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Le pacte de Marrakech 10-11 décembre 2018

Envoyé par Pierre Billen 
J’ai d’abord cru à un fake mais non c’est bien réel. L’humain matière indifférenciée...
11 novembre 2018, 16:14   Autre façon de voir les choses
À bien y réfléchir, j'ai plutôt l'impression que nombre de migrants ne se mélangent pas, donc ne s'indifférencient pas, mais persistent invariablement dans leur être, et c'est bien ce qui leur est reproché au premier chef, de n'avoir en tête que ce qu'ils sont, et éventuellement de l'imposer aux autres : ce qui à terme pourrait produire non de La MHI (Matière Humaine Indifférenciée) mais la GDAH (Grande Différenciation At Home)...
C'est bien tout l'absurde de cet état de fait Alain, la Matière Humaine Indifférenciée est rejetée par absolument tout le monde à l'exception de ses promoteurs entêtés : ceux qui, dans l'esprit de ces promoteurs, sont censés y pourvoir par leur venue chez les autres en rejettent le programme "en persistant dans leur être", comme vous dites; quant aux autres, ceux à qui les premiers sont imposés, ils s'affirment chaque jour un peu plus eux aussi déterminés à se différencier et rejettent mêmement ce programme. Le projet MHI en Europe est une utopie morbide, bien comme l'était, par exemple, le Communisme, qui a chu comme un fruit mûr en quelques semaines alors qu'il s'était présenté aux hommes comme le programme même de l'humanité.

C'est le propre des utopies mortifères : personne, dans le réel, ne les soutient, la doxa à laquelle elles sont suspendues ne tient elle-même que comme un consensus tout aérien, hors sol et hors les mains des hommes, si bien qu'une fois balayée à tout jamais du paysage politique et mental dominant, on en vient à se demander si tout ce temps on n'avait pas rêvé, somnambulisé la chose. Il n'y a absolument personne, en Europe, qui souhaite cette indifférenciation dans l'asservissement utilitaire (la consommation, comme jadis la production, se déploie sur l'axe utilitaire, est la force arraisonnante ultime, la machine qui tracte le train de la MHI), chacun s'y laisse prendre, le nez dans son smartphone, mais renacle à la moindre occasion, sait ce qu'il en est, ce qu'il en coûte de se laisser mener ainsi.

Il n'y a plus personne qui croit en le discours que distillent les élites à Bruxelles et ailleurs. C'était tout différent dans les années 60 ou 70, où les gens croyaient (tenaient des discours articulés positifs sur le modèle de société motivant leur crédo), qui en la possibilité du bonheur et du progrès par et dans la société moderne (industrielle, de consommation, des loisirs, etc.), qui en l'avenir radieux du socialisme dont il fallait hâter l'avènement par le militantisme révolutionnaire, voire seulement militantisme "de gauche" (jusqu'à l'élection de Mitterrand en 1981).

Aujourd'hui les gens ne croit plus en rien si ce n'est cela : leur différenciation (dont la propagande victimaire et catégorielle universelle n'est qu'un volet en même temps que la plus éclatante et persistante manifestation de cette foi nouvelle). L'ironie, fort comique, est que tout ce qu'il est convenu de désigner comme "l'élite" en Europe, s'acharne à vouloir donner vie à une vision contraire, celle de l'indifférenciation moulée dans les impératifs économiques et techniques et la déterritorialisation des hommes qu'ils emportent. Le divorce est net, consommé entre ce discours et les aspirations des hommes quels qu'ils soient (musulmans compris, bien évidemment). Les élites, alors, ont forgé ce terme passe-partout : populisme pour désigner les foules des hommes et la cohorte des nations qui leur tournent le dos ; dans ce schéma, ce terme de populisme, tient le rôle de "la réaction" dans le verbiage des apparatchiks moscovites ou castristes, ou maoïstes. Il occupe la place même que l'autre lui a tenue chaude pendant 70 ans : les peuples des nations de Visegrad placent leur avenir entre les mains de "populistes" comme le dit Bruxelles et ses porte-parole, exactement de la même manière qu'ils l'avaient criminellement confié "à la réaction" (et aux "fascistes") dans la bouche de Brejnev. Ces peuples et ces nations, qui n'ont toujours fait rien d'autre que de "persister dans leur être", sont ainsi passés en quelques années du statut de "chiens courants du capitalisme et de la Réaction fasciste" à celui de "populistes fascisants" sans avoir bougé d'un poil dans leur revendication à être. L'UE, c'est l'URSS refondée. Sa MHI, c'est le grand remaniement des peuples et des frontières dans l'Union des Républiques Soviétiques, le grand loft de la décivilisation.
Autre parallèle, étrange et sans doute éclairant : en 1990 à Moscou, ce n'est guère que chez les personnes âgées, qui avaient connu la Guerre, etc. que l'on trouvait encore des éléments convaincus que l'Urss avait un avenir ; même phénomène ici, en France, où Macron a fait un carton dans le troisième âge.

Quand le discours des élites ne trouve plus d'écho que dans la tranche d'âge des sexagénaires et au-delà, un tournant est proche. Un bouleversement historique se présente à l'horizon. Le Macronisme, et le mouvement d'indifférenciation des peuples par la submersion migratoire qu'il promeut, après avoir beaucoup perdu de son attrait aux yeux des dames âgées qui avaient voté Macron en 2017, n'a plus guère que les Black Blocks sur qui il peut compter (pour casser et remplacer, les choses, les gens), soit la milice d'un régime à l'agonie.
Quand j'écris, depuis maintenant des années, que l'UE est d'essence impériale, comme l'était l'URSS, tout le monde ricane, pouffe, s'esclaffe et zappe.

Et quand c'est notre ministre de l'Economie, Bruno le Maire, qui le proclame ? Il est peut-être temps de se réveiller :

Cet abruti a féminisé "empire" dans son tweet. Gageons qu'il pensait à Merkel.
Quand j'écris, depuis maintenant des années, que l'UE est d'essence impériale, comme l'était l'URSS, tout le monde ricane, pouffe, s'esclaffe et zappe.

Ah mais pardon, ça n'empêche pas de rire (et pleurer) aussi de Bruno Le Maire.
Pour ceux que cela intéresse, voici le texte du Pacte de Marrakech qui doit être signé ce 10 décembre. Je m’etonne que ce document si important pour les migrations soit si peu débattu. Encore un mauvais coup en loucedé ?

[undocs.org]
C’est bien un mauvais coup; de non-contraignant, voilà t’y pas que ce Pacte mute subitement et deviendrait d’apres Madame la Chancelière, contraignant pour tous les États.


Répondant le 12 octobre au Bundestag à une question du député AfD Martin Hebner qui lui faisait remarquer qu’un certain nombre de pays, dont des États membres de l’UE, avaient rejeté le Pacte de l’ONU sur les migrations, la chancelière Angela Merkel a déclaré (vers 2’50 »):

« Si, lors de l’Assemblée générale de l’ONU la semaine prochaine, le pacte est à nouveau discuté et qu’il est adopté, un État membre pourra demander un vote. Pour ce vote, il faudra alors que deux tiers des pays de l’ONU l’approuvent, et dans ce cas cela s’appliquera à tous. Il en est ainsi lorsque des décisions sont prises à la majorité. »

(Texte allemand : « Wenn bei der UNO-Vollversammlung nächste Woche der Pakt noch einmal zur Debatte steht und angenommen wird, dann kann ein Mitgliedsstaat Abstimmung verlangen. Diese Abstimmung muss dann so sein, dass zwei Drittel der Länder der VN dem zustimmen, und dann ist es für alle gültig. Das ist nun mal so, wenn es um Mehrheitsentscheidungen geht. »

In Françoisdesouche
Le jour même de l'adoption du pacte, l'ONU a donné une conférence de presse à Marrakech au cours de laquelle le porte-parole qui répondait aux questions des journalistes a annoncé qu'en vertu du caractère d'engagement légal du pacte (« the legally binding nature of this document »), les nations signataires allaient devoir en transposer les dispositions dans les législations de leurs pays.
La phrase en question est à 6' 45" de cette vidéo.
Des généraux e.r. qui entrent dans la danse, ça va valser.

Dans une lettre ouverte, un groupe de généraux à la retraite demande au chef de l’Etat de ne pas ratifier ce texte.
Un ancien ministre de la Défense, dix généraux, un amiral et un colonel. Dans un contexte de crise politique issue de la fronde des Gilets jaunes, un groupe d’officiers à la retraite vient de contresigner une lettre ouverte, demandant à Emmanuel Macron de renoncer à signer le pacte de Marrakech.
In Le Parisien
à Marcel qui écrit :

Le jour même de l'adoption du pacte, l'ONU a donné une conférence de presse à Marrakech au cours de laquelle le porte-parole qui répondait aux questions des journalistes a annoncé qu'en vertu du caractère d'engagement légal du pacte (« the legally binding nature of this document »), les nations signataires allaient devoir en transposer les dispositions dans les législations de leurs pays.
La phrase en question est à 6' 45" de cette vidéo.


(l'ONU fait traduire en français "legally binding" par "juridiquement contraignant")

Le Plan d'action 21 ("Agenda 21") sur l'environnement et l'avenir de la planète, signé à Rio en 1992 était lui aussi "non contraignant", ce qui ne l'a pas empêché d'engendrer, au fil des ans, le GIEC, le Protocole de Kyoto et un remodelage général du Droit de l'environnement jusqu'à la conférence de Paris (COP21) aux objectifs chiffrés et parfaitement contraignants. La généalogie des grands instrument onusiens suit un modèle immuable, qui en l'espace d'une ou deux décennies les fait évoluer d'un tronc générique non contraignant vers un essaimage d'engagements contraignants et chiffrés pour les pays. Inévitablement les "recommandations" de ces grands instruments "non contraignants" finissent par se transcrire dans les législations nationales, c'est leur destination. Il y a bien "grand plan" chez ceux qui concoctent ces vastes accords de principe sur la scène internationale, et les visions complotistes qui s'y opposent ne sont souvent que le pendant de ces "visions" que nourrissent ces maîtres du monde, qui se piquent ouvertement d'être les maîtres artisans de l'humanité future.

Par ailleurs on aimerait voir souligner davantage cette contradiction des positions de l'ONU qui soutient, parraine et co-organise les initiatives locales africaines visant à fixer les populations dans et par un essort de l'agriculture, notamment, à les retenir sur leurs territoires afin d'en mieux gérer ce qu'elle appelle "les paysages" (soit les équilibres naturels face au dérèglement climatique), et qui donc s'opposent à leur désertion générale par ces populations, et d'autre part cette entreprise de facilitation et de massification de l'émigration africaine vers le monde développé. L'émigration africaine est une désertion des impératifs de développement et de gestion des équilibres naturels sur le continent noir. La main gauche de l'ONU ne semble pas savoir ce que fait sa main droite. Ce pacte de Marraketch n'est pas seulement une gifle assénée à l'Europe : il va à l'encontre de tout ce que l'ONU (par la FAO en particulier) s'efforce de réaliser ou de promouvoir en Afrique.
15 décembre 2018, 16:36   Prestige de l'uniforme
Ne peut-on soutenir que, concrètement, les dirigeants peuvent toujours mener la politique qu'ils veulent, en matière d'immigration, pourvu qu'ils y soient suffisamment déterminés et que leur action soit clairement consensuelle dans leur pays ? L'Italie n'a-t-elle pas réduit drastiquement, presque totalement je crois, le nombre de migrants arrivant sur son territoire, sans que les foudres de l'UE, dont elle est toujours membre, ne s'abattent sur elle, du moins de façon qui l'affecte si durement qu'elle soit contrainte de changer de politique ?
Aussi est-il vraiment besoin de se monter à ce point le bourrichon avec un "pacte" qui semble tout de même receler de si grandes incertitudes et possibles interprétations quant à son caractère éventuellement "contraignant" que, le moment venu, with the right man at the right place on puisse sans trop d'états d'âmes s'en battre gentiment l'œil et en faire des papillotes ?
Reste qu'on peut aussi bien faire les choses pour la forme, bien entendu, laquelle est toujours chose importante : qu'un cartel d'ex-généraux frétillant au combat accuse un chef d'Etat élu tout ce qu'il y a de plus légitimement il y a 18 mois de "trahison", ça a incontestablement de la gueule et peut faire quelque impression...
Aussi est-il vraiment besoin de se monter à ce point le bourrichon avec un "pacte" qui semble tout de même receler de si grandes incertitudes et possibles interprétations quant à son caractère éventuellement "contraignant" que, le moment venu, with the right man at the right place on puisse sans trop d'états d'âmes s'en battre gentiment l'œil et en faire des papillotes

Sauf qu'il a été signé par the wrong man at the wrong place. Emmanuel Todd a clairement mis en relief, dans une intervention télévisée récente, l'anachronisme foncier de la pensée-Macron, celle d'un homme dont la vision du monde et de l'avenir est celle qui avait cours dans les années 90, voire 80. Merkel doute, cela se lit jusque dans ses gestes, elle est rongée par un doute sincère sur ses choix politiques qui engage l'Europe depuis quatre ans, et il n'y a guère plus, sur le Continent que notre petit coq élyséen qui se la pète éclaireur du futur avec des idées que plus personne au monde ne partage encore. Macron sera démis par ses maîtres de Davos pour anachronisme avant même de l'être par la rue française. Sa jeunesse est fausse : il est aussi ancien et hors-jeu que son épouse : à 39 ans, il pense le monde comme elle quand elle avait son âge, soit en gros, l'époque de la fin de l'URSS, de la naissance de l'UE, des Reaganomics et de la Conférence de Rio (signée en 1992, année de la Fondation de l'Empire Mol). Trump, à soixante-dix ans passés, a 30 ans d'avance sur lui.
Raison de plus, Francis, pour que la ratification d'un tel "pacte" n'engage en définitive pas à grand-chose, et en principe à rien du tout pour d'éventuels successeurs plus éclairés, si elle a été décidée par un total has been...
Cela dit du reste sans trop préjuger de la pertinence de votre diagnostic porté sur Macron, ni sur la plus ou moins grande justesse en soi des "visions du monde" des hommes politiques : à suivre votre raisonnement, en fait, Macron n'est coupable que d'être fidèle à la sienne, de vision du monde, ce qui est déjà une marque de caractère, et d'essuyer sans trop broncher quant à l'essentiel les réactions antagonistes que celle-ci entraîne : vous faites de ce président pratiquement un réactionnaire a contrario fidèle à ses convictions, et cela même envers et contre ses "maîtres" putatifs, les davocrates, ce qui n'est pas si mal...
Acte V, le texte, lu hier place de l'Opéra par un collectif de GJ :

(Prague 1968, Paris 2018 : même soulèvement, mais faim de démocratie et de justice sociale, même dénonciation de la nomenklatura, appelée en France oligarchie, et même présence face aux protestataires des blindés, jadis portant l'emblème de l'URSS, aujourd'hui celui de l'UE, à quoi il faut bien sûr ajouter l'ardent patriotisme rennaissant -- cf la Marseillaise chantée à tous les coins de rue) Ceux qui nient ce parallèle ont décidé de vivre et de penser les yeux grands fermés devant l'histoire et le réel.)

[www.youtube.com]
vous faites de ce président pratiquement un réactionnaire a contrario fidèle à ses convictions, et cela même envers et contre ses "maîtres" putatifs, les davocrates, ce qui n'est pas si mal...

Davos pense et réagit plus vite que Nestor qui le sert dans ses appartements élyséens. Le maître pense et décide toujours plus vite que son serviteur. C'est pour ça aussi et surtout qu'il est le maître. Entre la rue française et ses maîtres mécontents, Microbe 1er a le caniveau de l'histoire pour unique voie de sortie.
Francis, j'en connais qui soutiendraient mordicus qu'un type qui s'est donné pour objectif prioritaire, et n'en a en principe jamais démordu — raison peut-être de ses déboires récents — l'abaissement aussi significatif que possible du déficit public ne peut pas être le serviteur de ceux (les foutus financiers "hors-sol" suceurs du sang des nations) qui ont au contraire tout intérêt à ce qu'il continue d'augmenter ou au moins se maintienne, mais bon...

Quant à l'avenir de Macron, je ne sais pas, nous verrons : soit un homme politique jeune, idéologiquement ductile, assez intelligent pour apprendre de ses erreurs et même de gaffes assez retentissantes, dans un contexte de grand vide d'offre politique d'opposition qui soit crédible (apparemment), si un tel animal a quelque chose dans le ventre et le derme suffisamment épais, je crois que la possibilité qu'il dure bien plus longtemps que prévu, voire rebondisse, n'est pas à exclure totalement...
L'UE s'effondrera bientôt comme naguère l'URSS et il n'est pas même jusqu'à l'alcoolisme pittoresque de son plus haut, plus visible représentant, le sinistre Juncker, qui ne mime celui du Boris Yelstine des derniers moments de son empire en route pour le démembrement.
Francis, j'en connais qui soutiendraient mordicus

Vous en connaissez des cons et des porteurs d'idées malhonnêtes et fausses, Alain...

Confondre à dessein, et non sans un art manifeste de la casuistique, conservatisme et anachronisme, il faut le faire. La syllogistique, branche discoureuse, domestique et réduite de la sophistiquej, mène à tout. Elle mène à l'absurde et à l'inepte en particulier. "L'in-nocence mène à tout" déclariez-vous ici quand je vous écrivais que les Français, qui en ont assez, se nourrissent mal, ne consomment plus, n'ayant pas à leur disposition ce que les pouvoirs publics de leur pays accordent aux chercheurs de fortune venus d'Afrique : une carte à dépense (comme on dirait au Canada), ou carte-débit, de 1100 euros par mois, tout de même, pour pousser le caddie dans les supermarchés. On voit à quelle bassesse méprisante vous conduisent vos lectures des Philosophes quand vous vous penchez sur les émois actuelles du peuple de France.

"Qu'est-ce qu'ils veulent, que Macron les torche ?" écrivez-vous avec élégance ici en citant une proche, au sujet de gens qui ne voient plus la couleur de leur salaire ou du produit de leur commerce après que sont passées sur leur compte en banque les multiples ponctions aux noms siglés que leur impose l'Etat-Macron.

Vous me dégoûtez un peu Alain. J'en suis malheureux figurez-vous, je veux dire, tristement déçu.
Près du rond-point gardois où j'ai été retenu, tous les jours ou presque, quelques minutes pendant un mois par les Gilets jaunes se trouve un hôtel Formule 1. Cet hôtel est rempli, bondé de jeunes Africains moins que trentenaires, qu'on voit aller l'amble sur les bordures de la voie rapide (ralentie par les GJ) les mains, les bras chargés de paquets de produits des multiples et souvent immenses supermarchés des alentours. Ces hommes sont tous remarquablement grands et "dégingandés" comme on disait. Parfois, une femme, entourée de marmaille, rapporte à l'hôtel un caddie plein.

Ces Africains, hommes gaillards, femmes robustes et jeunes, prolifiques, séjournent dans cet hôtel, aux frais du contribuable du peuple historique de ce pays, qui, en trente ans, a fait de Nîmes, ville quasi abandonnée dans le début des années 70 du siècle dernier, par ses impôts, son travail, ses sacrifices, une cité riante, organisée, assez jolie, aux aménagements urbains réussis.

Alain pourrait dire de ces Africains à qui on livre ainsi le fruit du travail de plusieurs générations de Français, que l'Etat les torche. Mais il ne le dira pas. Il préfère reprocher indirectement et fort injustement à ces Français du peuple historique de vouloir que "Macron les torche".

Cet Etat torche-cul ne torche que sélectivement les parasites qu'il introduit sur le territoire dont il a encore la garde.
L'actuel débat sur le débat sur l'immigration dit tout. Macron, pensant encore pouvoir convaincre les Français par sa tchatche et le chantage aux bons sentiments et à la pensée droite, était prêt à le tenter et l'a annoncé. Plus réaliste, Philippe l'a ramené aux dures réalités : les Français sont en majorité contre la submersion migratoire, pas question donc de tenter le diable. Même conclusions à tirer du débat médiatique à propos du référendum d'initiative populaire : on entend de nombreux intellectuels et journalistes organiques de la Clique déclarer, avec ce mélange de candeur et de cynisme qui la caractérise souvent, qu'on ne peut pas laisser le peuple décider de questions aussi importantes que l'immigration.

On voit donc face à face deux France : celle de la Clique, qui a la parole officielle fondée sur le récit du monde tel qu'elle le veut avec le soutien des “idiots utiles” bobos et dans lequel l'immigration de remplacement ne peut pas faire débat parce qu'elle est un processus en cours, acquis et intangible, un tabou en somme, et celle du peuple indigène, représenté plus ou moins bien par les “gilets jaunes”, qui ne veut pas de cette submersion mais n'ose pas trop le dire parce que le tabou pèse sur eux mais qui a trouvé cette revendication du référendum d'initiative populaire comme moyen indirect d'imposer son refus.
.... le "peuple indigène, représenté plus ou moins bien par les “gilets jaunes”, qui ne veut pas de cette submersion mais n'ose pas trop le dire parce que le tabou pèse sur eux mais qui a trouvé cette revendication du référendum d'initiative populaire comme moyen indirect d'imposer son refus."

Le premier référendum du "peuple indigène" proposerait le rétablissement de l'impôt sur la fortune mobilière

[www.francetvinfo.fr]

comme le souhaitent certains...

[www.europe1.fr]

[www.humanite.fr]

ou un "IMPÔT SUR LE REVENU DAVANTAGE PROGRESSIF (PLUS DE TRANCHES)."

Soit le retour au nombre de tranches et aux taux de la période 1949 - 1974, de 8 à 9 tranches avec une progression simple et quasi-arithmétique des taux : 0 %, 10 %, 15%, 20%, 30%, 40%, 50% et 60%.

Ou mieux encore la période 1975 - 1986 où la la progressivité était étalée sur 13 à 14 tranches avec des taux échelonnés par pas de 5 points entre 0 % et 65 %

Pour mémoire, l’impôt sur le revenu comportait 14 tranches jusqu’en 1986, puis 7 de 1994 à 2006 (taux marginal supérieur à 56,8 %) et 5 depuis 2007 (taux marginal supérieur à 40 %). La création d’une sixième tranche au taux marginal supérieur à 45 % date de 2013.

[www.ipp.eu]

En plus de cela, le peuple indigène qui n'ose pas dire ce qu'il pense mais le dit quand même :

"QUE LES DEMANDEURS D'ASILES SOIENT BIEN TRAITÉS. NOUS LEUR DEVONS LE LOGEMENT, LA SÉCURITÉ, L'ALIMENTATION AINSI QUE L'ÉDUCATION POUR LES MINEURS. TRAVAILLEZ AVEC L'ONU POUR QUE DES CAMPS D'ACCUEIL SOIENT OUVERTS DANS DE NOMBREUX PAYS DU MONDE, DANS L'ATTENTE DU RÉSULTAT DE LA DEMANDE D'ASILE.

"QUE LES DÉBOUTÉS DU DROIT D'ASILE SOIENT RECONDUITS DANS LEUR PAYS D'ORIGINE.

"QU'UNE RÉELLE POLITIQUE D'INTÉGRATION SOIT MISE EN OEUVRE. VIVRE EN FRANCE IMPLIQUE DE DEVENIR FRANÇAIS (COURS DE LANGUE FRANÇAISE, COURS D'HISTOIRE DE LA FRANCE ET COURS D'ÉDUCATION CIVIQUE AVEC UNE CERTIFICATION À LA FIN DU PARCOURS).

Source : [www.cnews.fr]

En gros, le programme des "Gilets Jaunes" est "social-chrétien-démocrate", un mélange de Bayrou, Chirac et Hollande.

Assez loin du programme de remigration et d'un impôt limité à 33% du revenu et sans ISF.

Mais on a aussi droit de rêver ce que veut "le peuple indigène".
18 décembre 2018, 17:03   Lèse-majesté
» "L'in-nocence mène à tout" déclariez-vous ici quand je vous écrivais que les Français, qui en ont assez, se nourrissent mal, ne consomment plus, n'ayant pas à leur disposition ce que les pouvoirs publics de leur pays accordent aux chercheurs de fortune venus d'Afrique : une carte à dépense (comme on dirait au Canada), ou carte-débit, de 1100 euros par mois, tout de même, pour pousser le caddie dans les supermarchés.


Voici le montant de l'allocation pour demandeur d'asile que perçoivent les migrants qui ont formulé une demande, étant entendu que ce montant est par "taille de la famille", le montant individuel devant donc être divisé par le nombre de personnes composant cette famille :




S'il est vrai que le smic avoisine les 1200 euros et qu'il concerne environ 10 pourcents de la population (on est en droit de penser que le reste touche un peu ou sensiblement plus, la moyenne se situant aux alentours de 1600-2000 euros), il me semble qu'il est tout simplement faux de dire que ces nouveaux arrivants disposent d'un pouvoir d'achat supérieur à celui de la majorité des Français.
Je ne dis pas non plus par là que ce soit une bonne chose en soi que ces gens perçussent quoi que ce soit, et qu'il ne serait pas plus judicieux de ne rien leur donner du tout, de façon qu'ils n'aient d'autre choix que de rentrer chez eux, ou de crever de faim sur les trottoirs des villes de France, attention...


De façon générale, Francis, je suis désolé, mais je ne vois toujours aucune raison de croire sur parole ces représentants autoproclamés du "peuple de France" quand ils se réclament si exclusivement du seul peuple qui vaille, justement, et prétendent que la plus grande partie de leurs concitoyens vivent aussi misérablement, sont aussi atrocement "humiliés" et crèvent mêmement la dalle qu'eux-mêmes se réputent, en conversant dans leurs smartphones et roulant dans leurs voitures polluantes à moins de 80 km/h ; non plus que je ne comprends tout simplement pas pourquoi on devrait leur donner si évidemment, au nom d'acquis si incertains, un blanc-seing pour faire n'importe quoi, menacer hebdomadairement la paix civile des grandes villes et prendre en otage le reste de la population qui n'en peut mais, et commence d'ailleurs, saine réaction, à broyer du jaune ; enfin, et c'est peut-être le principal, il m'échappe totalement pourquoi on serait tenu de se prosterner incontinent devant toute manifestation populacière, et s'empêcher de se payer éventuellement la tête d'individus aussi remarquables que Jacline Mouraud ou le dénommé Nicolle fly rider, parce qu'ils sont du peuple et qu'il est interdit — interdit, vous entendez Francis, interdit ! — de mépriser les méprisés, voire la tête de ceux qui font mine de s'extasier des manières et du parler-vrai, quand ce n'est pas de la seule couleur de peau à vrai dire, des futurs troufions de la reconquista, au seul prétexte qu'il s'agirait enfin des indigènes retrouvés de la nation.
19 décembre 2018, 00:16   Re : Lèse-majesté
Le problème avec les gilets jaunes est qu'il est très difficile de cerner ce qu'ils pensent et veulent. D'abord, bien sûr, parce que le mouvement n'est pas structuré et n'a ni organisation ni réellement de programme. Ensuite parce que ce que l'on entend dire par les uns et les autres de ces gens n'est pas du tout homogène, cohérent. Mais comment cela pourrait-il l'être, compte tenu de ce qui précède et du caractère massif et spontané du mouvement ? En réalité cette hétérogénéité programmatique et idéologique est une assez bonne preuve de leur représentativité : ils représente non une catégorie socio-professionnelle, une classe sociale, une région ou une secteur d'activité mais, plus ou moins, le peuple. Et je maintiens que le non-dit est ici plus important que le dit balbutiant.
19 décembre 2018, 00:32   Menace sur la paix civile !
"(...) menacer hebdomadairement la paix civile des grandes villes et prendre en otage le reste de la population qui n'en peut mais,(...)"

On se demande qui fait ça depuis quelques décennies. Comment expliquer que je n'ai absolument rien à craindre quant à ma paix civile en traversant un rond-point "occupé" par des "gilets jaunes" et que je ne songe pas à mettre les pieds dans une grande quantité de "quartiers" ? A quoi ressemble une prétendue "paix civile" qui implique d'intérioriser l'évitement de certains quartiers et le rasage consciencieux des murs ? Du point de vue de la "paix civile" que penser de la quantité de coups de couteau distribués ces derniers mois, un peu partout en France ? Il est vrai qu'ils ne le furent pas par des crétins bas de plafond affublés de si peu esthétiques défroques fluo. N'importe, entre le Bataclan et Nice, les "gilets jaunes" ont de la marge, allez, en ce qui concerne les menaces sur la "paix civile" !
"Et je maintiens que le non-dit est ici plus important que le dit balbutiant."

D'accord avec Marcel Meyer, en ajoutant que le "non-dit" est loin de se résumer, à mon avis, à la question de l'immigration.
19 décembre 2018, 15:39   Samedi de fête à Mogadiscio
» Comment expliquer que je n'ai absolument rien à craindre quant à ma paix civile en traversant un rond-point "occupé" par des "gilets jaunes" et que je ne songe pas à mettre les pieds dans une grande quantité de "quartiers" ?

À vous lire, on croirait que ces ronds-points ont été libérés par les GJ et occupés précédemment par les habitants desdits quartiers.
La vôtre, de paix civile, est peut-être parfaitement préservée, si vous le dites, mais j'imagine que celle des habitants des villes qui prirent un air de samedi de fête à Mogadiscio fut notablement perturbée, ce qui n'est ordinairement pas le cas ; et les violences, car il s'agit bien de violences, commises du fait des "manifestations" des GJ n'annulent pas les coups de couteaux, elles s'y ajoutent.
Vous pouvez estimer qu'après tout ça vaut le coup, et que l’affleurement d'ineffables non-dits vaut bien ces quelques désagréments dont vous avez l'air de vous ficher ou que vous choisissez d'ignorer, mais cela indique surtout le peu de prix que vous attachez à la tranquillité des autres, qui ne partagent pas nécessairement votre point de vue.
à Alain, sur la carte de débit offerte aux "demandeurs d'asile" (site remplaciste de France Terre d'Asile) :

[www.france-terre-asile.org]

Extrait :

LES CARTES DE RETRAITS POUR MIGRANTS EXISTENT-ELLE ?

OUI : un décret paru le 21 Octobre 2015, précise dans son article 744-33 : "L'allocation pour demandeur d'asile est versée mensuellement sur la base de cette transmission, à terme échu, par alimentation d'une carte de retrait."
La première précision à apporter est donc que cette carte est lié au statut de demandeur d’asile. Au passage, selon les définitions de l’ONU, un demandeur d’asile n’est pas un migrant, qui quitte, habituellement, son pays d’origine de manière volontaire, pour améliorer ses conditions de vie.

La seconde est qu’il s’agit d’une carte de retrait, et non pas d’une carte bancaire classique. Le bénéficiaire ne peut l’utiliser que pour retirer l'argent dont il dispose, pas pour payer directement un commerçant et encore moins pour payer avec un débit différé.



CETTE CARTE EST-ELLE DÉLIVRÉE PAR LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ?


Indirectement oui, la carte ADA est délivrée par l’OFII (L’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration), qui est un organisme placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, et qui a parmi ses attributions la responsabilité de l’accueil des demandeurs d’asile.
Ce mouvement des Gilets jaunes, entre autres mérites, aura eu celui, immense, de vous révéler, Alain.
Eh bien ? Ce que permet de retirer cette carte correspond bien au tableau que j'ai présenté plus haut, je crois : « L’allocation pour demandeur d’asile (Ada) existe bel et bien. Un demandeur d’asile n’étant “pas autorisé à travailler avant un délai de 9 mois”, comme l’indique le site service public, l’Ada vise à leur donner les moyens de subsister. La carte de débit en question n’est pas liée à un compte bancaire, et permet simplement aux migrants de retirer la somme à laquelle ils ont droit au titre de l’Ada afin d’éviter des versements en liquide. »

C'est ici, Francis...
19 décembre 2018, 21:49   Le grand vent du n'importe quoi
Me révéler ? Vous voulez dire, révéler ce détestable côté élitiste, individualiste, égoïste, misanthrope, et surtout contempteur absolu des foules, des masses, de toute projection ectoplasmique de l'homme en tant qu'il n'est que subsumé sous la forme généralissime et dégradante du "peuple", pathétique marionette dépersonnalisée, toutes ficelles au grand vent du n'importe quoi ?
Eh ben ça, écoutez, alors oui...
19 décembre 2018, 22:13   La tranquillité
"À vous lire, on croirait que ces ronds-points ont été libérés par les GJ et occupés précédemment par les habitants desdits quartiers."

Pardonnez-moi, mais je ne vois pas du tout comment vous parvenez à cette façon de lire ce que j'ai écrit, peut-être mal, alors je précise. J'ai voulu dire : je ne sens planer sur moi aucune menace (puisqu'il était question de "menace") en traversant un rond-point "occupé" par des "gilets jaunes" alors que je ne suis pas du tout tranquille dans une grande quantité de quartiers qui, d'ailleurs, ont tendance à se confondre toujours plus avec la ville en général. Autrement dit, il se trouve que je suis sur mes gardes précisément quand règne ce que vous nommez cette "paix civile" que viendraient menacer les "gilets jaunes" et que cette manière d'être, non pas hebdomadairement mais quotidiennement, sur mes gardes, ne correspond pas à l'idée que je me fais de la "paix civile" et c'est alors que ma paix civile n'est pas préservée.

Mais peut-être faudrait-il définir ce qu'on entend par "paix civile". Si l'on entend par "paix civile" le fait qu'une population accepte qu'on mitraille ou écrabouille, estropie et blesse, quelque trois cent de ses membres parfaitement pacifiques en l'espace de quelques mois et, tout au long de l'année, se fait poignarder à doses homéopathiques sans que cela n'entraîne aucun débordement ni la moindre remise en cause de ses dirigeants, c'est une "paix civile" qui s'apparente à celle qui règne dans les dictatures, qui s'y connaissent en maintien de la "paix civile". Par exemple, en Corée du Nord, règne la plus parfaite des "paix civiles", selon ces critères.

Figurez-vous que j'ai quitté ma ville natale entre autres parce que je ne supportais plus la répugnante "paix civile" qui y régnait en dépit d'un soir de 14 juillet 2016 que Mogadiscio nous envie, je suppose. Alors, vous savez, la violence de ces "pignoufs" de "gilets jaunes" me paraît, en effet, toute relative et, oui, je n'attache guère de prix à la "tranquillité des autres" car leurs raisons ou leurs désirs d'être "tranquilles" me semblent très malvenus après tout ce qui s'est passé en France ces dernières années. Ou bien il faudrait poser en axiome que le désir de tranquillité est respectable quelles que soient les circonstances, ce que je ne crois pas.
20 décembre 2018, 02:45   Re : La tranquillité
Pour illustrer ce que dit Thomas Rothomago, la dernière chronique de l'ami Combaz.
20 décembre 2018, 15:51   Tous dans le même bain !
» Mais peut-être faudrait-il définir ce qu'on entend par "paix civile".

C'est tout simple : c'est quand les habitants de certains quartiers, paisibles en règle générale, où ont eu lieu des scènes de guerre civile ne voient pas, en se risquant à sortir de leur immeuble, ceci :





Il se trouve que j'ai réellement une cousine habitant avenue Kléber, et que pendant deux samedis de suite elle n'a pas osé sortir de chez elle : en bas il y avait des rumeurs de grande violence, et à une occasion de réels affrontements, des bruits d'explosions, suivis par le passage glaçant de barbares vociférant, les "casseurs" en tout genre : et non, en temps normal, cette personne ne risque pas de se faire poignarder à tous les coins de rue dans son quartier, mitrailler ou s'éparpiller dans les airs en rencontrant par hasard un terroriste égaré, du moins n'y pense-t-elle pas ; et si ces scènes menacent de se répéter et de devenir une sorte de routine hebdomadaire, alors sa vie en sera complètement chamboulée, et la différence entre son quotidien sans GJ, et celui avec iceux dans les parages, c'est le jour et la nuit.
Je me risque à penser que ce doit être plus ou moins l'état d'esprit de toutes les personnes résidant à proximité des lieux d'attroupement et de manifestation des GJ, dans les grandes villes.

Et vous, d'autre part, Thomas, soutenez donc que les scènes de violences de rue consécutives aux manifestations des GJ, tout à fait anormales en soi, les incivilités et la délinquance "normales", et le terrorisme, c'est kif-kif bourricot, et que ce n'est après tout que justice que les premières frappent de plein fouet ceux qui ont été relativement épargnés par ce que vous estimez être l’état réel invivable du pays (mais l’est-il réellement pour une majorité de gens ?) et l’ont frileusement ignoré, afin que tout le monde, sans exception, soit dans le même pétrin et se prenne ce même réel répugnant en pleine figure…
Bon… il reste à espérer que cette sorte d’extension souhaitée du domaine de la lutte serve à quelque chose…
20 décembre 2018, 17:14   Re : Tous dans le même bain !
En somme vous mettez sur le même plan quelques heures de violence et 365 jours sur 365 de vie gâchée, laquelle s'explique en partie par le comportement de ceux qui ont obligé les révoltés à vivre abandonnés, loin de leurs lieux de travail et des services sociaux.
20 décembre 2018, 17:50   Re : Tous dans le même bain !
Ah, vous voulez dire que ce n'est pas trop cher payé, qu'au bout du compte le peuple a été magnanime, et qu'une juste et nécessaire répartition des souffrances aurait consisté à mettre à sac les villes tous les jours de la semaine !
Eh bien...
20 décembre 2018, 18:20   Re : Tous dans le même bain !
Cher Alain, ou vous m'avez mal lue ou vous m'avez mal comprise ou vous vous faites plus bête que vous ne l'êtes.
Citation
Cassandre
En somme vous mettez sur le même plan quelques heures de violence et 365 jours sur 365 de vie gâchée, laquelle s'explique en partie par le comportement de ceux qui ont obligé les révoltés à vivre abandonnés, loin de leurs lieux de travail et des services sociaux.

Ce qui est un peu gênant, c'est qu'on a l'impression de lire, sous votre plume presque toujours superbement inspirée, le même type d'arguments que celui dévidé à longueur d'année par les sociologues béni-oui-ouistes lorsqu'ils se mettent à parler du terrorisme musulman. Cela ne signifie pas que vous ayez tort, mais enfin, ce rapprochement est tout de même un peu embarrassant…
Je trouve Todd assez convaincant sur la violence qui a émaillé certaines des manifestations en jaune (cf le fil parallèle). Et puis une partie non négligeable de ces violences ont été commises par la racaille, celle-là même qui est responsable de la violence quotidienne, du moins en grande partie. les Français semblent avoir fait la différence.
Puis-je (timidement) faire remarquer que le titre de ce fil est consacré au Pacte de Marrakech ?
Cher Didier : d'abord , contrairement à ce qu'a laissé entendre un subtil et insidieux enfumage, l'essentiel des violences n'a pas été le fait des GJ, mais seulement de quelques uns dont certains, inexpérimentés et surpris par le recours, d'une intensité inédite, aux lacrymogènes, ont pu s'énerver contre la police sans pour autant casser ni dévaliser. Raison supplémentaire pour ne pas mettre sur le même plan ces ''violences'', encore une fois exceptionnelles, avec celles habituelles de racailles capables, à l'occasion, d'assassiner près de trois cent personnes en France, de faire des centaines de blessés, sans compter tous ceux qu'elles font taire par des intimidations permanentes et des menaces de mort.
21 décembre 2018, 18:20   Shabbes goy
» Et puis une partie non négligeable de ces violences ont été commises par la racaille, celle-là même qui est responsable de la violence quotidienne, du moins en grande partie. les Français semblent avoir fait la différence.

Vous connaissez certainement, cher Marcel, l'expression "goy du Shabbat", qui fait référence à une personne non juive chargée d'exécuter certains travaux interdits au juif ce jour, pour ne pas en entacher le caractère sacré : eh bien que voulez-vous, les racailles sont objectivement les Shabbes goyim des pacifiques GJ, du moins de ceux qui ont eu la tartufferie de faire la fine bouche devant la violence et les pillages — ces derniers constituant la rétribution attachée à cette fonction —, car évidemment, sans ce sillage écumant et obligé de toute manifestation GJ d'ampleur, comment faire le plus efficacement trembler les assises du pouvoir et envoyer valdinguer la statue du gamin ?
Le Pacte de Marrakech suite.

[www.lavie.fr]
C'était le 15 juillet dernier (extrait du site de l'Express -- [www.lexpress.fr]) :

La fête a été belle dimanche soir, mais elle a aussi, parfois, dérapé. Il y a eu quelque 292 gardes à vue dans toute la France. "Compte tenu de la foule présente et malgré des débordements inacceptables, on doit enregistrer un bilan mesuré", a souligné Michel Delpuech, lors d'une conférence de presse ce lundi matin. À Paris, la préfecture annonce 102 interpellations dont 90 gardes à vue. La soirée avait pourtant parfaitement commencé sur les Champs-Elysées, avant de dégénérer. Des casseurs se sont notamment introduits parmi les fêtards et ont visé le Drugstore Publicis sur le haut de la célèbre avenue.

Sans Gilets jaunes.

Comment votre cousine a-t-elle vécu cette soirée du 15 juillet, de son Avenue Kléber, Alain ? Bien, je suppose, puisque la racaille impliquée ne pouvait pas être étiquetée Shabbes goyim des GJ n'est-ce pas ?
Les allocations versées aux demandeurs d'asile sont de l'argent de poche. Logement en hôtel, transport, électricité, chauffage, frais médicaux et le reste est fourni par la collectivité nationale. Combien de Francais qui ont travaillé ou travaillent rêveraient d'avoir quatre cent euros par mois disponibles en frais de bouche tous les mois? Des millions.

Un Majeur non accompagné coûte à la collectivité plusieurs dizaines de milliers d'euros par an. Ne disons rien des familles. Les gillets jaunes sont très gentils et remarquablement civilisés de n'avoir pas pris d'assaut le siège de ce gouvernement félon pour promener ses têtes au bout de piques par les rues de la Capitale, avenue Klebert comprise.
22 décembre 2018, 17:23   Jet set
Je vous en prie, Francis : en juillet ma cousine était aux Philippines ; ravie de son voyage.
Elle a le droit non ?! D'ailleurs elle en a eu marre de toutes ces histoires ridicules, et s'est invitée dare-dare chez une copine à Nassau pour cette fin d'année ; vous pouvez beugler tant que vous voudrez vos slogans à la noix, avec vos piques et vos têtes coupées, elle s'en fout désormais, ma petite cousine. Elle aime bien Macron, le trouve vraiment pas mal ; elle-même est du reste une fort belle femme, du moins a-t-elle des restes très appréciables, rejeton détonant d'un Juif allemand un peu souteneur dans le Berlin d'avant-guerre et d'une directrice d'école d'Izmir, la belle Vida, où le Berlinois avait trouvé refuge, fuyant les nazis ; il paraît qu'il avait également, en Anatolie, dompté un ours et sympathisé avec des loups.
« ...Elle aime bien Macron, le trouve vraiment pas mal ... »
Eh bien pardon d’être discourtois mais votre cousine est une dinde (ce qui en ces temps de Noël est risqué). Son petit chéri est le seul responsable de ce qui s’est produit, se produit et se produira. La morgue et l’absence de flair de ce petit marquis nous ont conduit à une situation désastreuse. Aujourd’hui, pour sauver sa tête, le contempteur de la dette publique nous l’augmente de combien encore ?
Et tout porte à conjecturer que celle qui a dansé avec les ours et les loups avait voté Macron, qu'est chou comme c'est pas permis, parce que "en ne votant pas Le Pen, on évite le chaos"...

Votre cousine, personne sans doute estimable et digne de respect, par ce que vous en dites, achève de me faire aimer les gilets jaunes. C'est ballot.
23 décembre 2018, 22:51   Une échelle des valeurs
Francis, je préfère incommensurablement plus ma coruscante cousine aux GJ, qui pourtant sont fluo ; là où ça devient vraiment ballot, c'est que, les choses se décantant, il appert que je préfère également, quoique à un degré moindre, Macron à vos vespas révolutionnaires, oserais-je ajouter, de mes deux...
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