Alerte rouge à la coquille.
Je remarque que de nombreuses coquilles
émaillent (comme on dit pour faire élégant) la transcription sur une page Facebook appartenant à Renaud Camus du deuxième discours de Lunel.
Je n'en aurais rien dit s'il n'y avait pas ce problème supplémentaire dont je viens de m'apercevoir : cette transcription est reprise par au moins deux sites, qui ont fait des rectifications partielles, heureuses ou non. Ainsi sur
Minurne, le « dey d’Alger » est devenu le « bey d’Alger ».
Voici une liste partielle des coquilles ou des erreurs à rectifier dans une publication future.
— une batailles ==> une bataille
— Il y aussi que ==> Il y a aussi que
— nous de descendons pas ==> nous ne descendons pas
— les masques patenôtres ==> [Incompréhensible. Ses masques paternes ? Ses masques et ses patenôtres ?]
— Faurrisson ==> Faurisson
— Mister M. pour présider aux commémorations de Verdun ==> Black M pour...
— le gouvernement de s’en émeut pas ==> ... ne s’en émeut pas
— Mister M., enfant chéri du ministère de la Déculturation ==> Black M, enfant chéri...
— les palinodeurs ne peuvent plus palinoder ==> [Mieux : les palinodieurs ne peuvent plus palinodier]
— accueillis à bras ouvert ==> ... à bras ouverts
— Qu’ils ne se cherchent d’excuses ==> Qu’ils ne se cherchent pas d’excuses
Etc.
(Roger Simka, service de remigration des coquilles et autres nocences de l'écrit francophone.)
Sur mon électrophone gyroscopique j'écoute actuellement C'est un air
de Léo Ferré (1966) :
« J' te dis salope, tu m' dis ta gueule,
Les voisins peuvent penser c' qu'ils veulent,
Mais y a une chose qu'ils savent, m'amie,
C'est qu'on n'est pas d' l'Académie. »