cela m’évitera en même temps de laisser penser que, cédant à l’arrogance, je me glorifie moi-même
L'inconscient politique, ici celui du blanc-bec hystérique qui nous sert de "président", pénètre tout, jusqu'à guider la main du traducteur qui se prend, malgré elle, à son corps défendant, à monologuer cette présidence.
Sacré piano (comme le chantait Aznavour) que celui de l'inconscient, qui, comme dans certain film noir, fait nuitamment surgir une main seule, sans corps, pour jouer sa partition de malheur.
Les traducteurs, pis peut-être que les auteurs, sont des figures de la hantise. Ils sont hantés par le monde qui traverse l'écrit pour y dire sa politique et en articuler l'inconscient.