C'était aux funérailles de Mandela. Un type gesticule devant l'objectif, à un mètre du pupitre où se succèdent les orateurs. Il est censé être l' "interprète de la langue des sourds-muets". Il est à cette langue ce que Médine est "au travail du texte" et à la poésie en général : il ne connaît ni ne comprend rien à rien et n'a jamais consacré une minute à l'apprentissage de cette langue et donc fait n'importe quoi, avec style et sa gestuelle est suffisamment péremptoire pour faire illusion. Il se prend au sérieux, fait mine d'y croire suffisamment pour que ça passe. Et ça passe. Le type "rappe", est créatif, et il est noir, que demande le peuple ?
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Commentaire d'une interprète ASL certifiée sur la "performance" du bonhomme au bas de cette vidéo YouTube:

i am a certified ASL interpreter and have been working as a paid interpreter for over 25 years. His so called "sign language" doesn't even closely resemble any sign language that I've ever seen. I am aslo familiar with International sign (formerly referred to as Gestuno) and have seen variations of Spanish Sign Language in the Cuban and Columbian dialects (which are different.) This man is literally making this up as he goes along and isn't even doing a very good job at it. What I want to know is how he got away with it? Usually, the government contracts with agencies who are then responsible for hiring qualified interpreters. The agencies should have checked the interpreters credentials with RID and the government should have asked to see them as well. Big time FAIL!

La société du faux, du faux "sérieux", impérial comme les habits du même nom, qui nous attend se donne ici en image. Cette société du faux, c'est celle qui nous dit que "les migrants clandestins sont plus diplômés que les Français" et que, selon Mélenchon, ils "se sont mis au travail tout de suite".

La société du faux, du faux "sérieux", impérial comme les habits du même nom, qui nous attend se donne ici en image. Cette société du faux, c'est celle qui nous dit que "les migrants clandestins sont plus diplômés que les Français" et que, selon Mélenchon, ils "se sont mis au travail tout de suite".

Avec le "faux sérieux" nos politiques et nos médias continuent d'entretenir, bon an mal an, l'illusion du pouvoir, le simulacre de la maîtrise, ce qui exige des talents très particuliers. Produire le pouvoir et la maîtrise comme illusion c'est comme de jongler avec des capitaux flottants, c'est comme danser devant un miroir. Et s'il n'y a plus de pouvoir, c'est que toute la société est passée du côté de la servitude volontaire.
Chacun de nous est devenu, à des degrés divers évidemment, un système asservi, auto-asservi - un complice du Faussel.