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Mémoires d'exil du proscrit Ulysse. Dernier billet

Envoyé par François Egon 
"Compagnons,
Tandis que l’affaire de cet insecte obèse appelé Benalla continue de défrayer la chronique et que nous nous plaisons, moi le premier, à en suivre les étapes dramatiquement ridicules, que se passe-t-il ? Des hordes d’Africains hirsutes et agressifs forcent des barrages espagnols à Ceuta pour déferler sur le continent. La filière marocaine de l’invasion s’est substituée à celle, libyenne, qui commençait à avoir trop mauvaise presse, même chez les peuplades les moins instruites d’Afrique centrale. Pendant que Yaël Woody-Wood se repoudre le nez et que Marlène Ciabatta (les grosses sucent mieux) fait darder ses loches à l’Assemblée, le gouvernement continue de distribuer la nationalité française comme des pochettes surprise dans un goûter d’anniversaire. Il continue de faire mine d’assurer la protection des citoyens, alors qu’après des décennies d’atermoiements coupables et de renoncements institutionnels, il a abandonné à des populations étrangères, de moeurs, de race, et de religion, des territoires entiers de la nation. Il continue, de conserve avec le clergé, toutes les ONG, toutes les institutions officielles, toutes les grandes entreprises, tous les services publics, de servir ce discours humanistoïde insane au sujet de réfugiés qui n’en sont pas, de naufragés qui veulent le naufrage comme le passeport de misère qui leur permettra de jouir de tous les avantages que donne, ici et maintenant, le statut de victime. En bon agent de maintenance de la techno-oligarchie mondialisée qui ne voit dans l’existence des peuples que la rémanence honteuse d’un temps où les hommes ignoraient (les pauvres) qu’ils étaient des individus consommateurs détachés de tout, ce gouvernement cherche à nous convaincre que son progrès nous rend libres. Ce faisant, il nous conduit tout droit à la mosquée ou à l’abattoir (idem). Il nous vend l’homme et sa liberté sans absolu − on récolte l’islam et son Dieu fou : l’absolu sans liberté…
Il nous a trahi – nous l’avons laissé nous trahir. Il ment et nous l’avons laissé mentir. Et il est maintenant, pour nous et pour ceux qui nous survivront, pendant des décennies, sans doute des siècles, trop tard.

Beaucoup semblent en effet ne pas encore l’avoir compris, et c’est pourquoi, compagnon, je vais l’écrire avec le plus de simplicité possible : cette guerre qui a été menée à la France, cette guerre qui n’a pas eu lieu, puisqu’elle n’a même pas été menée, cette guerre contre l’invasion africaine et la techno-oligarchie, est perdue – pour toujours. On ne repartira jamais du point où la France a été abandonnée il y a une cinquantaine d’années. Il n’y a pas de passage secret qui mène de l’avenir au passé pour reconduire à l’avenir, pas de passerelle sur le gouffre, pas de chemin qui permette de retrouver la tranquille assurance que donnaient les moeurs civilisées du temps d’avant l’invasion. Même des déportations massives ou des massacres méthodiques et immédiats n’y changeraient rien – ils ne feraient qu’authentifier que l’invasion qui a eu lieu a irrévocablement eu lieu et ils laisseraient derrière eux des soldats hagards, décivilisés, bientôt repris en main par une coalition internationale qui achèverait de les pulvériser… Ce qui ne rend pas plus fort finit par tuer. Ce qui ne tue pas ne rend pas plus fort. Les derniers Français de coeur, d’instinct, d’intelligence ou de race sont des spectres dans un nouveau monde qui ne veut plus d’eux, des égarés mélancoliques dans le rayon halal d’un Super-U, des fantômes dans les laboratoires de Boston Dynamics où des robots canins apprennent l’art de la guerre, des vestiges dans le technocosme islamisé, des rémanences dans le regard d’un toxico à Google Glass, les dernières lueurs perdues d’un monde écroulé, qui ne se survit à lui-même que dans le conservatoire provisoire des ruines que l’ordre nouveau veut bien lui laisser…
Pour combien de temps encore, cette illusion étrange qu’il existe une nation française ? Très peu, à mon avis. Les institutions traditionnelles qui sont les derniers paravents dissimulant le multi-culturalisme panafricain islamisé commencent de se lézarder. On voit des wesh-ma-gueule à l’Élysée, à Matignon, à l’Assemblée, des zyva-d’où-tu-parles à tous les postes clefs, quand ce ne sont pas carrément des esclaves nubiens qui viennent danser sous les dorures du Palais présidentiel pour donner de l’agrément au Grand Vizir… Combien de temps avant que la pression démographique suffise mécaniquement à donner le pouvoir à des islamistes républicanoïdes qui s’approprieront tous les trésors nationaux sous les applaudissements de la communauté internationale, comme le peuple hébété à lancé ses hourrah dégénérés à la vue d’une équipe de football qui aurait pu être celle du Congo ? Très peu de temps. Très peu. Trop peu. Bientôt, ce ne sera pas un Macron qui lancera : l’art français, je ne l’ai jamais vu, ce sera Mustafa Bien-Intégré et lui, en le déclarant, ne nous mentira plus… Quelle différence cela fera-t-il d’ailleurs ? Quand le second présuppose le premier, le premier appelle le second. Combien de temps avant que le voile ne se déchire tout à fait ? Combien de temps encore ? Très peu, trop peu. Comme l’université rêvée par Speer, nous serons bientôt recouverts par un tumulus d’infamie. La guerre qui n’a pas eu lieu a été perdue, parce qu’une guerre qu’on ne mène pas, c’est une invasion qu’on laisse faire.

Pourquoi affirmer que c’est irrémédiable ? Parce que comme dans un protocole de tests réflexes, chaque strate de la race française a été successivement aiguillonnée par la sollicitation de l’Histoire et qu’aucune n’a répondu positivement. La submersion démographique africaine islamique aurait pu être, il y a cinquante ans, rationnellement combattue, par des décrets, des lois, des mesures politiques. Il y a trente ans, vu l’effondrement du politique, elle aurait dû être émotionnellement, pathétiquement, rejetée, par des actions spontanées et massives, des radicalités neuves pour confondre ses promoteurs oligarques et chasser ses représentants du tiers-monde. Il y a dix ans, elle aurait dû être pulvérisée, piétinée, persécutée, vu l’impossibilité d’actions pacifiques décisives, par simple instinct. Aujourd’hui, alors que des fous furieux menacent partout, à toute heure, en toute occurrence, notre vie de minorité exilée sur ses propres terres, c’est une pulsion de haine qui devrait faire battre nos cœurs – un appétit de massacres et de carnages, parce que la raison a son temps, qui passe, parce que le cœur a son temps, qui passe, parce que l’instinct a son temps qui passe, et qu’en bout de chaîne, et à mesure que décroît la probabilité d’une réaction authentique, il ne reste que la cruauté de l’animalité brute qui sait sa vie comme le bien le plus précieux, son territoire comme la seule chose qui mérite d’être défendue, et sa progéniture, comme la promesse qu’elle se survivra à elle-même. En lieu et place : des enfants pulvérisés à coups de camion, leurs tripes sur la route, des citoyens égorgés tous les deux jours, un territoire placé sous la double autorité de la technocratie inhumaine et de l’islam barbare africanisé, des prêtres abrutis, des comédiens moralistes, des ministres analphabètes, des journalistes semi-débiles, des éco-taxes sur les serviettes hygiéniques, des commissions d’enquête foireuses sur les racailles de l’Élysée contre lesquelles s’insurgent les racailles de l’Assemblée, des dingos et des branleurs 3.0 qui s’imaginent qu’il reste le moindre interstice pour de la propagande, de la publicité, des livres, des prospectus, des colloques, des discours, de l’évangélisation bienheureuse, de la politique classique ou encore, pour les génies de la dis-tu-danses?, de la méta-politique à base de camp de vacances, de camp d’été, de camp d’hiver, de camp syrien, de camp très loin, de camp à-rien, de club de sport, de club de tir, de club de cuisine, de club de lecture, de club de mes couilles ou de vidéos Youtube… Tout un nuancier de mosquées intactes en somme.
Bientôt, pourquoi pas, un projet de documentaire participatif nationaliste d’avant-garde sur les bienfaits des conversions de masse à l’islam qui permettraient de sauver la race blanche. Bientôt le nouveau manifeste de Rodolf On-la-lui-fait-pas qui dénoncera courageusement au péril de sa vie l’emprise judéo-maçonnique cosmopolite sur le 7ème arrondissement, Hollywood, Melun-Sud, la fachosphère et la librairie Tropiques (75014, Paris). On y arrive, compagnon. On y arrive… Le point Omega de l’imbécilité. Ce sera toujours plus con, toujours plus inefficace, toujours plus déconnecté de la réalité brute. Toutes ces merdes inutiles sont des selfies pris devant un tsunami. Avec un filtre faf qui fait froncer les sourcils et qui blanchit le teint. La Gauche châtrée lance ses ballons blancs dans le ciel, la Droite envoie ses bateaux en papier avec croix gammées sur le côté dans le caniveau… On aimerait rire dans ce rêve. Oui mais voilà : nous nous réveillons tous au même endroit du cauchemar, où le destin d’une nation désincarnée ne vaut plus que 3 bitcoins sur une cagnotte Leetchi ouverte par Célestin Révolté sur Facebook.

Qu’ont fait les Français ? Qu’ont-ils fait ? Pourquoi est-il trop tard ? Quand il fallait exiger l’autorité de l’Etat, ils votaient à gauche et réclamaient la prudence de la société civile en comptant et recomptant leurs droits acquis. Quand il fallait vouloir la révolte populaire intelligente, ils réclamaient l’autorité de l’Etat, et votaient à droite en comptant et recomptant leurs droits perdus. Quand il fallait vouloir de toutes leurs forces le carnage, le lynchage, l’anarchie et la mort, ils réclamaient la révolte populaire intelligente, pacifique et vivifiante, dénonçaient Breivik l’infâme ou Jean-Edouard le bêta qui lance des saucisses sur des mosquées, tout en comptant et recomptant des chefs-d’oeuvre du passé – qui chaque jour leur devenaient plus inintelligibles, plus incompréhensibles, plus lointains… Aussi, quand il faudra se battre pour que nous ayons encore des tombes – les derniers d’entre eux, derrière les barreaux, feront des directs sur Périscope : ils appelleront sans doute à une guerre armée de décolonisation et ce sera la veille de leur exécution publique par des imams républicains.

Rien de tout ceci n’est difficile à savoir, ni même à comprendre, compagnon. Ce qui est difficile par contre, c’est de croire ce que l’on sait : le peuple français s’est laissé mourir. Et nul ne percera jamais le secret intime de son anéantissement, le ressort de sa déprise funeste, quelle métanoïa vers l’Obscur lui aura eu commandé de s’éteindre en regardant son propre viol en Haute définition… Il emportera sa clef spirituelle incompréhensible, comme n’importe quel suicidé – un personnage de roman que le lecteur et l’auteur regardent s’évanouir dans les pages non écrites, ces marges disparaissantes qui se laissent deviner à l’extrême pointe des phrases les plus belles – comme cette brume inaccessible woolfienne où tout semble, un peu plus loin, se jouer, pour de vrai…
A des années lumières de toute forme de défaitisme, ce que je viens d’écrire est pour moi de l’ordre de la certitude. Et ce, pour une raison précise : c’est que nous ne sommes même pas en situation aujourd’hui d’honorer les conditions de possibilité d’une action qui aurait été pertinente il y a trente ans. Elle aurait hic et nunc autant de sens que d’acheter des vaccins contre la grippe à un pestiféré. Aucun optimisme de volonté ne peut quoi que ce soit contre l’ordre du temps. Aucun désir ne peut quoi que ce soit, qui ne soit étayé par une raison lucide. Hell is truth seen too late…
Il semble d’ailleurs qu’une élucidation soit à l’oeuvre et que nous assistions déjà à une nouvelle partition européenne – phase préparatoire d’une autre histoire qui se jouera sans nous. Quelle ironie ! L’Est et l’Ouest se séparent de nouveau à l’intérieur du technocosme mondialisé. A l’Occident, de l’Allemagne à l’Angleterre, une union panafricaine bientôt complètement islamisée, protectorat américain d’occasion (pour combien de temps ?) ; et à l’Orient, entre la Pologne, l’Autriche et jusqu’à Moscou, une union de l’Europe traditionnelle, de facto, protectorat de la Russie. Je te le prédis et je ne prends aucun risque, compagnon : il y aura un nouveau mur de Berlin, et de nouveaux miradors, et de nouvelles frontières infranchissables, et de nouvelles polices politiques qui empêcheront qu’un monde communique avec l’autre. Il y aura l’Afrique jusqu’au pays de Bade et l’Afghanistan jusqu’à Oslo. Il y aura des restes de civilisation cousins de la nôtre de Budapest jusqu’à Vienne. Mais pour des générations nombreuses, cet Ouest où nous sommes nés nous, sera lui, perdu, parce qu’aucun peuple n’en a jamais sauvé un autre contre son gré, et que le nôtre, subverti jusque dans ses plus puissantes élites, démoralisé jusque dans les tréfonds de son bas-peuple, a en fait accepté l’idée qu’il devait disparaître. Ce sera donc soit l’exil, avant que le mur ne se ferme, soit le château-fort, tant que tes murs encore tiennent.
Ta dernière chance, compagnon, c’est que, comme un virus, toi et quelques autres, ta famille, tes amis, parveniez, n’importe où, protégés contre tout et tous, à maintenir votre langue et votre mémoire et votre peau. Exilés ou renégats… Mémoires incarnées d’une certaine fin du monde − mermera − mourning… Que vous soyez les témoins de cette chute fabuleuse, ce désastre extraordinaire de silence, de fluidité, de rapidité – cette mort comme la chute d’une brindille dans un rapide, pour que peut-être, un jour, l’on puisse dire : nous autres, nous descendons du peuple français – vous souvenez-vous de lui ? L’avez-vous connu ? Savez-vous sa langue ? Ce peuple dont la chute fut aussi honteuse que l’origine sublime. Nous conservons en nous le souvenir de ses œuvres les plus nobles. Il nous sert de boussole, parfois, dans la détresse de nos vies, lorsque l’avenir nous fait trop peur.
J’espère l’inespéré : qu’un peuple sans nom encore, se souvienne de nous avec l’amour que l’on porte à un parent perdu. Il nous reste ce myosotis à lui jeter, en espérant qu’il l’attrape et qu’il ne nous oublie jamais…"
Ulysse Invictus
Source : blog
Utilisateur anonyme
31 juillet 2018, 00:08   Re : Mémoires d'exil du proscrit Ulysse. Dernier billet
Il y a le style et le style. Prenez un texte qui se tient bien et introduisez-y le mot métanoïa : le bel édifice, fissuré, s'effondre.
Mêmes précautions à prendre avec mise en abyme : n'utilisez la locution que si vous êtes suicidaire.

(Roger Simka, service de remigration des coquilles et autres nocences de l'écrit francophone.) 

A fond vers Romans, capitale de la chaussure ; nombreux lacets.
Réponse à “Roger Simka”

Les derniers textes d'Ulysse sont magnifiques, tragiques et, pour qui est directement concerné par ce qu'il décrit, désespérants. Dans ces conditions, n'en retenir qu'un mot peut-être contestable, une faute d'accord ou d'orthographe relève de l'insensibilité, de la petitesse, de la mesquinerie.

Au reste, en quoi son emploi du mot “métanoïa” mériterait-il l'opprobre ? C'est un vieux mot grec qui signifiait « se donner une norme de conduite différente, supposée meilleure », lit-on dans wikipédia. Composé de la préposition μετά (ce qui dépasse, englobe, met au-dessus) et du verbe νοέω (percevoir, penser) ou du substantif noûs (esprit), il désigne une transformation de la psyché, une mutation spirituelle vers un état supposé meilleur, un au-delà de nous, au-delà de l'instinct comme de la pensée rationnelle. En somme, si la paranoïa est le fait d'être “à côté” de son esprit (l'équivalent exact du trivial “être à côté de ses pompes”), la métanoïa est la métamorphose au-delà de l'être réel vers un état supposé absolument bon — le suicide par volonté de perfection altruiste, l’accès au stade suprême de l'Empire du Bien. Il me semble que cela exprime très bien ce qu'Ulysse veut dire.
Roger Simka proche de la sortie de route...
Pendant que Yaël Woody-Wood se repoudre le nez et que Marlène Ciabatta (les grosses sucent mieux) fait darder ses loches à l’Assemblée

Du grand style, en effet...
Avec ses histoires de chaussures et de lacets il doit se savoir l'arrière-train prêt à goûter du "45-fillette", comme on disait.

[fr.wiktionary.org]

Il est temps de remigrer Simka vers le continent Grevisse qu'il n'aurait jamais dû quitter.
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