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Munster et ses cigognes

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
13 avril 2018, 16:21   Munster et ses cigognes
Histoire de changer radicalement de sujet...


Voir Munster et ses cigognes... en direct grâce à une webcam placée au sommet de la tour du Palais abbatial, au cœur du centre historique.

[www.munster.alsace]
Dans le même ordre d'idée, regarder cette émission Des Racines et des Ailes, diffusée par FR3 avant-hier, sur les villages de Provence, celle de Bosco, des Baronnies, au-delà du Ventoux et du Luberon, et les englobant un peu.

Regardez vite, en vous demandant si le GR engloutira ce monde lui aussi. Pour ma part la question est ouverte. L'affaire n'est pas jouée. Aujourd'hui, cette région de France, c'est notre planète de réserve. Une planète Mars ensoleillée et balsamique, venteuse et pierreuse, pauvre et généreuse, accessible à moins de trois heures de Marseille. Se dire que ce pays existe tout de même encore physiquement, comme le voyait (de son oeil pinéal), le décrivait et lui donnait vie en littérature Henri Bosco au milieu du siècle dernier, alors qu'il se trouvait au Maroc, devrait nous redonner du coeur :

[www.france.tv]
Utilisateur anonyme
13 avril 2018, 22:13   Re : Munster et ses cigognes
La seule solution sera peut-être d'instituer spontanément des îlots de résistance (des petites "planètes de réserve", là où le pays le permettra encore) multiformes, autocentrés, autarciques, déconnectés des schémas préétablis de la contestation institutionnelle, bref de vrais espaces de liberté autonomes !

Mais je devine qu'ils (remplacistes et remplaçants) ne nous ficheraient jamais la paix, et qu'ils ne nous laisseraient pas faire...
Nous extraire de la société infernale qu'ils nous préparent, vivre à l'écart du GR ? - Non, ils ne le supporteraient pas.
Le GR c'est tout ou rien. C'est pour tous ou pour personne.
Mais je devine qu'ils (remplacistes et remplaçants) ne nous ficheraient jamais la paix, et qu'ils ne nous laisseraient pas faire..

Déjà, quand on voit comment sont considérées les résidences à peine privées et sécurisées... A Marseille, les syndics qui s'arrangent pour éviter que les copropriétés qu'ils gèrent ne deviennent des habitats sociaux livrés clés en main aux Comoriens, sont voués publiquement aux gémonies et harcelés par les "assos".
Histoire de changer radicalement de sujet ...

ce petit extrait se déroule en Sibérie, où il y a encore des tigres (et non en Amérique comme semble l'indiquer le commentaire).
(nid d'ours)




Dans un Roi sans divertissement, de Giono, il y a un nid d'homme, dans un arbre. Un homme prédateur et fou, à Chichilianne (https://chichilianne.fr/) là où la Haute-Provence enneigée six mois par an se meurt pour devenir le Trièves (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tri%C3%A8ves), s'y replie entre deux enlèvements de jeunes filles.

Etrangement, il existe une lettre de Jacques Audiberti à Jean Paulhan, dans laquelle l'écrivain antibois confie un rêve que lui conta son père avant de mourir et qui était cela : un homme redevenu sauvage, et revenu à lui-même, niche dans un arbre d'où il guette ses proies. Qui s'est inspiré de l'autre entre Giono et Audiberti ? Il doit exister un mythe oublié d'un meurtrier remonté dans l'arbre de l'évolution, prédateur insoupçonné et inaccessible, haut dans les branchages, sur la place même du village où il sévit, nichant là comme oiseau bipède et régressif et qui se divertit de tuer qui lui chante.
(Et comment ne pas parler de , un des plus beaux idéogrammes ). C'est dire que ce mot hante nos esprits.
Dans le grand dictionnaire Ricci, à l'article :



Duquel, en y ajoutant la clé du bois à gauche, on obtient "le nid d'homme", nid du tueur par divertissement :


CH'AO2: Cabane installée ds les arbres, où vivaient les hommes avant de construire des maisons.

Les chinois ont semble-t-il la mémoire très longue; pour aller aussi loin, même en Chine, il faudrait remonter à -10.000 ans.
Comme disait Levi Strauss, un mythe est une histoire qui se déroule au temps où les hommes et les animaux ne font qu'un. Eh bien, il y a des mots qui sont des mythes car ils nous envoient directement dans ce passé lointain.

A l'opposé, il y a des mots nouveaux, qui ne nous envoient dans rien et qui sont comme des clous qu'on nous enfonce dans la tête. (par exemple, le mot 'nazi'. Ce matin, la nième interventions de BHL venu dire que Assad est un nazi. Ce à quoi je répondrai que BHL est une brute. Il en est même le prototype, la brute parfaite avec son arsenal de clous. ).
 
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