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En exil

Envoyé par Pierre Hergat 
11 juin 2018, 13:08   En exil
En exil


« Le véritable exil n'est pas d'être arraché à son pays, c'est d'y vivre et de n'y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. »

Edgar QUINET


« Lorsque notre nourriture, nos vêtements, nos toits ne seront plus que le fruit exclusif de la production standardisée, ce sera le tour de notre pensée. Toute idée non conforme au gabarit devra être éliminée. »

John STEINBECK


Quand les hommes ne peuvent plus changer les choses, ils changent les mots.

Jean JAURÈS


« Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. »

Georges ORWELL


« Celui qui ignore son histoire est condamné à la revivre »

THUCYDIDE


« La France d’en bas manque parfois de hauteur, mais la France d’en haut ne manque jamais de bassesse. »

Georges COULONGES


« Être de gauche c’est d’abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi. Être de droite, c’est l’inverse. »

Gilles DELEUZE
11 juin 2018, 15:30   Re : En exil

(wikipedia)

La dictée d'Edgar Quinet:

« Vous croyez, vous espérez que ces machines vous dispenseront d’avoir vous-même une valeur propre, qu’elles vous communiqueront celle qu’elles possèdent. Détrompez-vous ! Rien au monde ne peut vous dispenser d’avoir vous-même une âme, une dignité personnelle, le respect de vous-même, un caractère, une conscience, une parole. Tous les rails de fer, toutes les chaudières à haute pression ne peuvent vous acquitter de l’obligation d’avoir vous-même une trempe invisible, ce ressort interne, ce point moral qui résiste, s’il le faut, au poids de l’univers et constitue l’être humain, ni le fer, ni le bois, ni la tôle ne vous prêteront leurs vertus. Il faut absolument que vous ayez les vôtres, celles qui caractérisent la nature humaine. Aucune machine ne vous exemptera d’être homme. »

Edgar Quinet, La révolution religieuse au XIXème siècle (1857)
15 septembre 2018, 19:57   Ignorance is bliss
« Celui qui ignore son histoire est condamné à la revivre »

Thucydide


C'est un point amusant, car cela devrait transformer les conservateurs les plus réfractaires à tout changement en de farouches sectateurs de la plus crasse ignorance.

D'autre part, on ne revit pas ce qu'on ignore qu'on a déjà vécu : l'amnésique est éternellement vierge.
18 septembre 2018, 21:03   Re : En exil
Gilles Deleuze se définissait de gauche et nous dit que comme tous les “de gauche” il pense d’abord au monde avant soi. Et c’est donc un type bien. Mais l’expérience m’apprend que tout le monde pense d’abord à ses intérêts personnels
à commencer par les gauchistes. Disons qu’il y a plus d’hypocrisie à gauche et que la belle idée socialiste, plus de justice, de liberté, de solidarité, de décence, a été dévoyée. Être de gauche aujourd’hui c’est vouloir plus d’immigration, de Fonctionnaires, de croissance de tout.
19 septembre 2018, 18:27   Re : En exil
Je crois me souvenir que pour Deleuze les distinctions de "sensiblités politiques" n'étaient pas du tout affaire de morale ou de beauté d'âme, rien qui ait à voir avec la bonté du type, il était plus pragmatique et moins sentimental sur ce point : en définitive on était de gauche comme on est presbyte, semble-t-il, cela tenait presque à de certaine dispositions perceptuelles, à un ajustement du regard qui faisaient que l'homme de gauche voyait loin, accrochait d'abord le "pourtour des choses", cap sur l'horizon, à partir de quoi il ramenait progressivement le regard vers soi, à proximité de quoi il ne distinguait plus grand-chose à vrai dire... L'homme de droite, c'est l'inverse : excellente vision rapprochée, qui se gâtait fâcheusement dès qu'on s'éloignait un peu...
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