quelque peu et décourager ceux qui seraient tentés de vous rejoindre dans votre combat "anti-colonialiste" ?
Bilan de la première année de macronisme en trois chiffres (par Nicolas Baverez) :



Résultats économiques et politiques (obésité et solitude de l'exécutif s'agissant du volet politique) étonnants. Au point qu'on croirait lire ceux qu'aurait obtenus une présidence Marine Le Pen quittant la zone euro dans les fantasmes de Rémi Pellet.

A propos de "guerre" et autres salades : il est rappelé, de manière répétée et systématique dans toutes les interventions publiques de Camus et ses amis, que l'injonction de remigration n'est aucunement à entendre comme celle de "la valise ou le cercueil" qui fut célèbre en son temps. Face à la barbarie, la préoccupation première de certains, toujours les mêmes dans l'histoire, est de soupçonner de barbarie ceux-là même qui entendent s'y opposer et avant même qu'ils aient pu faire quoi que ce soit. Dans l'épisode historique que nous connaissons, les soupçonneux se comportent exactement comme leurs prédécesseurs de la première Occupation en juin 40. Pour eux, vouloir dénoncer l'oppression, vouloir résister et vouloir se battre sont choses monstrueuses, inquiétantes, navrantes et dommageables au pays.

Viktor Orban est le moins barbare des dirigeants européens. Les Juncker et les Merkel, directement responsables du désastre migratoire que connaît l'Europe depuis trois ans, ont indirectement à répondre des milliers de morts survenues, tant chez les indigènes européens massacrés dans des prises d'otages ou des tueries islamiques, que chez les Africains qui périssent en mer en répondant à leurs appels, et aussi de la détresse causée chez les uns et des autres, les uns pour être progressivement chassés de leurs lieux de vie, de leur quartier, les autres pour avoir déserté leur pays et leurs proches outre-Méditerranée.
Aller jusque sur la tombe du général de Gaulle, en se revendiquant de son nom illustre, pour adresser à son successeur Macron les griefs mêmes que "cette arsouille" de Mitterrand - expression du général : [books.google.fr] - adressait dans son pamphlet Le Cour d'Etat permanent [www.geocities.ws] au général de Gaulle...

J'appelle le régime gaulliste dictature parce que, tout compte fait, c'est à cela qu’il ressemble le plus, parce que c'est vers un renforcement continu du pouvoir personnel qu'inéluctablement il tend, parce qu'il ne dépend plus de lui de changer de cap....

D'abord il s'emparera corps et biens du pouvoir exécutif et réduira le gouvernement à la fonction d'un agent subalterne. Ensuite il isolera le Parlement dans un ghetto d'interdits, il lui ôtera les trois quarts de sa compétence législative, il lui arrachera la quasi-totalité de sa compétence constitutionnelle et, pour achever l'ouvrage, il le livrera aux risées d'une propagande totalitaire en faisant moquer ses sursauts impuissants.

Il y a en France des ministres. On murmure même qu'il y a encore un Premier Ministre. Mais il n'y a plus de gouvernement. Seul le président de la République ordonne et décide. Certes les ministres sont appelés rituellement à lui fournir assistance et conseils. Mais comme les chérubins de l'Ancien Testament, ils n'occupent qu'un rang modeste dans la hiérarchie des serviteurs élus et ne remplissent leur auguste office qu'après avoir attendu qu'on les sonne

l'attitude de la majorité issue des élections de 1962 (...) La docilité dans laquelle elle se complait à l'égard du chef de l'Etat tient sans doute plus à la connaissance qu'elle a de son incapacité qu'à un sentiment profond de gratitude. Elle porte en tout cas une lourde responsabilité dans l'abaissement actuel du Parlement

Il a détruit un à un les organes de l'action, de la délibération, du conseil, du contrôle. De la IVe République il avait hérité un régime suréquipé mais dont le cerveau fonctionnait au ralenti. Dotée d'un cerveau actif, le sien, sa Ve République ne commande à rien : il n'y a pas d'exemple en Europe d'un pareil sous-développement des structures. Un chef d'Etat, mais d'un Etat-robot, un président de la République, mais plus de République, l'Histoire dira si la France a gagné au change

Non seulement aucune mesure décentralisatrice n'a été prise, mais les pouvoirs des assemblées municipales et départementales sont inexorablement réduits au bénéfice des fonctionnaires placés par le gouvernement à la tête des régions-programmes. ..., il apparaît que le coup d'Etat permanent qui a rompu l'équilibre démocratique des institutions nationales s'attaque maintenant aux structures locales, dernier refuge des libertés publiques

Mais la technocratie administrative est cousine germaine de celle qui, également issue des écuries de l'Etat, «pantoufle» au service du grand capital. Et, bien que l'une ait gros appétit tandis que l'autre reste insensible aux sortilèges de l'argent, on les voit respecter d'un commun accord les règles d'un jeu quasi familial et qui veut qu'entre responsables du secteur public et dirigeants du secteur privé on se comprenne à demi-mot. (...) Les banques d'affaires et le gouvernement échangent et se prêtent leurs hommes.

Inséparables l'une de l'autre la monarchie politique et l'oligarchie économique postulent concurremment le pouvoir absolu. Mais en consentant à la technocratie la liquidation des cadres intermédiaires et des structures de pondération le général de Gaulle a fait, pour la première fois, un mauvais pari contre lui-même.

etc.
Toujours en réponse à ceux qui évoquent en tremblant "le risque de guerre", d'épuration ethnique, d'effusion de sang, etc. dont serait porteur tout programme de remigration : il suffirait de proposer à tous ces paumés traine-trottoirs venus d'Afrique qui, coachés par des assoces à but lucratif et politique, revendiquent des droits à longueur de journée, une somme conséquente, par exemple 10 ou 20 mille euros, pour les mettre dans un avion direction le pays d'origine, en leur prenant leurs empreintes digitales pour qu'ils ne reviennent pas si facilement (ce qui suppose de rétablir un contrôle aux frontières, évidemment), et à tout volontaire qui prévoit de se faire inhumer au Maghreb la même offre, quelle que soit la durée de sa présence en France, et quelle que soit sa nationalité.

Les coûts de l'opération ? regardons-y un peu : Borloo réclame 48 milliards d'euros pour accommoder leurs besoins sur le territoire national. C'est 48000 millions d'euros (!) Divisez cette somme par 15000 (coût moyen d'un rapatriement par personne) : on obtient 3.200.000 nocents, récents et moins récents, qui nous débarrasseraient le plancher.

Il suffit de le vouloir et de le décider. Quand il y a volonté politique, il n'y a pas de difficultés techniques qui comptent.

La prise d'empreintes digitales à la frontière : deux des pays d'Asie orientale que j'ai le plus fréquentés ces dernières années sont le Japon et le Cambodge. Pays très dissemblables. Tous deux prennent les empreintes digitales de tout voyageur qui se présente aux contrôles de leurs aéroports, à son entrée sur le territoire comme à sa sortie. Personne ne s'en émeut, personne ne pousse des cris d'orfraie en évoquant les "droits de l'homme" comme le feraient certaines mafias associatives françaises et Edwy Plenel, vous savez Edwy Plenel, le type qui se réjouissait publiquement, par des éditoriaux de la presse gauchiste de l'époque, du massacre des athlètes israëliens aux J.O. de Münich.

Dans la bonne ville de Nîmes, dans la rue de la clinique où je suis né, se trouve désormais installé un magasin de pompes-funèbres musulman. Sur la devanture, dans la liste des divers services que proposent ces commerçants, on lit Organisation de rapatriement.

Oui. Bien rapatriement. Pour des hommes et des femmes qui auront vécu la majeure partie de leur vie sur le sol de France, qui pour la plupart auront acquis la nationalité française, il est question encore de rapatriement de leur dépouille mortelle. Nous nous proposons non seulement de leur offrir les coûts du dit rapatriement sans qu'ils aient à attendre la mort en France, mais encore d'y ajouter une prime. Ca c'est de l'humanisme généreux, du vrai de vrai !
Ra - Pa - Trie - Ment !

(In-nocence: le Parti du Rapatriement et autres Pompes-Funèbres)
Utilisateur anonyme
12 avril 2018, 14:41   Re : Lettre à Renaud Camus...
@Francis

Quelle plus belle destination pour notre argent que d'être dilapidé dans cette opération hautement salutaire mais à mon avis totalement inutile... hélas, 3 fois hélas. Car ils reviendraient... toujours, d'une façon ou d'une autre, la France les ayant rendus plus accros qu'aucune drogue. Regardez-les un peu, ils ne peuvent pas s'en passer - même, surtout, pour vomir dessus... Et puis, stupides et criminels envers les leurs comme le sont devenus les Européens que peut-on espérer ?
En fait, l'intérêt, l'utilité de la remigration n'est pas le fin mot de l'histoire... Quoi qu'on fasse, cet argent qu'on leur filerait pour retourner au bled resterait toujours, encore, notre "part maudite", notre part immorale, la part du mal (on les a payés pour "ça" !?, nous ?, les blancs ?, nous les riches ?... vous rendez-vous compte ?). Aussi nous faudrait-il gérer cette "nouvelle part maudite", essayer de nous en débarrasser, la "blanchir", on ne s'en sortirait pas, ça repartirait pour un tour (réouverture des frontières, accueil des anciens rapatriés, rachat, repentance, culpabilité etc.).
Si l'opération était concluante, la même équipe dirigeante qui l'aurait conçue et menée à bien serait reconduite aux élections suivantes. Comme cette semaine en Hongrie, et le processus serait irréversible, comme il convient qu'il soit.

Deux irréversibilités sont aujourd'hui en concurrence potentielle :

1. celle du processus de colonisation de peuplement et du GR aujourd'hui en cours qui, s'il aboutit, sera parfaitement irréversible. Dans l'histoire, rien n'est irréversible, aucune victoire, aucune paix, aucun progrès, sauf cela même : l'état social créé par une colonisation de peuplement.

2. la remigration qui inverse ce processus 1, aussi irréversible que celui-ci, comme l'a été le rapatriement des Français d'Algérie, paradoxalement rapatriés sur une terre (la Métropole) où ces Pieds-noirs, comme leur nom l'indique, n'avaient jamais mis les pieds.

La concurrence est dite "potentielle" car le processus 2. qui doit neutraliser l'irréversibilité du processus 1., n'existe encore, en 2018 en Europe, qu'à l'état d'idée, de rêve, de pensée et de prière.
Utilisateur anonyme
12 avril 2018, 17:46   Re : Lettre à Renaud Camus...
La façon radicale - radicalement logique, comptable - dont vont présentez la chose a tout pour me séduire. Mais que faites-vous de la versatilité (euphémisme) des Français... ? Un Hongrois, à côté, c'est raide comme une barre.
En attendant les greffes de cerveaux et de c... de Hongrois...


Borloo, puisque vous le citez : [ripostelaique.com]
Qui a voté pour qui en 1981 ?

[www.histoire-immigration.fr]

"En 1977, Lionel Stoléru, secrétaire d’Etat chargé des travailleurs et des immigrés, instaure une "aide au retour" de 10 000 francs (le "million Stoléru"), qui est versée aux immigrés acceptant de rentrer définitivement dans leur pays d’origine. Puis, en 1980, la loi Bonnet – du nom du ministre de l’Intérieur – accroit les possibilités d’expulsion et de refoulement des étrangers. C’est notamment la "double peine" dont sont victimes les jeunes étrangers puisque, s’ils sont condamnés par la justice, ils peuvent aussi être expulsés de France.
L’élection de François Mitterrand en 1981 change la donne. Le nouveau président de la République veut présenter une autre politique vis-à-vis des immigrés. Il choisit de régulariser 130 000 étrangers en situation irrégulière, facilite le regroupement familial, supprime la loi Bonnet et l’aide au retour."

[melting-post.fr]éru-cette-affiche-datant-de-1977
"Comme cette semaine en Hongrie,(...)"
C'est ce qui s'appelle, ironie suprême de l'Histoire, les bénéfices tardifs du "rideau de fer"...


"Qui a voté pour qui en 1981 ?" Cruelle question que pose Rémi Pellet.

Pour Mitterrand, certainement pas moi. Etant absent, j'ai probablement donné ma procuration à mon père, en fils respectueux, ce qui a donné une voix à Marchais, et je me suis abstenu au second tour. Il est curieux de noter à quel point une enfance passée dans une ambiance de communisme militant, quand bien même toutes les distances, par la suite, aient pu être prises à l'égard du communisme, vaccine à jamais contre l'hypocrisie de la social-démocratie de gauche, quand bien même on aurait pu en reconnaître les mérites. Le paradoxe tient au fait que le communisme, théoriquement cosmopolite, n'a jamais éteint l'idée de patriotisme. Mais on a tout dit de certaines "passerelles" idéologiques.
Avec 15000 euros en poche, n'importe qui peut démarrer une petite affaire au Maroc, au Mali ou au Sénégal. Petit atelier de confection, de réparation, et, avec l'aide d'une tontine où d'un prêt, une petite société d'import-export.

Toute la France moixie nous chante sur tous les tons que ces migrants sont d'espèce supérieure, dynamique et intelligente, si tel est le cas, ce n'est pas un service à rendre à l'Afrique que de les y soustraire comme elle le fait en accaparant ces forces pour soi !

Le camp du bien moixi, si on le croit sur parole, pille l'Afrique de précieuses ressources humaines !

Le Mali, le Niger, le Sénégal représentant des pays de haute civilisation (n'est-ce pas ?), il est parfaitement indigne que leurs forces les plus vives se retrouvent camper sur le pavé parisien pour strictement rien, pour courir les bureaux d'aide sociale, et, pour les plus anciens, revendre de la mort en tenant les murs, ou, pour les moins dégourdis, servir d'esclaves cueilleurs de tomates dans les champs de Toscane ou d'ailleurs.

15000 euros pour aider les Africains à s'aider eux-mêmes sur leur continent, au lieu d'en confier le développement aux Chinois, voilà ce qui serait une action philantropique non dénaturée, non contaminée de moraline occidentale qui en Europe sert à certains à gonfler leur estime de soi auprès de ceux qu'ils appellent encore "les sans-papiers".

S'il est un camp du Bien dans cette affaire, c'est celui de la remigration !
Utilisateur anonyme
13 avril 2018, 11:49   Re : Lettre à Renaud Camus...
Bon d'accord Françis... Ok, je veux bien, la remigration itou, la création d'entreprises au Bled (rires), le développement de l'Afrique (re-rires), mais qu'est-ce qu'on fait des prestations sociales et médicales gratos, et de la Carte Vitale, hein !!!? À mon avis ils n'y renonceront pas aussi facilement.
Francis, vous oubliez de mentionner une chose. Derrière Moix, il y a BHL, et derrière BHL il y a l'Afrique, la Becob, comme on dit dans les Affaires.
Ils ne renonceraient certes à rien de ces choses que dans la mesure où on continuerait à les leur offrir.

Comme les chocolats la tante en visite dominicale : il suffit de serrer la boîte des chocolats dans le grand buffet verrouillé pour que la tante en question pense à autre chose, à son chat qu'elle a laissé seul à la maison, et qu'elle reparte dans sa petite Clio grise (couleur du chat) dès 15 heures, pour ne plus revenir qu'une fois par an au lieu de toutes les semaines.

Il y a des solutions simples à tout, Pascal. Véritablement à tout. Quand un problème est sans solution, il suffit d'oser ce qui jusque-là n'avait pas été osé pour voir le noeud gordien se dénouer tout seul.
Utilisateur anonyme
13 avril 2018, 14:53   Re : Lettre à Renaud Camus...
"Il y a des solutions simples à tout, Pascal. Véritablement à tout. Quand un problème est sans solution, il suffit d'oser ce qui jusque-là n'avait pas été osé pour voir le noeud gordien se dénouer tout seul"
/////

Oui au retour des solutions simples, archaïques, on va dire bêtes et méchantes.

Une solution simple, c'est un peu comme une information : tant qu'elle n'a pas été démentie elle reste vraisemblable.
» Pour des raisons que je pourrais donner ensuite, le débat sur la "remigration" m'indiffère un peu

À en croire certains chiffres qui ne sont pas pourtant pas les plus alarmistes, même si l'immigration était comme par miracle stoppée net du jour au lendemain, la population immigrée est d'ores et déjà si importante et son taux de natalité si en défaveur des indigènes, que le remplacement sera de toute façon irrémédiablement amorcé ou, à tout le moins, les Français se verraient quand même obligés de se résigner à une "mixité" (façon Le Bras) qui n'enchante pas, c'est le moins qu'on puisse dire, les militants de la cause anti-remplaciste : ce qui ne laisse donc d'autre solution, en théorie bien sûr et sans préjuger du caractère réaliste ou pas de la chose, qu'une importante remigration, semble-t-il ?...
Cher Alain Eytan,

m'indiffèrent les débats sur des principes généraux vertueux dont on peut déduire des mesures très diverses, voire opposées.

Je me souviens du portrait très drôle que Renaud Camus dessinait de l'adolescente ou jeune adulte qui prenait un air à la fois très inspiré, réfléchi et accablé, du fait du poids des responsabilités qui pesaient sur elle, pour déclarer sentencieusement, tout en enlevant de ses dents un brin de tabac à rouler, qu'elle était "contre la guerre".

"Contre la guerre" ou "pour la re-migration", vous savez...

C'est en pure perte que j'ai tenté ici d'expliquer pour quelles raisons je pensais qu'était suicidaire la stratégie d'union avec les "souverainistes", de minoration de la dimension proprement islamiste/ique de la colonisation, de majoration du GR par rapport à la "Shoah petit-bras", de criminalisation délirante de Macron...

J'aurais dû me souvenir de Max Weber et d'une phrase de son ouvrage "Le savant et le politique" :

"Vous perdrez votre temps à exposer, de la façon la plus persuasive possible, à un syndicaliste convaincu de la vérité de l’éthique de conviction, que son action n’aura d’autre effet que celui d’accroître les chances de la réaction, de retarder l’ascension de sa classe et de l’asservir davantage, il ne vous croira pas."

ou encore celle-ci :

Le partisan de l’éthique de conviction ne se sentira « responsable » que de la nécessité de veiller sur la flamme de la pure doctrine afin qu’elle ne s’éteigne pas, par exemple sur la flamme qui anime la protestation contre l’injustice sociale. Ses actes qui ne peuvent et ne doivent avoir qu’une valeur exemplaire mais qui, considérés du point de vue du but éventuel, sont totalement irrationnels, ne peuvent avoir que cette seule fin : ranimer perpétuellement la flamme de sa conviction.
"Contre la guerre" ou "pour la re-migration", vous savez...

La technique de l'amalgame donne ses meilleurs effets dans la suggestion et le point de suspension. Celle du jeu de citations-collages impressionnistes aussi.
La façon radicale - radicalement logique, comptable - dont vont présentez la chose a tout pour me séduire.

Ah mais c'est qu'il y a en moi, Pascal, un petit comptable hargneux et méconnu qui ne demande qu'à être réveillé. Tous les prétextes lui sont bons.
Cher Remi, je ne pense pas que le débat sur la remigration soit une question de "principe général" : la remigration constitue la seule solution envisageable (je n'en vois en réalité pas d'autre) à partir du moment où l'on a convenu que le grand remplacement est une réalité déjà fortement enclenchée et à l'œuvre, cela avec la population immigrée résidant en France, et qu'on entend agir contre cet état de fait.
Ce dont vous parlez en l'occurrence, je crois, ne concerne que les tactiques d'alliances politiques et de promotion des idées, afin de parvenir le plus efficacement possible à la réalisation de ce but qu'est la cessation du Remplacement (par la remigration, donc).
la remigration constitue la seule solution envisageable

Cher Alain,

le débat n'a pour moi d'intérêt que s'il porte sur les modalités d'application pratiques du principe. Or, sans en faire grief à personne, je constate qu'elles ne sont pas clairement exposées par les promoteurs du principe ou alors qu'elles varient d'un interlocuteur à l'autre.

En 1997, la proposition Stoléru des 10 000 francs n'avait reçu aucun succès, alors qu'elle s'adressait à des immigrés qui n'avaient pas encore fait venir femmes et enfants par le jeu du regroupement familial.

D'autre part, la simple actualisation de la somme de 10 000 francs conduirait à proposer non pas 15 000 euros mais 41 607 euros : [france-inflation.com]

Bien évidemment, il serait impossible de proposer un tel pactole à des millions de personnes, sans aucune garantie qu'elles ne reviendraient pas, sachant que de toutes les façons elles le refuseraient parce qu'elles seraient certaines de recevoir beaucoup plus, elles et leur famille, en restant sur le territoire français.

Donc, le seul moyen possible de réaliser une "remigration" entendue comme le départ de plusieurs millions de personnes ce serait... la contrainte armée, c'est-à-dire, en clair, la guerre civile.

Il me semble qu'on ne peut pas discuter de cela, raisonnablement. C'est pour quoi j'écrivais : "Contre la guerre" ou "pour la re-migration", vous savez...

En revanche, si on entend par "remigration" la remise en cause du droit du sol, la déchéance de la nationalité française et l'expulsion des personnes ayant une autre nationalité et ayant commis des délits ou des crimes, ces mesures me paraissent pouvoir faire l'objet d'un débat public.

Cependant, il est absolument certain que ces mesures, si jamais elles étaient adoptées et appliquées, ne pourraient pas se traduire par le départ de millions de personnes, ni même de quelques centaines de milliers ou même de milliers...

Mais si j'écrivais cela ici, je serais traité de pinailleur, de collabo, de défaitiste, de prudent, de pétainiste, de désespéreur de Billancourt, d'éteigneur de flamme de conviction, etc. Alors je ne le ferai pas.

PS : vous l'aurez compris, mes réserves sur l'intérêt du débat ne signifient pas que je ne crois pas à la possibilité d'une guerre civile ou, plus exactement, de son aggravation...
Sur le thème de la cosidetta remigration, je souscris entièrement à l'analyse de Pellet.
Si la seule façon effective d'enrayer le GR est en réalité impraticable, alors les considérations sur les mauvais choix politiques du PI et autres groupuscules de résistance "anti-colonialiste", aussi judicieuses qu'elles paraissent, n'ont pas grande utilité non plus, et auront en définitive, au regard du seul but qui importe vraiment, l'arrêt du processus du remplacement des populations, à peu près autant d'effet qu'un cautère sur une jambe de bois, à ce qu'il semble...
Si on ne peut gagner, alors à tout perdre, autant ôter les gants et ne rien céder sur la pureté de la doctrine, et se ficher résolument des apparences un peu plus convenables, non ?
Le jusqu'au-boutisme est encore l'attitude la plus réaliste, quand on sait que la cause est de toute façon perdue...
alors les considérations sur les mauvais choix politiques du PI et autres groupuscules de résistance "anti-colonialiste", aussi judicieuses qu'elles paraissent, n'ont pas grande utilité non plus,

On peut peut-être essayer de ne pas donner à l'adversaire des motifs supplémentaires de se réjouir, non ?
D'autre part, la simple actualisation de la somme de 10 000 francs conduirait à proposer non pas 15 000 euros mais 41 607 euros : [france-inflation.com]

ALERTE INTOX : l'actualisation de 10000 francs de 1977 (année de la mesure Stoléru) donne 6337 euros (six mille trois cent trente-sept euros) pour une inflation cumulée de 315,7% (cf, la petite appli donnée en lien). Pellet là vous nous décevez. De votre part, on était en droit d'attendre mieux.


Cette somme est dérisoire et ne pouvait susciter la vague de rémigration nécessaire. Les Arabes ont des défauts mais ils savent compter. Dans l'hypothèse d'un anti-plan Borloo à budget équivalent, nous leur offrons plus du double pour rémigrer.
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