En effet. L'adoption d'un toponyme est déterminée par des circonstances historiques précises, jamais par la seule "raison" historique longue : si les Iraniens se désignaient
de tout temps eux-mêmes comme Iraniens, il a bien valu que survienne quelque accident de circonstances pour que ce nom bascule dans l'usage officiel, diplomatique notamment.
Autre piège de la raison raisonnante, celle des universitaires spécialistes du fond : leur méconnaissance du
clinamen, de l'accident déclencheur, du facteur irrationnel et poétique, venu dans leur domaine comme un météore de l'espace, dont la survenue ne s'explique par aucune cause intrinsèque à
leur espace de référence (pourvu de ses propres lois et règles qui le fondent, etc.).
(Sous le premier Empire, les savants considéraient que les météorites
ne pouvaient pas exister puisque pour qu'une pierre tombe du ciel, il faut bien que quelqu'un ou quelque chose (un volcan) l'y ait lancée n'est-ce pas ? Les lois de la gravitation sont immuables, bien connues et sûres, circulez il n'y a rien à voir. Comme eux sont nos universitaires spécialistes de l'Iran dans cette discussion : ils ne veulent connaître de cause à un phénomène qui advient dans leur espace de référence
qu'interne et intime à ce dernier, cohérente avec ce qu'ils savent de la
nature de leur objet, qui ne saurait être dérangée ni fécondée par quoi que ce soit d'extérieur à elle – cf l'épisode de la pluie de météorites au lieu dit l'Aigle, dans l'Orne : [
fr.wikipedia.org])
En l'occurrence, je partage le point de vue d'Alain.