Lesbiennes vs Poilus

Verdun 1er novembre. Devant l’Ossuaire de Douaumont, 4 jeunes filles, incontestablement lesbiennes, contemplent les rangées de croix. L’une, caricaturale créature haineuse, s’exclame : « bah, ce sont des hommes »...

[i.skyrock.net]

Merci de cette image forte.

Ressentiment de rivales, peut-être : il est notoire que nombre de lesbiennes, surtout celles se réclamant des mouvances écologistes, privilégient l'aspect le plus "naturel" possible et ne se rasent ni les jambes ni les aisselles, sans parler de l'entre-jambe, de sorte qu'elles sont elles-mêmes passablement poilues...

Verdun tombé, Paris atteint, la France vaincue comme en 1870, comment la société aurait-elle évoluée et en quoi la vie de cette donzelle en aurait-elle été affectée ? Sans s’afficher, le saphisme existait, il aurait continué à exister. Avec autant de permissivité ? On peut s’interroger.
En tout cas, poilues ou non, ces militantes affichent quasi-toujours une agressivité désagréable.

le » tablier de sapeur »[goo.gl]

On me dira que ça n'a aucun rapport, probablement avec raison, mais je ne trouve pas l'attitude de cette militante plus blâmable en soi, et certainement moins coupable, que le comportement de certaines ganaches du haut-commandement français en 14-18, qui ont laissé les hommes pourrir et crever comme des rats dans des proportions si ahurissantes.
Elle n'y est pour rien, la harpie, aussi antipathique et bête soit-elle, alors qu'un soldat doit aimer ses hommes et les protéger autant que possible, surtout dans ce sacrifice invraisemblable qu'on leur demande de faire : mourir pour les autres.

Et du Chemin des Dames au mont de Vénus, si l'on me pardonne cette niaiserie, je suis pour ma part un baudelairien (et un camusien, bien sûr) convaincu, et les pubis glabres me navrent, me scandalisent même ! je trouve aussi goût aux aisselles hirsutes, comme des sortes de prolégomènes ; l'épilation des jambes peut se défendre.

Qu'en pensent les In-nocents ?


Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze,
Et sous un ventre uni, doux comme du velours,
Bistré comme la peau d'un bonze,

Une riche toison qui, vraiment, est la soeur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure !

Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal

Citation
Alain Eytan
les pubis glabres me navrent, me scandalisent même ! je trouve aussi goût aux aisselles hirsutes, comme des sortes de prolégomènes ;

Je plussoie, comme on dit dans la blogoboule !

Merci, cher Didier Goux, votre plussoyement me fait plaisir.
Mais puisque nous sommes lancés sur le sujet, je me permets d'ajouter que le pire en la matière me paraît bien être les velléités artistiques de quelques bonnes femmes qui veulent ménager des effets plus travaillés, en jardin français éventuellement : coupes claires dégageant complètement les lèvres tout en laissant pauvrement subsister par dessus des sortes de gazons malingres tondus ras les pâquerettes, minou façon petites moustaches, ou carrément donner à la chose un aspect superlativement sex de vieux Chinois dolichocéphale à la longue et fluette barbichette, l'horreur, ou alors c'est pour Francis...
Mesdames, ne touchez pas à votre entre-cuisses !

Les lecteurs du journal de Renaud Camus ( dont je suis) vous diront que vous êtes bien ses disciples...

En tant qu'hétérosexuels (je parle pour M. Eytan et moi-même…), nous sommes en quelque sorte ses disciples pervers.

Citation
Pierre Billen
Verdun tombé, Paris atteint, la France vaincue comme en 1870, comment la société aurait-elle évoluée et en quoi la vie de cette donzelle en aurait-elle été affectée ? Sans s’afficher, le saphisme existait, il aurait continué à exister. Avec autant de permissivité ? On peut s’interroger.
En tout cas, poilues ou non, ces militantes affichent quasi-toujours une agressivité désagréable.

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L’Autre siècle, uchronie dirigée par Xavier Delacroix, 320 p., Ed. Fayard.