L'objectif évident de Francis Marche est d'obtenir la suppression de ce fil afin de faire oublier ses assertions sur Simone Veil. Il devrait arriver à ses fins comme ce fut le cas avec le fil "
Les 2 Simone" qu'il avait créé et auquel il se réfère dans ses interventions récentes ["
La thèse que j’ai développée en juin dernier, et qui faisait écho à des interventions miennes plusieurs mois plus tôt dans les mêmes colonnes de ce forum public (re « Considérations sur les deux Simone »)]"
En attendant la censure des responsables de ce site, rappelons quelques faits concernant Simone Veil :
1° Ce n'est pas Simone Veil qui a proposé de rédiger un projet de loi sur l'avortement : c'est Valery Giscard d'Estaing qui le lui a demandé après l'échec d'un premier projet qui avait été confié à Michel Poniatowski. Le pouvoir politique était à cette époque soumis à la pression d'une partie importante de l'opinion publique :
L'origine de la réforme
Simone Veil a été même surprise d'être chargée du projet de texte, car elle croyait qu'il aurait dû être confié au Garde des Sceaux, pas à la ministre de la Santé qu'elle était. Simone Veil était favorable à une réforme de la loi de 1920 pour mettre un terme aux drames des avortements clandestins, drames qu'elle avait eu particulièrement à connaître comme magistrate (la loi de 1920 aggravée par Vichy ayant organisé une répression pénale de l'avortement).
Voir son témoignage dans l'ouvrage :
Simone Veil, "Les hommes aussi s'en souviennent. Une loi pour l'Histoire"
Francis Marche, lui, avait écrit, dans son message "
Les 2 Simone", auquel il s'est référé sur ce fil, que Simone Veil a fait adopter la loi sur l'IVG parce que "
la Française" devait "se faire charcuter l'utérus par des hommes en blanc dûment autorisés (sécu, ordre des médecins, etc.) afin de laisser à d'autres, les femelles du tiers-monde qu'on va bientôt importer, le soin d'enfanter pour consommer et ne rien produire de particulier ou de particulièrement consommable."
2° En réaction à la crise économique, provoquée par le choc pétrolier, VGE a voulu limiter l'immigration et renvoyer une partie des immigrés arabes dans leurs pays d'origine. Comme Patrick Weil a été le premier à le montrer par l'étude des archives, VGE renonça a son projet et fut même contraint de renforcer "le droit au regroupement familial" sous la pression de toutes les églises chrétiennes, des forces politiques de gauche, de la haute administration (Conseil d'Etat notamment), des associations diverses et variées et par nombre de responsables politiques de la droite et du centre [au passage, quelle était la position de Renaud Camus sur le sujet, à cette époque ?...]
Simone Veil faisait partie de ces personnalités qui partageaient le point de vue de toutes les églises chrétiennes. Son autorité morale a joué auprès de VGE. Mais rien n'autorise à écrire que Simone Veil avait pour objectif alors d'organiser, par l'avortement, l'immigration et la construction européenne, le Grand Remplacement des Français pour se venger d'eux, consciemment ou inconsciemment ("
syndrome de Stockholm"), en accomplissant une oeuvre génocidaire ("
Tu as fait en sorte que les salopards de Français qui avaient livré tous les membres de ta famille : père, mère, frère, soeur, à leurs exterminateurs allemands, soient exterminés, de manière souple et têtue, morale, accomplie"), à la suite des nazis, dans une "
Euro-germanie", comme Francis Marche l'a écrit.
3° De l'exemple de Simone Veil, Francis Marche tirait la "moralité" suivante : "
Moralité politique, théologico-politique peut-être : ne jamais confier de hautes responsabilité nationales à une victime traumatisée de l'histoire, car elle en fera le prétexte à une répétition-reconduction- perpétuation de son traumatisme. Elle continuera au dépens de l'histoire les sévices du traumatisme, par simple vengeance contre la vie comme aussi, par calcul comptable personnel, péréquation des malheurs subis qui doivent être réparés par paiments en nature."
Avant d'être victimes de la Shoah, les juifs furent longtemps discriminés parce qu'ils étaient tenus par l'Église pour des criminels ("le peuple déicide"). Pour Francis Marche, c'est parce qu'ils ont été des "
victimes traumatisées de l'histoire" qu'il aurait fallu les discriminer après la Guerre, en les privant de l'exercice "
de hautes responsabilités nationales", puisqu'une victime fait nécessairement de cet exercice "
le prétexte à une répétition-reconduction-perpétuation de son traumatisme.", comme l'action de Simone Veil l'aurait montré ["
politique d'élimination (ne parlons pas de "génocide" cela donnerait des vapeurs à certains)" "
du peuple historique" par l'IVG, l'immigration et la construction européenne].
Puisque Francis Marche me menace d'un procès, je tiens à la disposition de la Justice l'enregistrement de ses écrits publics auxquels il s'est référé lui-même dans son dernier message sur le présent fil. La Justice pourra dire si ces écrits sont ou non abjects, délirants, racistes et antisémites, comme je les ai qualifiés.
Pour des extraits,
voir plus haut