Médine : «Allons-nous laisser l’extrême droite dicter la programmation de nos salles de concerts voire plus généralement limiter notre liberté d'expression ?"
Choisissez votre camp cher citoyen : Moi ou l'extrême droite ! Réfléchissez-y bien avant de vous prononcer.
Définissez vous selon cette bien commode (pour moi) partition mathématique que je vous propose. Car, bien entendu, il ne saurait exister des personnes qui, bien que ne pointant pas à l'extrême droite, soient offusquées et scandalisées que Moi, Médine, je puisse venir chanter mes célèbres
Jihad et
Don't Laïc en un lieu où 90 personnes sont mortes sous les coups du
jihad.
Non de telles personnes ne peuvent exister. Seuls des salauds d'extrême droite peuvent s'y opposer.
Au nom de la liberté d'expression faut-il donc alors militer pour qu'un groupe de rock néo-nazi puisse venir jouer à Auschwitz ou Oradour-sur-Glane ?
Comme le disait Sartre : «Tout anticommuniste est un chien», définissant ainsi une autre sympathique partition mathématique de l'ensemble des humains. Dans quel camp voulez-vous être cher Monsieur ? Celui des
chiens, sous-classe
souchiens ?
De même rappelons-nous tous ces suppôts de l'impérialisme américain qui dénonçaient le
Goulag, tous ces contre-révolutionnaires. Quelle bande de salauds d'extrême-droite n'étaient-ils pas !
Et ne parlons pas de ce facho de de Gaulle, ni de ces amoureux de l'accent circonflexe, de tous ces tenants du
C'était mieux avant, tous des fachos en diable je vous dis ! Ni de tous ces détracteurs de Buren ou de Boulez. Tous des révisionnistes et des fascistes de la pire espèce.
Il y en a même, parmi ces fachos, qui militent pour plus de sécurité. Vous vous rendez compte ! Quels salauds !