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Côte à côte

Envoyé par Thierry Noroit 
15 octobre 2018, 17:13   Côte à côte
Renaud Camus, Discours à la XVIIe chambre, 21 février 2014, p. 19 :

Il y a un risque de choc, d'opposition frontale, qu'on aggrave singulièrement en l'ignorant, comme l'ont fait nos dirigeants depuis quarante ans en laissant plusieurs civilisations très différentes, maintes cultures, nombre de peuples et de communautés constituées, s'installer côte à côte sur le territoire de notre patrie, et se le partager de moins en moins doucement.

Gérard Collomb, déclaration du 3 octobre 2018, jour de sa démission :

Aujourd’hui, on vit côte à côte. Moi, je le dis toujours : je crains que demain on vive face à face.

Ils cherchent vainement quelqu'un pour remplacer Collomb. Il est tout trouvé.

(C'est moi qui souligne).
15 octobre 2018, 19:41   Re : Côte à côte
Assurément, aucun des responsables politiques, quels que soient leurs bords, n'est dupe du "vivre-ensemble", dont ils savent qu'il ne peut être au mieux que de la "cohabitation".

Mais aucun ne croit non plus à une "re-migration" pacifique de plusieurs millions de personnes, dont la plupart ont la nationalité française.

Aucun de ces responsables politiques ne veut d'une guerre civile qui serait la conséquence nécessaire d'une véritable politique de "remigration", même si ses promoteurs prétendent le contraire, sans doute pour des raisons tactiques mais contre toute évidence.

Dès lors, le débat politique ne peut plus porter que sur les moyens de renvoyer chez eux autrement qu'au compte-goutte les clandestins, de limiter de nouvelles arrivées et de partager le territoire entre les communautés pour éviter l'enchaînement des "guérillas urbaines".
16 octobre 2018, 10:42   Re : Côte à côte
L'affirmation obstinée du concept (et de l'espoir) de remigration, fût-il apparemment irréaliste, ne m'apparaît pas inutile, ridicule ou contre-productif. Pas du tout. C'est un horizon d'attente. Pas plus inatteignable que la société sans classe ou le dépérissement de l'Etat. Mais pas moins. Ce que les lois ont fait (accorder la nationalité française à n'importe qui) d'autres lois peuvent le défaire.
16 octobre 2018, 11:23   Re : Côte à côte
Ce que dit Thomas est frappé au coin du bon sens.
16 octobre 2018, 12:16   Re : Côte à côte
Pas plus inatteignable que la société sans classe ou le dépérissement de l'Etat. Mais pas moins.

Bizarrement, nos contemporains de l'Ouest ont tiré un bilan mitigé des 74 années de régime soviétique à l'Est et ils se sont mis à douter des bienfaits de "l'affirmation obstinée" de certains "horizons d'attente".

Par exemple, lors de la dernière élection présidentielle, les Français n'ont pas jugé utile de prendre le risque de se ruiner dans l'espoir de retrouver la maîtrise de leurs frontières nationales. En quoi ils me semblent avoir fait preuve de beaucoup de bon sens.

Si on leur avait au contraire proposé de renforcer l'unité de l'Europe afin de la doter de véritables frontières extérieures...

Ce que les lois ont fait (accorder la nationalité française à n'importe qui) d'autres lois peuvent le défaire.

Remplacer le droit du sol par le droit du sang, pour l'avenir et par un processus démocratique, cela paraît crédible en effet (même si les chances que cela se produise sont infimes) .

Mais priver de la nationalité française des millions de personnes qui l'ont déjà acquise pour ensuite les renvoyer dans leurs pays d'origine respectifs (qui n'en voudront pas), sans que cela produise une guerre civile...
16 octobre 2018, 18:34   Re : Côte à côte
La guerre civile est en cours — sauf qu'elle n'est pas civile ou en tout cas pas principalement civile et qu'elle est, pour le moment, encore assez froide, ou tiède, mais ça chauffe chaque jour davantage. Ne pas le voir c'est se laisser abuser par l'ignominie des médiatres qui rangent les épisodes de cette guerre au rang des faits divers, quand ils en parlent, comme on pousse les saletés sous le tapis, qui parlent de “quartiers populaires” ou de quartiers tout court pour désigner les territoires conquis, etc.

C'est pourquoi dire que la remigration déclenchera la guerre civile n'a aucun sens.
16 octobre 2018, 20:23   Re : Côte à côte
Incontestablement, une "guerre civile" est en cours mais pas au sens ordinaire que l'on donne à cette expression quand on parle par exemple de la guerre d'Espagne : ne pas voir la différence, c'est se laisser abuser par l'idéologie qui consiste à rabattre toujours le présent sur le passé.

Autrement dit, la situation actuelle est sans précédent historique et il faut la penser et la traiter comme telle.

Elle n'est ni "une guerre civile", au sens de la guerre d'Espagne, ni une "Occupation", au sens de celle que la France connut de 1940 à 1945, elle n'est pas une "colonisation" comparable à celle que les puissances européennes opérèrent en Afrique, même si des éléments de ces différentes expériences peuvent se retrouver aujourd'hui.

La remigration, c'est-à-dire le fait de priver de la nationalité française des millions de personnes qui l'ont déjà acquise pour ensuite les renvoyer dans leurs pays d'origine respectifs qui n'en voudront pas, déclencherait une "guerre civile" qui serait mille fois plus violente que celle que nous connaissons aujourd'hui.

Vous pouvez souhaiter ou seulement accepter une telle guerre civile, comme une conséquence nécessaire de la libération de l'Europe, mais vous ne pouvez pas sérieusement dire qu'elle serait comparable à la situation actuelle.

Ajout : peut-être que je n'ai pas compris le sens que vous donnez au terme "remigration" ?...
17 octobre 2018, 00:12   Re : Côte à côte
La guerre en cours, je préfère pour ma part la qualifier de guerre de conquête plutôt que d'occupation au sens 40-44, et c'est d'ailleurs plus grave et beaucoup plus difficilement réversible concernant l'avenir du peuple français. Elle n'est civile que parce qu'une partie de la population française et la majorité de ses dites “élites” collaborent avec le conquérant, un peu comme on a pu dire que la guerre d'Algérie avait aussi été une guerre civile parce qu'il y avait davantage de harkis que de fellagas.

Pour éviter que cette guerre de conquête plus ou moins “froide” ne se transforme en guerre civile à l'espagnole il n'y a que deux scénarios possibles, je crois : la soumission, pour cela il suffit de suivre doucement la pente actuelle, ou le retournement de la situation avant qu'elle ne puisse plus être retournée autrement que par la guerre “chaude” en forme de Reconquista.

Outre l'arrêt à peu près absolu de toute immigration extra-européenne, qui va sans dire, la remigration est le moyen imaginé pour obtenir ce retournement avant la guerre et sans elle. Nous n'en avons pas tous exactement la même idée, et elle reste donc à préciser. Pour ma part ce concept se résume assez facilement dans son principe par un choix clair : l'assimilation des immigrés et descendants d'immigrés ayant la nationalité française (assimilation pleine et entière, au sens le plus traditionnel du terme) ou la valise. L'application concrète sera bien sûr plus complexe mais il y a des pistes (prénoms, serment au drapeau, adoption des mœurs françaises, etc.) et de toute façon, à peu près tout vaut mieux que l'agonie dans l'abjection que nous vivons aujourd'hui.
17 octobre 2018, 09:26   Re : Côte à côte
''et de toute façon, à peu près tout vaut mieux que l'agonie dans l'abjection que nous vivons aujourd'hui.''

Je le pense aussi.
17 octobre 2018, 20:16   Re : Côte à côte
L'application concrète sera bien sûr plus complexe

Ça c'est sûr.

Déchoir de sa nationalité une personne au motif qu'elle ne voudrait pas donner à ses enfants des prénoms "français" ou qu'elle refuserait de "franciser" le sien ou de saluer le drapeau ou parce qu'elle "foutrait le souk" à l'occasion d'un mariage "communautaire"..., vraiment ?

Admettons cependant.

Pour "faire prendre la valise" à des nationaux français, puisque la plupart des "nocents" l'ont acquise, il faudrait, après les avoir dénaturalisés pour défaut d'intégration, leur trouver un pays d'accueil, si l'objectif est bien de s'en débarrasser et pas de créer des apatrides "nocents" sur le sol français.

Hors le cas des "doubles-nationaux", et sauf recours à la force c'est-à-dire à la guerre, on voit mal comment la France pourrait imposer ses dénaturalisés à d'autres États, lesquels n'en voudraient en aucun cas.

Concernant les doubles-nationaux, les États concernés pourraient eux aussi déchoir de leur nationalité ceux que la France voudrait expulser, afin que nous nous retrouvions avec des apatrides sur les bras...

L'hypothèse d'un échange de populations, comme il y en eut lors du démantèlement de l'empire ottoman, doit être exclue car il n'y a plus d'Européens dans les pays musulmans, sauf à considérer comme tels les derniers coptes d'Egypte et à les échanger contre des arabes musulmans dénaturalisés...

Donc, en fait, sauf recours à la guerre, la version "réaliste" d'un programme de "remigration" se réduirait :
- à empêcher de nouvelles entrées ;
- à expulser les personnes qui séjournent irrégulièrement en France ("les sans papiers") ;
- à dénaturaliser et à expulser les "nocents aggravés" (les terroristes) qui ont une deuxième nationalité (mais si l'autre État procède lui aussi à la dénaturalisation du criminel, celui-ci devient un apatride inexpulsable).

Assurément, l'application d'un tel programme serait de nature à changer "le climat politique" du pays mais certainement pas sa composition ethnico-religieuse, contrairement à ce que peut laisser croire le terme "remigration".
18 octobre 2018, 01:33   Re : Côte à côte
C'est pourquoi le champ d'application devra être plus large.
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