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Communiqué n° 596, samedi 8 mars 2008 : Sur les querelles actuelles au sein du patronat français

Communiqué n° 596, samedi 8 mars 2008
Sur les querelles actuelles au sein du patronat français

Le parti de l'In-nocence, tandis que se déchirent parmi les scandales et les pseudo-révélations les principales personnalités du patronat national, et tout particulièrement de l'industrie, ne peut oublier le rôle qu'a joué cette caste, depuis trente ans et davantage, dans la libanisation à marches forcées de la France, par le biais d'une immigration sans cesse plus nombreuse dont l'afflux incontrôlé permettait toutes les pressions sur les salaires et mettait les travailleurs autochtones dans une situation permanente d'inquiétude pour leur emploi, voire de chômage.

Le parti de l'In-nocence ne croit certes pas que l'immigration de masse a été provoquée par une demande et un appel perpétuels de notre pays, qui aurait eu besoin d'elle pour se reconstruire ; il croit en revanche que le flot constant d'étrangers, attirés par la comparative prospérité de la France et par son système social mirobolant dès lors qu'il était vu d'au-delà les mers, a trouvé l'une des forces sociales, politiques, économiques et médiatiques les plus enclines à s'accommoder de lui, voire à l'encourager, en ces patrons de l'industrie française dont les pratiques n'en finissent pas d'être aujourd'hui exposées pour ce qu'elles sont.
A part cet adjectif "comparative prospérité" qui me gêne ce communiqué est vrai, trop vrai.

Le patronat et son complice l'intelligentsia francaise sont les fossoyeurs de la France.
Lu dans le "Monde" :

Où est donc passée la classe ouvrière blanche britannique ? Avec l'écrasement de la grève des mineurs par Margaret Thatcher en 1985, l'irrésistible ascension de la classe moyenne "blairiste", l'avènement du multiculturalisme et l'immigration de masse des pays de l'Est, les cols bleus de souche ont disparu du paysage politique et social, s'inquiète la BBC. Le retentissement de plusieurs émissions de la chaîne publique sur le thème de "la tribu oubliée" souligne l'ampleur de cette cassure.


"Notre objectif est d'analyser ce qui est advenu de cette classe sociale durant une période de changements dramatiques qui a bouleversé le pays. Sa voix est devenue inaudible", explique Richard Klein, le producteur de "The White Season", une série de reportages chocs consacrés à l'aliénation des petits Blancs britanniques. Pour une raison ou une autre, les ouvriers, vivant majoritairement à Londres et dans le nord du pays, attribuent à l'immigration, à la construction européenne, au multiculturalisme l'origine de leurs problèmes.

La révolte sourde des habitués du Wibsey Working Men's Club, un club d'anciens mineurs de Bradford, dans le Yorkshire, constitue un terreau fertile aux thèses du BNP, le British National Party, équivalent du FN français, très actif à l'échelle locale.

Son programme met en évidence la colère, l'ignorance, les frustrations et la peur de l'avenir des Blancs "d'en bas" qui se déclarent trahis par le New Labour au pouvoir depuis 1997. Sans parler du racisme, affiché et sans complexes. Ainsi, à Barking, à l'est de la capitale, un vieux cockney déclare ne pas vouloir de voisins noirs tout en reconnaissant que son beau-fils est antillais...

L'écrivain Michael Collins nuance le tableau. A lire l'auteur de The Likes of Us : a biography of the White Working Class, la majorité de la classe ouvrière blanche a profité de la formidable croissance économique de l'ère Thatcher-Blair pour quitter ses quartiers de prédilection du centre-ville. "Les cols bleus ont recréé leurs institutions dans de nouveaux territoires, dans les confins des banlieues, le pub, le bingo, le foot", écrit-il. Restent les "perdants" blancs, les travailleurs les moins qualifiés et les retraités : ils cohabitent aujourd'hui avec les minorités noires et asiatiques qui dominent désormais les zones populaires des grandes villes anglaises.

Cet exode blanc "à l'américaine" des villes inquiète le président de la commission pour l'égalité raciale et les droits de l'homme, Trevor Phillips, qui redoute son impact sur des relations communautaires déjà très fragiles.

Marc Roche
Article paru dans l'édition du 09.03.08.
10 mars 2008, 12:59   Depuis toujours
L'attitude du patronat est celle qui est parfaitement décrite par ce communiqué, mais c'est une attitude qui remonte au moins aux débuts de la Troisième République (immigration belge dans le Nord, puis italienne), poursuivie et amplifiée sous la Quatrième République (immigration nord-africaine en régions parisienne, lyonnaise et plus généralement dans les bassins industriels).

Le patronat a continué ainsi sous la Cinquième République.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
10 mars 2008, 18:17   Re : Depuis toujours
Qui a souhaité la politique de regroupement familial, sinon le patronat français ?

Le patronat français, outre ses calculs et sa rapacité naturelle et naturellement bienvenue, semble avoir ajouté le défaut d'être sentimental. Regrouper les familles immigrés, voilà qui est "radical", "coeur à gauche", et bon calcul, s'était-on dit avec le giscardisme. Le capitalisme français, humain, visionnaire dans les années 70, commit l'irréparable. Le génie du capitalisme est de savoir, dans un long premier temps tout au moins, se servir habilement de l'irréparable, savoir ce qui, bien plus tard, sera pour le reste de la population, désastre, afin d'en tirer sa substance et sa survie, et de "se relancer" sur ses rails.

Tout ça se paye, bien entendu, mais bien tard et pas pour tout le monde mêmement.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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