Cher Thierry, dans le cas présent, je ne suis par sûr que l'évidence était si éclatante : Il paraît, cela avait était souligné lors de la discussion que nous eûmes ici-même sur ce sujet, que Vincent Lambert avait manifesté son point de vue sur ces questions, avant son accident, ce qu'ont confirmé sa femme et sa fratrie : il allait dans le sens d'un arrêt des soins, pour lui même, dans ce type de situation dramatique ; d'autre part, nous parlons d'une personne dont l'état a été qualifié de "végétatif chronique", ce qui se rapproche bien plus du légume que de la personne dont la "vie" puisse être encore digne de ce nom, apparemment...
Mais il y a toujours la question de principe, si par malheur nous devions nous prononcer sur ce qu'il faudrait faire dans l'absolu et opter entre deux choix également détestables, nous efforçant néanmoins de faire prévaloir autant que possible le moindre mal, et je suis d'accord avec votre conclusion : « entre la vie et la mort, on ne peut choisir (pour autrui) la mort ».