« La mère de Beltrame m'a fait le même effet très désagréable, pour les raisons que vous dîtes. »
Cette gêne, que je partage, s'explique par la réalité profondément gynocentrique d'une société où les hommes ne sont bons qu'à mourir pour les femmes.
On note que ce n'est qu'à partir de ce moment qu'un homme commence à être considéré, admiré, respecté. Vraiment, la société gynocentrique n'aime que les hommes... qui meurent pour les femmes. Le reste du temps, ce sont d'odieux violeurs privilégiés qui ne méritent que mépris et contraventions, n'est-ce pas ?
Arnaud Beltrame était issu d'un milieu “tradi”, nous répète-t-on. Mais c'est là un traditionalisme très moderne, aussi faux et surgelé que celui des boulangeries
Paul, car entièrement voué au service de la déesse Femme. En cela, il est le revers d'une médaille gynocentrique dont le féminisme est l'autre face.
Pourtant le Système adore faire croire que c'est entièrement cela, la tradition : des hommes qui se sacrifient pour les femmes, pour la Femme. Sa Sainteté mérite bien qu'on se fasse égorger pour Elle — il n'y a rien à redire à cela.
Voilà qui fleure bon les valeurs anciennes ! Voilà qui est vendeur ! Autant, ou presque, que le sacrosaint droit du sol.