Oui c'est très juste. Je rajouterais que ce type de comportement, non seulement est vérifié en société, mais aussi l'est dans l'intimité du couple. Quantité de femmes en ont fait la douloureuse expérience.
Charmants et en tout point comme il faut, attentionnés et
aux petits soins quand ils se trouvent en position de faiblesse, de minorité, d'assistanat ou de mendicité, de demande empressée d'amour ou de mariage, mais une fois
arrivés à bon port les masques tombent et fini la rigolade.
Une variante de la fameuse Taqiya coranique en quelque sorte.
Personne n'a le devoir d'aimer qui que ce soit. L'injonction faite à aimer, telle un ordre ou un commandement, est parfaitement ridicule et a-humaine.
L'amour éprouvé pour tel ou tel ne se décrète pas par un raisonnement idéologique, ne s'obtient pas sous la contrainte du
politiquement correct ou d'un chantage sentimental.
La vie en société n'exige pas que tout le monde aime tout le monde. D'ailleurs si tel était le cas l'amour serait d'une affligeante banalité et de peu de valeur en soi.
Mais ce n'est pas parce qu'on n'aime pas tel ou tel qu'on va nécessairement entreprendre un génocide. Tout cela est parfaitement gérable dans le cadre républicain et démocratique.
Comme je l'avais déjà évoqué ici ou ailleurs je ne juge pas les gens sur des a priori ou des idées reçues, mais simplement sur leurs actes, sur ce qu'ils font ou ne font pas, sur leurs bonnes ou mauvaises façons de se comporter dans ce que je persiste à appeler encore mon pays, mon
chez-moi, mon
heimat.
La dénonciation permanente des fameux préjugés, ânonnée tel un catéchisme nous dispensant ainsi de penser par nous-mêmes, est, la plupart du temps, totalement infondée. Tout à l'inverse il s'agit en fait de post-jugés et de rien d'autre.
Bien que ces post-jugés, qui sont le fruit de ce que l'on voit et de ce que l'on vit, par la vérification permanente quasi sans faille que l'on en fait dans la vie de tous les jours, finissent nécessairement à la longue à installer en nous des convictions et des préférences. Quoi de plus humain et d'ailleurs aussi de rationnel.
Ces dernières ne sortent pas de nulle part, d'un trou noir dépressif ou maladif, mais sont aiguisées de toutes nos expériences passées.